Le 17 avril 1970, le directeur du Collège Saint-Louis de Waremme, l’abbé VANSTRAELEN, et le préfet des études de l’Athénée Royal, Monsieur MARIQUE A., débattent devant les parents waremmiens des problèmes posés par l’application de la semaine des cinq jours dans l’enseignement.
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Le personnel administratif de Waremme
En mars 2014, le personnel administratif de Waremme se compose de:
A l’Hôtel de Ville
Rez-de-chaussée
- CHABOT Jacques, bourgmestre
- NOBLUEZ Jean-Luc, secrétariat du bourgmestre
- LESUISSE Stéphanie, secrétariat du bourgmestre
- ABSIL Michel, personnel
- ACKERMANS Carine, personnel
- LABYE Patricia, personnel
- MASSIN Laurence, personnel
- DELVAUX Sigrid, communication
- BONNECHERE Mélissa, accueil
Premier étage
- DUCHESNE Benoit, protocole
- DELCOMMUNE Ariane, location de salle
Deuxième étage
- SERVAIS Robert, direction générale
- LEDUC Fabienne, secrétariat communal
- PIRON Vivian, secrétariat communal
- GEORGES Dominique, secrétariat communal
- DODEUR Fanny, secrétariat communal
A l’Espace 21
Rez-de-chaussée
- DARDENNE Jessica, titres-services
- THOMAS Muriel, alpe
- GUILLAUME Jacqueline, pension – handicap
Premier étage
- HERCK Maryline, adl
- CULOT Pascal, adl
- ONKELINX Michelle, environnement
- DESTINEZ Mariève, environnement
- LAMARCHE Catherine, environnement
Deuxième étage
- DURIAU Isabelle, pcs
- VANDERWECKENE Stéphanie, pcs
- AZZOLINI Jérémy, pcs
- SAVVAS Paul, pcs
Bureaux administratifs
Rez-de-chaussée
- BOVY Nicolas, police administrative
- GILLIS Michel, police administrative
- FLAMENT Erika, état civil
- WERNIMONT Francine, état civil
- DECROCK Thibaut, passeports eID
- BIROVEC Marie-Thérèse, population
- ORBAN Pascale, population
- MARSOUL Lisiane, population
- LEGRAIN Sophie, population
- GENGLER Chantal, population
- DIRICK Jenny, population
Premier étage
- JACQUES Brigitte, recette
- BODART Anne-Françoise, recette
- DAYEZ Cathy, recette
- ELEN Michel, recette
- PIRARD Thomas, recette
- DELSAT Laure, recette
- GODECHAL Pierre, travaux
- ALLARD Nadine, travaux
- CORNET Nathalie, travaux
- BOLLEN Christelle, travaux
- BALAES Ariane, travaux
- VANESSE Audrey, travaux
Deuxième étage
- FIORET Muriel, urbanisme
- CESAR Roxane, urbanisme
- HOSTE Alain, urbanisme
- CESAR Jean-Marc, informatique
- HOUGARDY Véronique, logement
- BADA Vincent, enseignement
- GORKOVAS Anne-Marie, enseignement
Rassemblement de « mayeurs » (Waremme – Wallonie)
En mai 1984, 164 mayeurs, venus des quatre coins de la région francophone, assistent à la conférence des bourgmestres de Wallonie, qui se tient à Waremme.
Les thèmes abordés sont:
- les conditions du redressement financier des communes
- l’impact des intercommunales, régies, ASBL et CPAS sur les budgets communaux
- les problèmes de personnel et d’emploi dans les administrations locales
- les coûts de la sécurité
- l’enseignement communal.
Liberté d’enseignement en Belgique
Le 12 octobre 1830, le Gouvernement provisoire proclame, par arrêté, la liberté de l’enseignement.
Création de « L’Emulation » (Liège)
En 1779, le Pince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK Charles-François, ouvre la Société d’Emulation, institution d’enseignement et d’action, qui a pour but d’exalter les grands hommes et les grandes oeuvres, ainsi que de s’efforcer de combattre les préjugés.
Portrait de Louis Antoine, dit « Le Guérisseur », en 1927
ANTOINE Louis, dit « Le Guérisseur », nait à Mons-Crotteux en 1846, de parents pauvres. Il est le cadet de onze enfants. A 12 ans, il travaille dans la mine, avec son père et un de ses frères. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devient ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitte la Belgique pour aller travailler à l’étranger. Son voyage l’emmènera en Allemagne, en Tchécoslovaquie, en Russie et en Pologne.
Il se marie et a un fils, qui décède à l’âge de 20 ans. La foi chrétienne aide le couple à surmonter l’épreuve. Ils vivent simplement et viennent en aide aux malheureux.
Jusqu’à 42 ans, ANTOINE Louis professe la religion catholique. Il s’intéresse un temps, sans réel engouement, au spiritisme. Mais il se passionne surtout pour l’enseignement et la mise en pratique de ses préceptes moraux stricts.
En 1906, il fonde le « Nouveau Spiritualisme ». Sa mission de « Révélateur » commence. Des temples vont s’ouvrir en Belgique, mais aussi en Allemagne et en France.
Il meurt à Jemeppe-sur-Meuse le 25 juin 1912, après avoir annoncé à ses adeptes que sa femme, la « Mère », est appelée à continuer sa mission en tant que médiatrice. Elle décèdera le 3 novembre 1940.
Constitution de l’ASBL « Défis » (Waremme)
Le 11 juillet 2006, l’ASBL « Défis » est constituée par :
- COEME Guy
- PAPY Christian
- SOLEIL Georges
- SERVAIS Robert
- VANDORMAEL Luc
- CLARISSE Françoise
- BOULU Marie-Luce
- SAUVAGE Francis.
Son siège social est situé rue des Prés n° 43 à Waremme. Sont considérés comme membres fondateurs : COËME Guy, PAPY Christian, SERVAIS Robert, SOLEIL Georges et VANDORMAEL Luc.
Le but de l’association est de créer et de gérer une structure d’accueil des élèves, de tous les réseaux d’enseignement, se trouvant en situation d’exclusion scolaire, de crise ou de décrochage lourd.
Portrait d’Hubert Stiernet
Le 15 mai 1938, portrait d’Hubert STIERNET .
Second d’une famille de 7 enfants, STIERNET Hubert naît à Waremme le 5 juillet 1863, où son père est tailleur d’habits. Dans son œuvre, il décrira souvent sa maison natale et le quartier de sa jeunesse. Maison de veuve GOVARTS-STIERNET, là où ont vécu les enfants POUSSET.
Après des études à l’école moyenne de l’Etat de son village, c’est à Huy qu’il est inscrit, à l’Ecole normale primaire, puis à l’Ecole normale de Gand, où l’enseignement est prodigué en français. C’est là qu’il commence à rédiger ses premiers écrits. Alors qu’il doit occuper son poste d’enseignement à Renaix, il se retrouve au Roeulx à la suite d’une erreur administrative. La méprise est vite constatée, et après un court passage à Renaix, STIERNET Hubert est désigné pour Bruxelles, où il devient professeur à l’Ecole moyenne de Laeken.
Sa première publication en volume, « Pierre Lanriot », date de 1888. Il s’agit d’un bref roman de mœurs, à tendance psychologique, situé en Hesbaye, suivi de deux courts récits. L’auteur y démontre ses qualités de conteur, dans un style ferme et sobre. Peu de temps après, il fait la rencontre de KRAINS Hubert auquel l’unira une solide amitié. DEMOLDER Eugène et DELATTRE Louis compteront au nombre de ses intimes. STIERNET Hubert entame la série de ses collaborations en revues par la parution régulière de textes en prose dans La Wallonie, la Revue de Belgique, La Société Nouvelle et La Jeune Belgique. Un récit pour enfants, allégorique et éducatif, Histoires du chat, du coq et du trombone, paraît en 1890.
La carrière littéraire de STIERNET Hubert est jalonnée de volumes réunissant des contes ; c’est un art dans lequel il excelle. En 1893, ce sont Les Contes au perron, où l’auteur laisse libre cours à son imagination pour décrire des gens et des milieux simples. Ils forment le prélude à des productions futures dans lesquelles le sens du fantastique et l’aspect visionnaire tiendront une grande place.
En 1894, il est le témoin de son ami, KRAINS Hubert, à l’occasion du mariage de celui-ci avec THIBAUT Juliette.
Douze ans s’écoulent avant que STIERNET Hubert se manifeste en publiant un nouvel ouvrage. Il se consacre totalement à l’enseignement et rédige un cours de rédaction dans lequel il insiste sur la nécessité d’une participation des émotions de l’enfant à l’apprentissage de l’expression des idées. Appelé à la fonction de président des écoles moyennes, il doit, en 1901, traiter de l’amélioration des barèmes du corps enseignant. STIERNET Hubert a toujours été un amateur de musique. Il déplore que l’enseignement secondaire ne comporte pas de cours valable dans ce domaine, et compose un petit opuscule à ce sujet.
En 1906, Histoires Hantées révèle que son inspiration et sa maîtrise ont évolué. Les récits qui composent l’ouvrage, placé sous le signe de la fatalité du destin et de la mort omniprésente, ne sont pas sans rappeler l’angoisse existentielle que STIERNET Hubert a découverte chez POE Edgard Allan et chez HOFFMANN, qu’il a beaucoup lus. L’action se situe toujours en Hesbaye et l’écrivain peint sa région natale et ses coutumes avec un grand réalisme, mais aussi avec retenue. Il est entré dans sa maturité.
L’année suivante, désigné comme directeur de l’Ecole moyenne de Schaerbeek, STIERNET Hubert va s’établir dans cette commune. De son mariage, quatre enfants sont nés et c’est pour eux qu’il se décide à publier un nouveau livre, Contes à la nichée, en 1909. L’auteur y utilise ses souvenirs d’enfance, met en scène des membres de sa famille, des situations et des personnages waremmiens. L’ouvrage a du succès : en vingt ans, il connaîtra quatre éditions. STIERNET Hubert se pose maintenant en véritable spécialiste de sa région, dont il sait dépeindre avec vigueur et couleur l’âme profonde. Il confirmera cette tendance à une idéalisation de la Hesbaye dans plusieurs œuvres qui verront le jour dans les vingt années qui vont suivre.
Haute Plaine, bien considéré par la critique, date de 1911. Les six nouvelles qui le composent entremêlent le merveilleux et le réalisme avec une grande aisance et gardent tout leur pouvoir de séduction. STIERNET Hubert anime ses récits avec conviction ; il y ajoute une note d’ironie, voire de satire. Il n’hésite pas, comme dans ses précédents livres, à émailler la narration d’expressions patoisantes, tout en parvenant à éviter la lourdeur du procédé.
Mais la guerre éclate, et le patriotisme de l’écrivain lui fait prendre des risques. Il est destitué de son poste par l’occupant, parce qu’il s’est manifesté publiquement. Après la fin des hostilités, il signe, dans le premier numéro du journal Le Soir, un texte enthousiaste, intitulé Au Soldat. Le conflit lui fournit la trame d’un nouvel ouvrage en 1921 : Le Récit du berger, dans lequel il raconte les premiers jours de l’occupation de sa Waremme natale. Moins que d’une chronique liée à des événements réels, il s’agit d’une transposition imaginaire, nouveau prétexte pour s’élever contre la guerre et exalter le patriotisme. La même année, le Roman du Tonnelier est une brillante analyse de mœurs en milieu rural, basée sur le conflit des générations et l’aveuglement suscité par une passion amoureuse. La critique ne s’y est pas trompée, qui a vu dans ce livre la meilleure production psychologique de STIERNET Hubert.
A soixante ans, en 1923, il donne un nouveau recueil de contes, la Grâce de la folie, neuf textes volontairement drôles et satiriques. C’est l’occasion pour l’auteur de s’attarder au folklore waremmien et de dépeindre son émotion devant la modification des sites qu’il a connus et qui se transforment peu à peu. La nostalgie traverse ces pages parfois douloureuses. Il signera un dernier roman en 1931, Par-dessus les clochers. L’action, qui débute à Waremme comme toujours, lance le lecteur à travers le monde, à la suite d’un héros avide de découvertes.
L’année de sa retraite, STIERNET Hubert est élu à l’Académie royale de langue et de littérature française, le 14 juin 1924. Il s’éteint dans sa maison de Bruxelles quinze ans plus tard, le jour de l’an 1939.
L’enseignement à l’époque des Mérovingiens
Les écoles gallo-romaines se sont progressivement désorganisées, à mesure que les Francs ont étendu leur domination sur la Gaule. L’Evêque DE TOURS Grégoire (538 – 594) prend la mesure du recul de l’instruction. Il écrit que la pratique des belles lettres décline, voir disparaît des villes de la Gaule. Il ne subsiste bientôt plus qu’un nombre restreint d’érudits, souvent des clercs, qui sont capables de lire et d’écrire. La religion chrétienne à l’institution monastique. Des groupes d’hommes vivent isolés de la société, en appliquant des règles de vie stricte. Leur rôle est directement lié à l’étude et à la transcription des récits bibliques. Les monastères vont maintenir en occident des foyers de connaissances et d’enseignement.
Initialement, les écoles monastiques ne forment que des oblats (des enfants qui se destinent à être moines). Par la suite, des enfants « du siècle » vivant dans la société, futurs clercs, mais aussi laïcs, seront acceptés dans les abbayes pour y recevoir une instruction. Néanmoins, une véritable formation n’est toujours donnée qu’aux oblats. Mêmes les clercs ne reçoivent qu’une instruction limitée aux besoins nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
L’abbé Daemen est promu (Waremme – Liège)
En 1990, l’ancien directeur du Collège Saint-Louis de Waremme, l’abbé DAEMEN, est nommé vicaire épiscopal pour l’enseignement à Liège.