Portrait de Guillaume Joachim, en 1954 (Waremme)

Né à Waremme le 24 juin 1871, JOACHIM Guillaume devient architecte. Il est élu conseiller communal socialiste en 1908. A la déclaration de la Première Guerre Mondiale, il devient bourgmestre de Waremme. En 1932, sous sa direction, le parti socialiste obtient la majorité au conseil communal. Il restera bourgmestre jusqu’en janvier 1947, cédant sa place à LEBURTON Edmond.

Entre-temps, il est élu sénateur en 1929 et est réélu en 1936.

Il est à la base des grands travaux (alimentation d’eau, réseau d’égouts, voirie, …) qui donneront à Waremme l’expansion nécessaire à l’augmentation constante de sa population.

Homme sévère d’aspect, moustachu, il portait souvent la même redingote

Il décède à Blankenberge le 7 août 1954.

Les rigoles de Waremme sont des égouts à ciel ouvert

En 1866, plusieurs réclamations sont adressées par les habitants aux autorités de Waremme, à propos de l’insalubrité des rigoles de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), de la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid) et de la rue du Moulin.

Ces rigoles sont de véritables cloaques qui exhalent des miasmes fétides.

Le plan triennal de Waremme est approuvé

Le 7 octobre 2004, le ministre Wallon, COURARD Philippe, approuve les plans triennaux pour la ville de Waremme.

  • En 2004, l’égoutage à Bettincourt et des rue de Grand’Axhe et de Petit-Axhe sera réalisé, la réfection de la rue des Prés et l’aménagement de la place de Gérardmer.
  • En 2005, l’aménagement de pistes cyclables et la réfection des rues Emile Hallet et Sous-le-Château.
  • En 2006, la réfection de la rue de Huy.

Travaux aux égouts de Waremme

En 1976, le conseil communal de Waremme fait installer des égouts dans la rue de Berloz.

Prolongation des égouts (Waremme)

En 1972, les Egouts sont installés dans le nouveau quartier d’habitations sociales de la rue de Huy à Waremme.

Inondations à Waremme

Au mois de mai 1947, de graves inondations causent des soucis aux habitants des quartiers du Fond d’Or, de la Porte de Liège et du Brouck à Waremme. Pour y remédier, le Conseil communal décide d’entreprendre des travaux pour rectifier le cours du Geer et d’installer des égouts dans la zone menacée.

L’alimentation en eau et les égouts à Waremme

Au conseil communal du 12 juin 1912, la commission spéciale sur l’alimentation d’eau et le réseau d’égouts de Waremme, présidée par l’Echevin JOACHIM Guillaume demande au service compétent:

  • De porter de 34 à 39 le nombre de bornes-fontaines. Les nouvelles bornes seront placées rue Hautweg, rue des Prés, à la Wérick, route de Huy et Chemin Chabot.
  • De remplacer les moteurs à gaz qui les actionnent par des électromoteurs alimentés par le courant électrique de la ville.
  • De construire divers réservoirs d’eau sur les hauteurs de la ville : route de Bovenistier, à la Baraque Haccourt, à la ferme « Labye ».
  • Les eaux usées des égouts seront déversées dans le Geer, après être passées dans un bassin de décantation.

Une épidémie de choléra (Waremme)

En 1866, une grave épidémie de choléra décime la population de Waremme. De l’eau phéniquée et du chlorure de chaux sont répandus à profusion dans les maisons des indigents, dans les canaux, rigoles et lieux insalubres de la commune. Les mares d’eau et rigoles reçoivent un écoulement. Les tas de fumier existant sur la voie publique et dans les cours des habitations sont transportés.

Il n’existe pas d’égouts à Waremme.