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Portrait d’Edmond Leburton (Waremme – Belgique)
En 1997, portrait d’Edmond LEBURTON
Homme politique, né à Lantremange d’une mère flamande et d’un père wallon, le 18 avril 1915 et mort à Waremme le 18 juin 1997. Licencié en sciences politiques et sociales de l’Université de Liège.
Il fait ses « 18 jours » de formation de candidat-officier.
Durant la Deuxième Guerre Mondiale, il est capturé par les Allemands, mais parvient à s’échapper peu après. Il rejoint la Résistance et s’engage dans l’Armée Secrète et plus particulièrement dans le Réseau Otarie.
LEBURTON Edmond est présent au Congrès national wallon de 1945. En 1946, il devient député socialiste à la Chambre des Représentants pour l’arrondissement de Huy-Waremme. Il succède à WAUTERS Arthur.
En 1947, il succède à JOACHIM Guillaume comme bourgmestre de Waremme.
Il est ministre de la Santé publique et de la Famille de 1954 à1958. Il se range dans le camp des défenseurs du fédéralisme au Congrès des socialistes wallons de 1959. Ministre de la Prévoyance sociale de 1961 à 1965 et ministre-vice-président du conseil chargé de la coordination de la politique de l’infrastructure de 1965 à 1966. Après le décès de MERLOT Joseph, en 1969, il lui succéde en tant que ministre des Affaires économiques. LEBURTON Edmond démissionne en tant que ministre lorsqu’il est élu président du Parti socialiste belge (1971 – 1973). Son soutien au Mouvement wallon devient discret et il devient un adversaire du Mouvement populaire wallon puis du fédéralisme. Il est Premier ministre du 26 janvier 1973 au 25 avril 1974. Son passage à la tête du Gouvernement belge signifie un coup d’arrêt aux réformes engagées en 1970. Son gouvernement tripartite, qui ambitionne de finaliser la réforme de la Constitution (la formation des régions), est contrecarré par les grèves des dockers et des écoliers contre la réforme de l’armée, les manifestations contre l’avortement, la réforme du pacte scolaire, la crise pétrolière, l’affaire RTT et enfin, l’affaire « Ibramco ». Celle-ci sera décisive pour la chute du gouvernement.
LEBURTON Edmond est nommé ministre d’État en 1971. Le 7 juin 1977, il est élu président de la Chambre de Représentants, fonction qu’il assume jusqu’en 1981.
Il a présidé, pendant de longues années, l’Union Nationales des Mutualités Socialistes et plusieurs institutions waremmienne du secteur social ou hospitalier.
Il a tellement marqué la ville de Waremme de son empreinte, qu’on la surnommée « Leburtown » et lui-même « Le Grand Chef Blanc »
LEBURTON Edmond a été le dernier Wallon à exercer le mandat de Premier ministre et le seul Premier ministre socialiste wallon, avant DI RUPO Elio. Il a été vivement critiqué par certains Flamands pour son absence de connaissance du néerlandais.
La Clinique Joseph Wauters de Waremme prend des associés
Le 10 juin 1992, la Clinique Joseph Wauters de Waremme et la maison de repos « Les Heures Paisibles » s’associent à l’hôpital sérésien du Bois de l’Abbaye.
Un accord est signé à l’hôtel de Ville de Waremme par MATHOT Guy, LEBURTON Edmond et COEME Guy : la Clinique Joseph Wauters et la maison de repos « Les Heures Paisibles » intègrent l’intercommunale de l’hôpital sérésien du Bois de l’Abbaye.
MATHOT Guy est le président de l’intercommunale. LEBURTON Edmond est le président de la Clinique Joseph Wauters et COEME Guy le bourgmestre de Waremme.
Edmond Leburton condamné dans l’affaire « Des Mutuelles » (Waremme – Belgique)
Le 9 janvier 1991, Edmond LEBURTON est condamné, comme ancien président des Mutualités socialistes, à l’issue du procès dit « Des Mutuelles ».
Le Tribunal accorde la suspension du prononcé à LEBURTON Edmond, en raison de son passé sans taches et de l’épreuve qu’a constituée sa comparution en justice. Sur le plan civil, il doit payer le « franc symbolique » de dommages à l’INAMI, lésé par des activités « annexes » des Mutualités socialistes.
Des conventions de placements, de fonds de l’assurance-maladie, ont été conclues entre les anciens responsables des Mutualités socialistes, la BBL et la CODEP (institution financière de la « sphère socialiste »). Ces opérations ont été effectuées de manière occulte et leurs bénéfices ont partiellement servi au financement de campagnes électorales.
S’estimant victime d’un « procès politique », LEBURTON Edmond renonce à interjeter appel de ce jugement.
La piscine et le hall omnisports de Waremme
Le 30 avril 1973, la piscine et le hall omnisports du Centre Sportif et Culturel Edmond Leburton sont inaugurés
Ils sont situés en bordure de la rue des Prés à Waremme. Ils sont inaugurés par le Premier-Ministre LEBURTON Edmond et les Ministres CLOSE et FALIZE. GOUTERS André en est nommé directeur.
Ils sont érigés à l’emplacement des anciens décanteurs d’une râperie, qui ont été nivelés en 1958. Les travaux de terrassement ont été terminés en 1961.
« Joyeuse Entrée » à Waremme
Le 1er juin 1970, le Roi BAUDOUIN 1er et la Reine FABIOLA font leur « Joyeuse Entrée » à Waremme. Les Souverains arrivent par le Chemin de Fer et sont accueillis à la gare par le ministre LEBURTON Edmond et par le gouverneur de la Province de Liège CLERDENT.
La Reine FABIOLA visite le home, Maison de Repos « Les Heures Paisibles ».
Plusieurs cérémonies se déroulent à Waremme
Le 28 septembre 1968, plusieurs cérémonies se déroulent à Waremme.
Les ministres BREYNE Gustave, NAMECHE Louis et COOLS André viennent à Waremme, à l’invitation du bourgmestre LEBURTON Edmond et inaugurent:
- Le nouvel arsenal des pompiers, qui quitte la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), pour s’installer rue Sous-le-Château.
- La station d’épuration de Waremme.
- Le quartier d’habitations sociales de la Champanette, avec ses 82 logements et ses larges avenues.
- Ils posent la première pierre du nouveau quartier d’habitations sociales, rue de Huy
- Ils visitent la plaine des Sports, qui abritera le futur Centre Sportif et Culturel Edmond Leburton.
Le bureau administratif de l’Athénée Royal (Waremme)
En 1951, le bureau administratif de l’Athénée Royal de Waremme est composé de :
- LEBURTON Edmond (Président et bourgmestre)
- MONJOIE (membre et échevin)
- CLOES (membre et échevin)
- WILMOTTE Jules (membre)
- MOES François (membre)
- RENIER Fernand (membre)
- BOVY Georges (membre)
- PRINCEN Jules (membre)
- DELLEUZE Hubert (membre)
- WILMOTTE Hubert (secrétaire)
Les autorités de Waremme
En 1950, les autorités communales de Waremme sont :
- LEBURTON Edmond (bourgmestre)
- MONJOIE Henri (échevin)
- CLOSE (échevin)
- WILMOTTE Hubert (secrétaire communal)
- COEME Joseph (receveur communal)
- WEBER (commandant des pompiers)
La Résistance s’organise à Waremme
En 1940, la Résistance s’organise à Waremme.
Le groupe des Résistants s’étoffe peu à peu, notamment avec le concours de l’abbé PIRSON.
A cette époque, il existe déjà, chez LAMBERT Sidonie, un petit dépôt clandestin qui contient des fusils récupérés et un poste émetteur.
Bientôt, les volontés se soudent. Parmi elles, le capitaine NAVEAU de Hollogne. L’adjudant LEBURTON Edmond fait inscrire deux pelotons d’hommes résolus qu’il a recrutés. Au même moment, le lieutenant RENSON prend contact avec l’abbé LYSENS, curé de Berloz, qui a réuni autour de lui des « confidents résolus ». D’autres se joignent à cette phalange, dont ACCURIA Albert, ORBAN Richard, GERADON Joseph de Grand-Axhe, PEREE, PIRE, et de jeunes flamands de Borloo, Buvingen, Goer.
Tous ces éléments nouveaux entraînent « d’autres amis discrets »


