En 1713, HEUSKIN Sébastien et son épouse DE LATOUR Elisabeth, de Hodeige, décèdent à (?). Ils laissent 5 orphelins mineurs, dont HEUSKIN Pierre et HEUSKIN Sébastien.
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Naissance de Pierre Heuskin (Hodeige)
En 1698, HEUSKIN Pierre voit le jour à Hodeige. Ses parents sont HEUSKIN Sébastien et DE LATOUR Elisabeth, une famille honorable qui, tout en habitant une ferme, mène cependant un train de vie de bon bourgeois aisé. HEUSKIN Pierre est le frère utérin de PRINTHAYE Dieudonné, qui sera curé de Hodeige et doyen du Concile de Hozémont.
Note: Sa mère, DE LATOUR Elisabeth s’est mariée une première fois avec PRINTHAYE Guillaume, duquel elle a eu plusieurs enfants, dont PRINTHAYE Dieudonné et PRINTHAYE François, qui deviendra chanoine de l’Ordre de Saint-Croix et prieur de Carignan, en France. Après la mort de son premier mari, DE LATOUR Elisabeth a convolé en secondes noces avec HEUSKIN Sébastien, originaire de Saives, près de Celles.
Vaccinateur pour les indigents (Jeneffe)
Le 21 mars 1904, le collège communal de Jeneffe nomme un médecin pour la vaccination des enfants indigents fréquentant l’école du village.
Construction de la piscine (Waremme)
En 1970, les travaux de construction de la piscine sont en cours à Waremme. Mais ils se sont heurtés à des difficultés imprévues, à savoir l’obligation de descendre très bas pour trouver une assise stable.
Elle sera composée de 2 bassins (25 m sur 12m50 pour les adultes; 8 m sur 5 m pour les enfants). Elle sera recouverte d’une toiture transparente mobile. Il y aura une cafétéria, un restaurant et un solarium.
Création de la Fédération Nationale des Prisonniers de Guerre (Belgique)
En 1942, la Fédération Nationale des Prisonniers de Guerre (FNPG), créée lors de la Première Guerre Mondiale, se penche sur le sort des captifs de la Deuxième Guerre Mondiale et de leur famille, et crée un service d’entraide:
- des colis sont expédiés dans les camps en Allemagne
- des trousseaux sont fournis aux enfants
- des séjours de vacances leurs sont procurés.
Mariage de Joseph Godeschal et Marie-Catherine Roch (Hodeige)
En 1849, GODESCHAL Joseph épouse ROCH Marie-Catherine à Hodeige. Ils auront 9 enfants (en 4 fois !).
Mortalité infantile à Hodeige
De 1829 à 1902, sur 876 décès à Hodeige, il y en a 329 d’enfants âgés de moins de 5 ans, soit près des 2/3.
L’avouerie de Hodeige
La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.
Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:
- soit chaque année,
- soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
- soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier
De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.
L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.
Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.
La catéchisme à Lamine
Entre 1667 et 1670, sous l’épiscopat de l’abbé CAROLI Jean, les enfants de Hodeige assistent au catéchisme à Lamine (avec ceux de Remicourt).
Hodeige doit moudre son grain à Lens
Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.
Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).
Cet acte prévoit que:
- Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
- Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
- Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
- Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
- S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
- Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
- Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
- S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
- Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
- Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
- Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.