Première séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 5 juillet 1581, le procès pour sorcellerie de BERTRAND Marie débute devant la Cour de Justice de Crisnée, composée de:

  • DE JOZE Jaspar, Mayeur de Crisnée
  • BERTRAND Collar, échevin
  • PIRON Collar, échevin
  • LOERS Johan, échevin
  • (?) Homère, échevin

Elle s’est elle-même livrée à la justice en affirmant être une sorcière (?). Sous la torture, elle a avoué que, durant les 20 dernières années, elle a eu des relations sexuelles avec le diable et qu’ils ont dansé ensemble, au son du tambourin, environ 13 fois dans un champ au « Cortil de la Chalcie (Chaussée ?) », entre Odeur et Crisnée. Elle a avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, fille de la sage-femme d’Odeur (exécutée pour « vaudoise » (sorcière) 4 ou 5 ans auparavant). Elle a  également dénoncé TEMPIER Clémence, de Crisnée, la fille de celle-ci, Maroie, et la jeune Clémence. De nombreux autres amoureux et amoureuses participaient à ces danses (dont un prénommé Jean, amoureux de TEMPIER Clémence) et y avaient des relations sexuelles.

Elle a avoué avoir jeté des sorts à des animaux avec TEMPIER Clémence, et notamment, en plaçant dans l’écurie de POLLAVE (?) Henri, de Fize, une poupée farcie d’ossements que lui avait donnée le diable en personne, et y avoir fait périr 2 chevaux.

Elle a avoué avoir pratiqué des maléfices avec TEMPIER Clémence, la fille de celle-ci, TEMPIER Maroie, et la jeune (?) Cécile de Crisnée, qui ont entraîné la mort des 2 enfants de MEURIS, de Crisnée.

Elle a avoué avoir fait périr un cheval appartenant à COLLINET Henry, avec TEMPIER Clémence.

Elle a avoué, qu’avec les 3 mêmes et (?) Jeanne, de Thys, elles ont fait périr par leurs maléfices 2 vaches de HANNOZET Willem.

Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez TEMPIER (?) à Crisnée et y avoir fait périr 2 chiens.

Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez PIRON, et y avoir fait périr des chiens.

Elle a avoué que TEMPIER Maroie lui avait divulgué l’endroit où se trouvait caché l’héritage de COLLAR (?).

Elle a avoué avoir guéri DE PONT Collinet, son maître, qui avait été ensorcelé par TEMPIER Maroie qui avaient placé des poupées maléfiques en son cortil (jardin), ce qui l’avait rendu malade.

Elle a avoué avoir fait périr, il y a une vingtaine d’années, en compagnie de TEMPIER Clémence et de sa fille TEMPIER Maroie, 2 chevaux appartenant à COLLAR Henry.

Elle a avoué, qu’il y a un an, elles ont fait périr 2 chevaux appartenant à ALSANDRE (?) de Crisnée.

Elle a avoué avoir ensorcelé plusieurs vaches de D’OREYE Jean, en compagnie de DE WOTRENGE Anne et plusieurs autres personnes, en plaçant des poupées dans son étable, durant la nuit.

 

Agrandissement des écuries (Longchamps)

Le 11 octobre 1870, ERNOTTE examine les possibilités d’agrandissement de l’écurie du château de Longchamps.

Projet d’agrandissement (Longchamps)

Le 19 décembre 1878, LISMONDE Lambert prend des mesures au château de Longchamps, pour faire des chambres au-dessus de l’écurie.

Futurs travaux au château (Longchamps)

Le 10 mai 1879, DEMANY et DERCLAYE viennent au château de Longchamps pour les travaux projetés à l’écurie et à la salle de bains.

Travaux au château (Longchamps)

Le 1er septembre 1879, des travaux sont en cours au château de Longchamps:

  • peinture du pont en fer du temple
  • placement de fenêtres à l’écurie
  • placement de réservoirs d’eau au grenier

Rénovation des écuries (Longchamps)

En juillet 1888, la grande écurie du château de Longchamps est remise à neuf.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

La ferme en carré de Hollogne-sur-Geer

En 1981, la vaste ferme en carré de Hollogne-sur-Geer rassemble autour d’une cour pavée des bâtiments de briques, couverts de tuiles pour la plupart.

Au Nord, un portail en anse à panier, harpé et doublé d’un rouleau de briques et surmonté d’une bâtière, abrite un pigeonnier.

Côté cour, de part et d’autre du porche, un poulailler et un bureau destiné à la comptabilité de la ferme se placent maintenant dans les logettes ouvertes par des arcs semblables à celui du porche, mais d’un niveau de moindre hauteur.

Face à l’entrée, un imposant logis à double corps de deux niveaux et demi et cinq travées, à l’allure d’une maison bourgeoise. Il donne sur l’arrière vers un vaste parc. De grandes fenêtres rectangulaires à linteau droit et encadrement de pierre de taille (type que l’on trouve pour tout l’ensemble) éclairent le logis.

Jouxtant l’habitation, à gauche, la partie réservée aux domestiques empiète partiellement sur la grange en double large qui forme le côté du quadrilatère.

A droite se trouve une sellerie qui communique avec l’écurie réservée aux chevaux de selle et avec la remise des voitures.

Dans le reste des bâtiments, sont réparties des étables et des écuries couvertes de voûtes de brique reposant sur des colonnes de pierre bleue ou de voussettes sur colonnes de fonte.

Un puits surmonté d’une pompe existe encore à proximité de la remise à voitures.

Enfin, à l’extérieur du quadrilatère, de chaque côté du porche, se greffent de doubles étables construites au milieu du 20ème siècle et prolongées par un mur de briques délimitant un passage charretier qui conduit au porche d’entrée.

Travaux à la ferme en carré de Saives

En 1797, SMAL B. effectue des travaux à la ferme en carré de la Seigneurie de Saives:

  • Il replace des fenêtres à la cuisine, à la chambre, au lavoir, aux trois pièces au-dessus de ceux-ci.
  • Il replace des portes à la bergerie, à l’écurie des poulains, à l’étable des vaches, à l’écurie des chevaux, à l’étable des cochons.
  • Il recouvre la grande porte de 18 pieds de planches.
  • Il raccomode les deux portes de la grange.

L’écurie de Henri Brassinne (Crisnée)

Le 1er juillet 1856, le Collège Communal de Crisnée autorise BRASSINNE Henri à construire une écurie sur le jardin sis au Chemin de Kemexhe, près de sa maison, joignant à la propriété de DENOMERENGE Nicolas.