Hodeige doit nourrir des troupes

En 1675, la communauté de Hodeige est forcée d’engager 5 muids du « Registre des Miches », afin de subvenir aux contributions demandées par les troupes étrangères.

Résolution du conflit entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

Le 20 septembre 1248, le Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, publie la sentence par laquelle des arbitres fixent les droits de l’avoué de Hodeige, DE HODEIGE Navekin.

Les arbitres sont:

  • DE SOLIER Lambert, maréchal du Prince-Evêque
  • DE MARNEFFE Aubert
  • DE CENFONTAINES Boniface, chevalier

L’avoué DE HODEIGE Navekin doit percevoir 12 deniers pour chaque location de terre, ainsi que pour le placement de chaque borne séparatrices des terres. Pour chaque connaissance faite à la Cour de Justice de Hodeige, il aura 2 deniers. Lorsqu’un arbre tombera sur le chemin par l’effet de la vieillesse ou d’une tempête, il sera la propriété de l’avoué.

Par contre, il ne pourra plus rien exiger ni rien prendre, sur les biens du Chapitre de Saint-Denis, ni sur ceux des manants de la ville de Hodeige.

L’avoué doit jurer sur l’honneur de tenir l’engagement pris.

Des prairies pour le curé (Hodeige)

Le 2 avril 1755, deux prairies (d’une superficie respective de 19 verges grandes et de 4 verges grandes) sont données au curé de Hodeige, l’abbé VILLEGIA Antoine par:

  • HEUSKIN Sébastien, bailli de Hodeige et préposé de l’Etat primaire à Liège
  • LATOUR Wathieu, mari de HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien

En retour, le curé renonce, en faveur de ses donateurs, pour lui et ses successeurs, en vertu du pouvoir qu’il a reçu de l’archidiacre du Brabant, à une rente de 13 setiers d’épeautre due à la cure par la famille HEUSKIN. En outre, le curé s’engage pour lui et ses successeurs, à leur payer annuellement une rente foncière d’un muid d’épeautre.

La bataille de Dammartin

Le 25 août 1325, dans la plaine de Dammartin, les Waroux sont forts de 350 chevaliers, leurs écuyers et de nombreux fantassins. Ceux-ci sont principalement armés de marteaux en bois dur, à deux têtes (armes redoutables pour désarçonner les cavaliers ennemis).

La lutte est sur le point de s’engager lorsque arrivent des nobles liégeois, dépêchés par le Prince-Evêque de Liège, pour prescrire une nouvelle quarantaine. Mais les adversaires sont déjà trop excités par le combat à venir.

Les chevaliers se font face sur une ligne et ont déjà repéré le rival qu’ils veulent affronter. Le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, et Sire DE HERMALLE Henri commencent à s’injurier copieusement, puis se jettent l’un contre l’autre. Une mêlée générale s’en suit. Le Sire DE HERMALLE Henri est occis par DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould. Mais sitôt après, lui et son frère Liber Butor tombent, frappés à mort par les CHANTEMERLE, alliés de Waroux.

Lorsque DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, le châtelain de Waremme, se rend compte que ses deux frères ont perdu la vie, il pousse son destrier « Moreau de Dave » dans les rangs ennemis pour y faire un horrible carnage. Le plus puissant allié des Waroux, le Seigneur DE LANGDRIS, perd également la vie.

Une septantaine de chevaliers hesbignons perdent la vie dans cette bataille (65 du côté Waroux et 4 du côté Awans !).

Remarque: DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume est le descendant de DE GENEFFE Beauduin 1er, premier châtelain de Waremme)

Léon Jeanfils et Louis Charlier, volontaires (Remicourt)

En 1944, JEANFILS Léon et CHARLIER Louis, de Remicourt, s’engagent comme volontaires de guerre.

Une maîtresse de couture à Remicourt

Le 30 septembre 1955, une maîtresse de couture est désignée temporairement à l’Ecole des Filles de Remicourt. Cette école est fréquentée par 56 élèves.

Un vitrail pour l’église de Remicourt

En 1921, réalisant l’engagement pris en 1915, l’abbé VERSTRAETEN de Liège offre à l’église de Remicourt un vitrail en l’honneur de Saint-Joseph, protecteur de la Belgique.

Grandville engagée au Seigneur d’Oreye

En 1619, le Prince-Evêque de Liège engage la Seigneurie de Grandville au Seigneur d’Oreye, DE BOCHOLTZ Godefroid.

Retour de Léon Leduc (Crisnée – Allemagne)

Fin 1941, LEDUC Léon, de Crisnée, prisonnier en Allemagne, est rapatrié à la faveur d’un certificat de complaisance attestant la qualité de « Flamand » de son père.

Il militera dans les rangs de l’Armée Secrète et sera engagé volontaire, à Bradford (GB), dans le Corps de Transport.

Naissance de Nicolas Bure (Crisnée – France)

Le 24 août 1901, BURE Nicolas voit le jour à Crisnée. Ses parents sont BURE Joseph et BAREE Elise. Il travaillera chez « DELTOUR ». Il combattra durant la Deuxième Guerre Mondiale (Campagne des Dix-Huit jours). Il battra en retraite jusque dans le Roussillon, où il s’engagera chez un viticulteur.