François Halleux, fermier (Hodeige)

En 1903, HALLEUX François exploite une ferme, près de l’église de Hodeige, à l’emplacement de l’ancien château de la famille DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?).

La famille de Doncherff (Hodeige)

Jusqu’au XVIème siècle (?), la famille DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?) habite le château, non loin de l’église de Hodeige.

Exactions françaises à Hodeige

En 1694, les troupes françaises campent à Hodeige. Des soldats logent dans l’église et y commettent toutes sortes d’excès: ils brisent les armoires de la sacristie, ainsi que la grande porte de l’église. Les fermiers du village, surtout les locataires, sont les plus à plaindre. Ils sont partiellement ou totalement ruinés par le séjour des troupes.

Les Plaids Généraux à Hodeige

Appelé aussi « Assemblement des Manants », il a lieu en plein air, soit sur le pont jeté sur l’Yerne, non loin de l’église, soit sur le cimetière.

Ce pendant, à la fin de l’Ancien Régime, la coutume veut qu’il se tienne en la résidence d’un des deux bourgmestres. En hiver, la communauté y fait feu à ses frais.

La liste des manants présents à ces plaids est consignée dans le registre des délibérations. En cas d’empêchement, le manant doit faire connaître le motif de l’absence. Dans certains cas, la femme peut remplacer le mari.

En cas de scrutin lors de la réunion, on consigne au registre le nom des votants « pour » et « contre ».

La dîme de Hodeige

En 1182, la dîme de Hodeige, qui ordinairement est un droit seigneurial, n’appartient pas au Chapitre de Saint-Denis, seigneur territorial, mais à celui de Saint-Paul, qui est le collateur de l’église du village.

Mort de l’avoué Nakis (Hodeige)

Le 22 juin 1290, le chevalier NAKIS, avoué de Hodeige, décède à (?). Il sera inhumé dans l’église du village.

Mort de Guillaume Vroninx (Pousset – Hodeige)

En septembre (?) 1696, le curé de Pousset, l’abbé VRONINX Guillaume, décède à (?). La famille VRONINX a sa sépulture dans l’église de Hodeige.

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Achat de terrain (Hodeige)

En 1906, le Conseil Communal de Hodeige, en accord avec le Conseil de Fabrique de la Paroisse, décide d’acheter une verge de prairie attenant au cimetière, pour dégager complètement l’église du côté Nord.

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.