Le 15ème Salon de l’Auto (Waremme)

En mars 1985, est inaugurée la 15ème édition du Salon de l’Auto de Waremme, organisée à l’initiative de « l’Ancêtre Hesbignon ».

Cette année, 17 marques et plus de 100 modèles sont exposés au hall omnisports de la rue des Prés.

Sont notamment présents à cette inauguration:

  • LEBURTON Edmond, bourgmestre de Waremme et ministre d’Etat
  • COEN Jules, sénateur
  • MOUTON Henri, sénateur
  • COEME Guy, député
  • HANOT Rita, échevin
  • CHABOT Jacques, échevin
  • BATAILLE Théophile, dit « Théo », conseiller communal
  • MEUREAU Robert, conseiller communal
  • SERVAIS Robert, secrétaire communal
  • GERARD Evariste, président du CPAS
  • LECLERCQ Marcel, président de l’Ancêtre Hesbignon

La « Ville » de Waremme remercie le sénateur Coen

Le 4 mars 1985, en séance du conseil communal, le bourgmestre de Waremme, LEBURTON Edmond, remercie le sénateur COEN Jules pour son action, qui a permis à Waremme de retrouver son titre de « Ville », qu’elle avait perdu sous la domination hollandaise en 1915.

Projet de développement de l’abattoir (Waremme)

Le 1er mars 1985, le bourgmestre de Waremme, LEBURTON Edmond, et le député, COEME Guy, présentent un projet d’aménagement et d’extension de l’abattoir de Waremme, afin de répondre aux nouvelles exigences de la Commission Européenne.

Sans ces travaux, l’abattoir risquerait de disparaître fin 1987.

Un ordinateur pour l’école communale (Waremme)

Le 18 février 1985, un ordinateur est fourni à l’école communale de Waremme, située dans les nouveaux locaux de la rue Lejeune.

Cet ordinateur a été acquis grâce à la générosité d’une institution sociale, dont le bourgmestre, LEBURTON Edmond, est le président.

Pierre Christiaens, Prince Carnaval (Waremme)

Le 3 mars 1985, CHRISTIAENS Pierre-Alain est intronisé Prince Carnaval de Waremme, sous le nom de « Pierre 1er ».

La cérémonie se déroule en la salle « Rigo », en présence de, notamment:

  • LEBURTON Edmond, ministre d’Etat et bourgmestre de Waremme
  • COEME Guy, député
  • HANOT Rita, échevin
  • CHABOT Jacques, échevin
  • HUMBLET Léon, conseiller communal
  • MEUREAU Robert, conseiller communal
  • THOMAS José, conseiller communal
  • CHOISIS Willy, conseiller communal
  • HOUGARDY André, président du syndicat d’initiative

Le nouveau conseil communal de Waremme

Le 10 janvier 1983, le nouveau conseil communal de Waremme, issu des élections communales d’octobre 1982, est installé. Il est composé de:

  • LEBURTON Edmond (bourgmestre)
  • COEME Guy (échevin)
  • HANOT Rita (échevin)
  • DEJARDIN Hyacinthe (échevin)
  • LABYE Henri (échevin)
  • CHABOT Jacques (échevin)
  • LEJEUNE Antoine
  • BRONCKART Josiane
  • HERCKENS Michel
  • MENTEN Michel
  • THOMAS José
  • CHOISIS Willy
  • VASAUNE Jean-Pierre
  • MEUREAU Robert
  • STRAUVEN Eddy
  • COEN Jules
  • LAMBERT Alexis
  • FRAIPONT Jean-Marie
  • GODFRIN Huguette
  • BATAILLE Théophile, dit « Théo »

Les conseillers sortants sont:

  • ETIENNE Jules (ancien échevin)
  • EVRARD Pol (ancien chef de groupe PSC)
  • BRONCKART Maurice (père de Josiane)
  • MATHIEU Marcel
  • LALLEMAND José
  • DARMOND Edouard (décédé pendant la législature)

Souper de la fanfare (Waremme)

Le 3 décembre 1982, la fanfare « l’Union Waremmienne » donne son traditionnel souper annuel, auquel participent plus de 150 convives. La fanfare compte actuellement plus de cinquante musiciens et majorettes.

Au cours de la soirée, LEBURTON Edmond, bourgmestre de Waremme et ministre d’Etat, remet la médaille avec palmes de l’Ordre de la Couronne, pour soixante années d’activité au sein d’un groupement de musique, à:

  • DELEUZE Hubert
  • DERUISSEAU Gustave (qui est malheureusement dans l’impossibilité d’être présent à la soirée)

Leburton s’exprime sur le « rapport Blumenthal » (Waremme – Belgique – Congo)

Le 24 novembre 1982, LEBURTON Edmond s’exprime sur le « rapport Blumenthal ».

A la question: « Quelle est votre attitude face aux allégations reprises dans le rapport Blumenthal ?

Je n’ai pas varié depuis le début, à savoir que j’oppose un démenti formel aux allégations contenues dans ce rapport. Je mets en cause sa probité intellectuelle.

Aux questions: « Quelles étaient vos relations avec le président MOBUTU alors que vous étiez Premier ministre ? Que sont devenues ces relations ?

C’est très simple, les mêmes que tout chef de gouvernement. Il n’y a pas une exception depuis lors et, auparavant, c’est en raison de ce qu’était le statut du Zaïre et du Congo belge. Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans la vie de l’Etat ont eu des rapports avec le gouvernement de ce qui est devenu la République du Zaïre. Mon problème comme Premier ministre était très simple, c’était d’entretenir des relations normales avec ce pays qui était naguère colonisé et qui est devenu indépendant. Dans le respect de l’indépendance, j’ai eu, bien entendu, des relations avec les responsables du gouvernement.

Pour citer un exemple dont on ne parle pas: lorsque j’étais Premier ministre en 1973, j’ai négocié une commande particulièrement importante pour le barrage d’Inga. Des millions d’heures de travail pour les ACEC de Charleroi  étaient en jeu. J’ai essayé d’obtenir et obtenu du président MOBUTU, que le marché soit confié aux ACEC, plutôt qu’à une entreprise étrangère. Avec le Premier ministre de l’époque, CARL I BOND N’Gusa, j’ai été reçu par une délégation des ACEC, pour me remercier de ce que j’avais fait. En dehors de cela, je conteste avoir reçu quoi que ce soit, parce que c’est indigne de ma personnalité. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à la réalisation d’une opération importante pour les ACEC et pour l’économie wallonne.

A la question: « Vous êtes intervenu auprès du président MOBUTU pour obtenir la grâce de Monsieur CARL I BOND N’Gusa alors que celui-ci était condamné à mort. A quel titre êtes-vous intervenu ? Quelles étaient vos relations avec Monsieur CARL I BOND ?

C’est vrai, je suis intervenu, non pas une fois mais deux, en faveur de CARL I BOND N’Gusa, qui a été Premier ministre, afin qu’il ne soit pas exécuté. Le président MOBUTU disait qu’il avait été victime de la trahison de son Premier ministre. Je connais bien CARL I BOND N’Gusa. J’ai estimé qu’exécuter un Premier ministre était un acte grave. J’ai plaidé son cas, avec d’autres, et nous avons obtenu la clémence du président MOBUTU. CARL I BOND N’Gusa a été gracié et est redevenu Premier ministre de MOBUTU.

Je n’ai jamais rien demandé, pas même un centime ! Je n’ai jamais spéculé pour quoi que ce soit dans les affaires de Waremme ou d’ailleurs. Je m’insurge contre de telles affirmations.

Mais ce qui est plus grave, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir comploté contre un certain nombre de personnalités parce que lui-même a été de mèche avec CARL I BOND N’Gusa, pour des raisons qu’il ne m’intéresse pas de connaître. Mais il y a deux ou trois ans de cela, lorsque CARL I BOND N’Gusa était encore « persona grata », il a reçu MARTENS Wilfried à Kinshasa, en néerlandais, ce qui était assez exceptionnel de la part d’un zaïrois. De là sont nées des relations particulières. CARL I BOND a tenu à MARTENS des propos d’une telle bonne volonté que ce dernier s’est laissé séduire et a déclaré, un peu plus tard, « J’aime ce pays, j’aime ce peuple, j’aime ses dirigeants ».

Lorsque CARL I BOND a rompu avec le régime MOBUTU, il est venu en Belgique et a rencontré MARTENS. Ensemble, ils ont manigancé contre MOBUTU et ont demandé à BLUMENTHAL de faire un rapport dont une annexe comportait des accusations non fondées, irresponsables, ignobles, contre un certain nombre de personnalités, dont moi-même, en vue de discréditer MOBUTU. Il y a une évidente complicité entre MARTENS et CARL I BOND. D’autre part, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir utilisé scandaleusement ce rapport pour réaliser une bonne opération électorale.

Il y a actuellement plusieurs actions judiciaires en cours.

Leburton intervient en faveur de Carl I Bond (Waremme – Congo)

En 1977, LEBURTON Edmond intervient auprès du président zaïrois MOBUTU, pour obtenir sa clémence envers CARLI I BOND N’Gusa, ancien Premier ministre, récemment condamné à mort.

Il niera par la suite avoir perçu quoi que ce soit pour cette démarche.

Une « bombe » avant les élections (Waremme – Belgique – Congo)

En octobre 1982, quelques jours avant les élections communales, une petite « bombe » politique est lancée dans le camp de l’opposition. D’anciens ministres auraient perçus des pots-de-vin en remerciement d’une attitude « compréhensive » face aux difficultés de remboursement des dettes du Zaïre.

Quelques personnalités concernées sont:

  • LEBURTON Edmond, président du parti socialiste
  • SIMONET Henri, ancien ministres des affaires étrangères
  • VANDEN BOEYNANTS Paul, leader social-chrétien bruxellois et ancien ministre de la défense
  • DE CROO Herman, actuel ministre des communications

Ces accusations trouvent leur origine dans un rapport qui reproduit notamment les termes d’une conversation entre l’auteur , BLUMENTHAL Erwin, et l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa.

Le président zaïrois MOBUTU s’est procuré le document, par ailleurs très critique à son égard, et en a envoyé copie à MARTENS Wilfried, dès le mois d’août 1982.

Le Premier ministre aura attendu les élections pour divulguer l’affaire.