En 1913, les usines MELOTTE de Remicourt fêtent le 25ème anniversaire de l’invention de l’écrémeuse à bol librement suspendu. Un banquet y est organisé. Il réunit 800 convives, des personnalités et les membres du personnel.
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Banquet à l’usine Mélotte (Remicourt)
En 1938, un banquet de 600 couverts est offert au personnel de l’usine « MELOTTE » de Remicourt, à l’occasion des festivités organisées pour le Cinquantenaire de l’invention de l’écrémeuse à bol suspendu.
Le Monument « Jules Mélotte » (Remicourt)
En 1938, un monument est érigé à Remicourt, en l’honneur de MELOTTE Jules, à l’occasion des festivités du Cinquantenaire de l’invention de l’écrémeuse à bol suspendu.
Il a été conçu et réalisé par l’architecte POLAK et le sculpteur THEUNIS. II est installé à côté des bureaux de l’usine MELOTTE.
Les filiales Mélotte (Belgique – Monde)
Vers 1910, pour commercialiser son écrémeuse en Belgique et dans le reste du Monde, MELOTTE Jules, de Remicourt, se dote d’un réseau de filiales et de points de vente dans les principaux pays agricoles du Globe. Il assure la promotion de son invention par une publicité intensive.
L’entreprise Mélotte se développe (Remicourt)
Vers 1900, MELOTTE Jules se base sur le modèle américain, pour développer son entreprise de Remicourt. Il l’oriente définitivement sur la fabrication de la seule écrémeuse, dont toutes les pièces sont produites sur place, grâce à des machines-outils perfectionnées.
L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)
L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)
En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).
Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.
Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.
Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.
En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.
La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre.
Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.
La révolution industrielle à Waremme
Après 1865, la révolution industrielle amène son lot d’innovations techniques : la faucheuse, l’écrémeuse centrifuge, la baratte mécanique, le tonneau à lessiver, la machine à coudre, …