Mort de Léonie Baugnet (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, l’industriel de Waremme, MOES Edouard, et son épouse BAUGNET Léonie se rendent à Huy afin d’obtenir la prorogation de leur permis de circuler. C’est l’homme de confiance de MOES Edouard, WERTZ Pierre, qui conduit la voiture. Leur permis est renouvelé pour trois mois.

Sur le chemin du retour, MOES Edouard a pris place sur le siège passager et son épouse sur la banquette arrière. A hauteur de Chapon-Seraing, des « Thunderbolt » attaquent le véhicule. MOES Edouard est légèrement touché, mais son épouse l’est plus gravement. Le véhicule est incendié.

Après l’attaque, HEYNE Jules arrêtent son véhicule « Minerva » et propose de transporter BAUGNET Léonie vers une clinique. Elle décède durant le trajet, à l’entrée de Viemme.

La voiture d’Edouard Moës (Waremme – Allemagne)

En 1941, MOES Edouard, industriel à Waremme, est autorisé à conserver sa luxueuse Chevrolet et à ne pas la céder aux occupants allemands, au motif que lui-même et son personnel de maîtrise doivent visiter les chantiers où les moteurs fabriqués par son entreprise sont en service.

En raison de la pénurie de carburant, il sera obligé d’équiper son véhicule d’un gazogène, monté sur une remorque tractée.

Le Centre libéral d’actions scolaires Edmond de Sélys-Longchamps (Waremme)

En novembre 1983, des membres de la section de Waremme du PRL fondent l’ASBL « Le Centre Libéral d’Actions Scolaires Edmond de Sélys-Longchamps », qui a pour but la défense et l’encouragement de l’enseignement officiel.

Le bureau de l’ASBL est composé de:

  • COEN Jules, président (sénateur et secrétaire du Sénat)
  • CHERTON Justin, vice-président (préfet des études à l’Athénée Royal de Waremme)
  • BLANCHE Marc, vice-président (commis-secrétaire au Parquet du Procureur du Roi)
  • MOES Edouard, trésorier
  • RONGY Raymond, secrétaire (instituteur)
  • PRINCEN Jules, administrateur
  • COUNE Elie, administrateur
  • DESIR Freddy, administrateur
  • STASSART Paul, administrateur
  • Madame VIGNERON-BADA, administrateur

Des Waremmiennes apportent leur concours à la Croix-Rouge

Entre 1914 et 1918, pendant la Première Guerre Mondiale, des Waremmiennes apportent leur concours à la Croix-Rouge:

  • GENICOT Adèle (diplôme de la CR, nommée infirmière-major)
  • Mademoiselle DUCHATEAU (médaille de la Reine Elisabeth)
  • Mademoiselle HARRAY (médaille de la Reine Elisabeth)
  • Madame DRICOT
  • ROBERTI Mariette
  • LAMBERT Marie
  • DUPONT J.
  • Madame DELACROIX
  • Madame DUPRE (médaille de la Reine Elisabeth)
  • VAN BECKHOVEN Yvonne (épouse WAROUX N.)
  • Madame LEJEUNE-CARTUYVELS (mère de 5 enfants)
  • La Baronne DE SELYS-LONGCHAMPS
  • MAQUOI Jos. (mère de 2 enfants)
  • La Baronne DE ROSEN (née DE SELYS-LONGCHAMPS)
  • GOFFART Louisa
  • RENIER Thola
  • BODEN Angèle (épouse FRAIPONT Lucien)
  • Mademoiselle SOXHELET (rentière)
  • Madame DE SELYS (épouse GERADON)
  • La Baronne DE LAFONTAINE
  • Madame DUTILLEUX
  • Madame MUSCHAERT
  • Madame BEAUDUIN
  • Madame DEMOMERANGE
  • Mademoiselle GOFFART R.
  • Mademoiselle JACQUES M.
  • Madame YANS G.
  • Mademoiselle KINET (demoiselle de magasin)
  • Mademoiselle LEBECQUE G. (demoiselle de magasin)
  • Mademoiselle WATHOUL J.
  • Mademoiselle ERNOTTE
  • Mademoiselle VALLE
  • STOUVENAEKERS Jeanne
  • PIRONS Lucie
  • Madame DUPONT (veuve WAUTERS Charles)
  • Mademoiselle GILKINET
  • BODEN Alice
  • LEJEUNE Marthe
  • Mademoiselle PIROTTE
  • Mademoiselle GENICOT M.
  • Mademoiselle YANS M.
  • Mademoiselle LINSMEAU
  • Mademoiselle QUOITIN
  • Mademoiselle COUNET
  • Mademoiselle BRICTEUX
  • Mademoiselle ROBERTI G.
  • Mademoiselle LAMBERT T.
  • Mademoiselle THIRION P.
  • Mademoiselle BOXUS M.
  • Mademoiselle RENIN
  • Mademoiselle JEGHERS M.
  • Mademoiselle JEGHERS J.
  • Mademoiselle ROBERT
  • Mademoiselle VLIEGEN (infirmière du dispensaire anti-tuberculeux et directrice de la « Goutte de Lait »)
  • Mademoiselle DUCHATEAU H.
  • Mademoiselle VANDERVELPEN A.
  • Mademoiselle LECLOUX M.
  • `L’épouse de MOES Edouard
  • Mademoiselle BEAUDUIN S.
  • Mademoiselle BOVY Marguerite
  • Mademoiselle NAVEAU L.
  • Mademoiselle THIERON Angèle
  • Mademoiselle BADA

Les usines Moës continuent à tourner à Waremme

Vers le 16 juin 1940, les usines « MOES » de Waremme rouvrent leurs portes. MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul, administrateurs-directeurs, ont suivi l’exode en mai.

L’occupant oblige SALMON Joseph, le comptable de la firme, d’embaucher, sous peine de mettre l’affaire sous séquestre. La Banque Générale est forcée d’avancer les fonds.

MOES Edouard et MOES Paul étant rentrés, l’usinage des pièces brutes en stock continue, ainsi que celles en commande chez les différents fournisseurs, mais il ne s’agit pas de monter des moteurs en ordre de marche !

De nouveaux bâtiments pour les « Ateliers Moës » (Waremme)

En 1912, devant le succès de leur moteur dans les petites entreprise (meuneries, menuiseries, …), les frères MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul quittent le centre de Waremme et s’installent en périphérie. Ils font bâtir de vastes ateliers au numéro 62 de la rue de Faimes (qui deviendra plus tard la rue de Huy), juste à la sortie de la ville, dans un vaste complexe de 2 hectares et demi. Ils y installent les « Ateliers MOES » et vont y fabriquer leur fameux moteur.

Création des « Ateliers Moës » (Waremme)

En 1904, MOES Guillaume et ses fils, MOËS Auguste, MOËS Edouard et MOËS Paul, créent les « Ateliers Moës », entreprise de fabrication de moteurs, à l’angle de la rue des Fontaines et de la rue de Huy (actuelle rue Joseph Wauters) à Waremme. Leur but est la commercialisation d’un brevet pour un moteur 4 temps à essence. Ils construisent des moteurs de 3 à 18 chevaux.

Portrait de Guillaume Moës (Waremme)

En 1854, naissance de MOES Guillaume à Bleret. Il est le fils de MOES Joseph et de FOSSION Marie, de Celles.

Il construit un moulin à vapeur avant de fonder les « Ateliers Moes » à Waremme, avec ses trois fils, MOES Auguste, MOES Edouard et MOES Paul.

Ils s’engagent dans la conception et la fabrication de moteurs industriels à huile lourde, qu’ils ne cesseront d’améliorer.