Travaux à l’église (Momalle)

En 1898, des travaux de restauration sont entrepris à l’église de Momalle. Le plafond de la nef en lattis est remplacé par une voûte en bardeaux, avec charpente apparente. Un porche d’entrée et une sacristie sont également réalisés.

Les plans et le cahier de charges sont réalisés par l’architecte liégeois FROMENT Hubert. Les travaux sont adjugés pour 41.000 francs à l’entreprise NYSSEN, de Herstal. Ce montant est pris en charge par la paroisse, avec un subside de l’Etat.

Une ferme de Berloz en 1905

En 1905, une ferme de la commune de Berloz se présente comme suit:

Etendue de l’exploitation

  • Terres de labour: 60 ha
  • Prairies: 11 ha
  • Vergers: 9 ha

Personnel familial

  • Le fermier, âgé de 52 ans
  • Sa soeur, âgée de 42 ans
  • Son frère, âgé de 40 ans

Personnel ouvrier

  • 4 ouvriers permanents. Ils gagnent en été 2 francs par jour et, en hiver, 1,5 franc par jour. Sur 300 jours ouvrables, ils travaillent 150 jours à la journée. Les 150 autres jours, ils travaillent en entreprise (récoltes, betteraves, battage, …) et se font ainsi un salaire approximatif de 3,50 francs par jour. Leur champ est labouré par le fermier, pour un montant de 20 francs par ans.

Domesticité

  • 3 domestiques et 1 vacher. Ils sont logés et nourris à la ferme. Ils gagnent chacun 400 francs par an.
  • 1 servante de ferme. Elle est logée et nourrie à la ferme. Elle gagne 300 francs par an.

La réparation des voiries coûte cher (Waremme)

Le 7 mars 1867, le Conseil Communal de Waremme constate, qu’en 1866, la voirie empierrée de la commune et les chemins de grande communication qui traversent son territoire, ont été fortement dégradés par:

  • le charroi des transports de briques nécessaires à la construction de la sucrerie « MOMMENS »;
  • par le transport des betteraves vers les sucreries de Waremme et des environs;
  • par le transport du charbon nécessaire au fonctionnement de ces entreprises .

 

La commune a supporté une augmentation des frais d’entretien des chemins empierrés et pavés de la commune pour un montant de 427,45 francs en 1865 et de 448, 63 francs en 1866. Cette augmentation étant causée par l’augmentation du charroi vers les sucreries de Waremme, le Conseil Communal décide de les taxer comme suit:

  • Sucrerie LAURENTY: 427, 45 francs pour 1865 et 348,63 francs pour 1866
  • Sucrerie MOMMENS: 100 francs pour 1866

Ces impositions prennent en considération les droits de péage payés par ces entreprises.

 

La commune a supporté une augmentation des frais d’entretien des chemins de grande communication traversant son territoire, pour un montant de 1.220,80 francs en 1865 et de 1.464,96 francs en 1866. Cette augmentation étant causée par l’augmentation du charroi vers les sucreries de la région, le Conseil Communal de Waremme décide de les taxer comme suit:

  • Sucrerie de Les Waleffes: 404 francs pour 1865 et 485 francs pour 1866
  • Sucrerie de Hollogne-sur-Geer: 816 francs pour 1865 et 980 francs pour 1866

Les Transports Coen (Waremme)

En 1954, l’entreprise de transport de bestiaux de COEN F. est installée au n° 4 de la rue du Marché, à Waremme.

François Loyaerts, plombier-zingueur (Waremme)

En 1954, LOYAERTS François exploite une entreprise de plomberie-zinguerie au n° 2 de la   rue du Tumulus, à Waremme. Il procède à des installations sanitaires.

La S.A. Industrie Agricole (Waremme)

Le 4 mai 1921, l’entreprise « ROBERTI – MARNEFFE », installée près de la gare de Waremme, devient la S.A. « Industrie Agricole ».

L’entreprise de charbon Pirlet-Pirotte (Remicourt)

En janvier 1941, l’entreprise de Charbons – Coke « Veuve J. PIRLET-PIROTTE » est installée à Remicourt.

Elle vend 1590 kilos de charbon à l’administration communale de Donceel, pour un montant de 670,80 francs.

L’Union Coopérative à la gare de Waremme

Le 8 novembre 1920, « L’Union Coopérative » reprend les bâtiments de l’entreprise BOXUS, à la gare de Waremme.

Le marchand Boxus (Waremme)

Le 2 juin 1903, l’entreprise de BOXUS Georges (?) dispose d’un quai de chargement particulier à la gare de Waremme.

L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)

En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).

Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.

écrémeuse mélotte

écrémeuse mélotte

Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.

Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.

En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.

La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre. 

Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.