Le 12 janvier 2025, le toit du hangar, qui abrite le foin destiné à nourrir les animaux de l’ASBL « Animal Sans Toit » à Faimes, s’affaisse sous le poids de la neige. Le président de l’ASBL est RENARD Fabrice.
Archives par mot-clé : écroulement
Effondrement du château (Corswarem)
Le 9 juin 1784, le curé de Corswarem écrit que le château et la chapelle castrale du village se sont écroulés.
La boucherie Vanval endommagée (Berloz)
En novembre 1944, la boucherie de VANVAL Elie, installée au n° 21 B de la rue Joseph Wauters à Berloz, est endommagée par l’explosion d’une bombe volante allemande.
L’état des lieux sera dressé par l’architecte ONKELINX Joseph: Le mur creux de la rotonde de l’étage et le grenier de la maison sont fissurés à plusieurs endroits. Par la suite d’infiltration d’eau de pluie et de l’effet des gelées, la partie extérieure des briques de parement s’est séparée de la construction et s’est effondrée. Les plafonds de la salle à manger et de la chambre à coucher de l’étage se sont abattus par suite de l’explosion. Les fenêtres ont éclaté.
Le coût des travaux, nécessaires à la restauration de la maison, s’élèvera à 6.694 francs.
Accident de chemin de fer (Groenendael)
Le 3 février 1889, un terrible accident de chemin de fer se produit à Groenendael. Le train déraille et un pont s’écroule sur le convoi. Il y a de 50 à 60 victimes.
Le barrage s’effondre (Waremme)
Le 9 juin 1891, suite à une pluie battante de 24 heures, le Geer passe par dessus le barrage et celui-ci s’écroule dans le nouveau cours de la rivière.
Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)
En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.
La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.
L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.
Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.
1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).
Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).
Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:
- En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
- En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.
2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.
3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.
Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle
Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).
Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle
Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.
Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).
Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.
La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.
Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre
Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:
- les caveaux dallés
- les caveaux à parois muraillées
En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.
Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.
Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.
Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.
Reconstruction de l’église (Oreye)
Vers 1852, l’église Saint-Clément d’Oreye est reconstruite, car l’ancienne menace ruine. Un vaisseau à 3 nefs, un chœur et un porche en briques et pierres calcaires sont accolés à l’ouvrage. Les travaux à peine terminés, une partie du chœur et de la nef droite s’écroule.
Mort de Arthur Yans (Waremme)
Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, YANS Arthur se trouve près du comptoir de l’établissement. il est projeté au milieu des tables et des chaises. Déchiqueté par les éclats, il est écrasé par l’écroulement de l’immeuble.
C’est LAMBERT Fernand qui le retirera, sans vie, des décombres.
Une maison menace de s’écrouler (Bettincourt)
Le 26 mars 1987, la maison de CHERGUI Abdel, à Bettincourt, se lézarde et menace de s’écrouler. Le pignon doit être étançonné et la circulation est interdite dans cette rue.
Une tragédie est évitée à Waremme
Le 22 mai 2002, dans la soirée, un silo à ciment, de 5 à 6 mètres de haut et de 33 tonnes, s’écroule au coin de la rue du Baloir et de l’avenue Guillaume Joachim à Waremme. Il faisait partie du chantier de construction du building à appartements « Magritte ».