Des Waremmiens soutiennent l’insurrection liégeoise

En 1830, JACQUES-HOUSSA et le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier, de Waremme, expédient 3 charrettes de blé et de pommes de terre, pour soutenir le mouvement insurrectionnel qui vient de prendre naissance à Liège.

Une pharmacie suscite des réactions (Remicourt)

En 1956, l’ouverture de la « Pharmacie du Peuple » à Remicourt provoque des réaction dans le village. Des lettres anonymes, signée  » Le Corbeau », sont envoyées à la Presse.

Essai du télégraphe sans fil (Belgique – France)

Fin avril 1910, un premier essai de télégraphe sans fil est effectué à la poste de l’Exposition Internationale de Bruxelles. Le président français FALLIERES Armand envoie un message au Roi ALBERT 1er.

Une chaudière pour le Baron (Waremme – Liège)

Le 29 août 1882, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS se fait envoyer à Waremme, par chemin de fer, une chaudière en fonte, 46 tuyaux de fonte, une chaise, des paniers, …, pour un poids total de 3300 kilos, de la société d’horticulteurs « L. JACOB-MAKOY & Cie » de Liège.

Photos de vedettes aux Variétés (Waremme)

En août 1957, le cinéma « Les Variétés », de Waremme, passe un accord avec la société « MERBOTEX », de Bruxelles, qui lui envoie des photos de vedettes avec de la publicité au dos, à distribuer aux clients du cinéma.

Naissance de Florent Stassart (Crisnée – Allemagne – Autriche)

Le 22 septembre 1917, STASSART Florent voit le jour à Crisnée. Ses parents sont STASSART Henri et SCHOEFS Marie-Jeanne. Il combattra durant la Deuxième Guerre Mondiale. Il sera prisonnier en Allemagne, puis au Stalag XVII B à Krams, en Autriche. Il sera ensuite envoyé en camp disciplinaire.

Sylvain Raymackers, prisonnier (Crisnée – France – Allemagne)

En mai 1940, RAYMACKERS Sylvain, de Crisnée, frère jumeau de RAYMACKERS Célestin, est fait prisonnier à Boulogne. Il sera envoyé au Stalag I A, à Königsberg, en Prusse orientale.

Georges-Joseph Lahaye, blessé et prisonnier (Crisnée – Allemagne)

Le 15 août 1914, le soldat LAHAYE Georges-Joseph, de Crisnée, est brûlé lors de l’explosion du Fort de Loncin. Il sera soigné à Liège, avant d’être envoyé en captivité en Allemagne.

Pierre Ferette écrit à ses parents (Celles – France)

Le 5 juillet 1810, FERETTE Pierre-Joseph, journalier à Celles, fusilier au 5ème Bataillon de la 1ère Compagnie du 32ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Paris:

« Mon très cher père et très chère mère,

En réponse à la vôtre datée du 30 mai dernier par laquelle j’ai eu la satisfaction d’apprendre que vous jouissiez d’une santé parfaite, espérant que la présente vous trouvera de même quoique de mon côté je me porte bien Dieu merci. Je souhaite une continuation parfaite de même qu’à vous tous, mon cher père.

C’est la seconde fois depuis peu mais l’argent que vous m’avez fait le plaisir de m’envoyer m’est arrivé avec votre lettre. Rien autre chose à vous marquer pour le présent que de vous faire mes compliments, de même qu’à ma mère et frères après vous avoir embrassé de tout mon cœur et désirant que Dieu nous donnera la grâce de nous revoir un jour.

Finissant la présente, je vous prie de faire mes compliments à M. HAMOIRE et à sa prétendue épouse et à toute sa famille. Vous leur direz de ma part que je leur souhaite toutes sortes de bonheur touchant leur mariage et que je me recommande à eux. Ce serait un effet de leur bonté que de m’envoyer un peu d’argent. Je leur serait infiniment obligé, je vous prie de faire mes compliments à M. GODECHAL et à sa famille et qu’il ait soin de me renvoyer ce qu’il m’a proposé et que je me recommande de sa personne. Je lui serai infiniment reconnaissant. Mes compliments à MARECHAL et à son épouse.

J’ai fini ma lettre en vous embrassant de tout mon coeur et suis pour la vie votre très humble et obéissant fils.

Mon père, je vous prie de faire mes compliments à HALAIN et à ses frères de la part de HALAIN François. Leur fils qui se porte bien et qu’il espère que la présente vous trouvera dans la même situation et qu’il fait ses compliments à ses oncles et tantes et à ses cousins, de même qu’à GOUGNAR Marie et que je les embrasse de tout mon cœur.

p.s.: je ne suis plus camarade de lit de FERETTE, mais je ne suis pas éloigné de lui. FERETTE couche avec un jeune homme de Thisnes. HALAIN a reçu une couronne et demie que son père lui a envoyée.

Son adresse dans le même bataillon et la même compagnie que moi.

Ecrivez-nous de suite.

Simon Bovy écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 12 novembre 1808, BOVY (BOUVIER ?) Simon, manoeuvre à Momalle, soldat au 4ème Bataillon de la 47ème Compagnie du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Belfort dans le département du Haut-Rhin:

« Mon cher père (remariage de la mère ?) et ma chère mère,

Comme le premier devoir d’un fils respectueux est de donner chaque jour aux personnes dont il a reçu l’être, les preuves les plus éclatantes de son obéissance et de son parfait attachement, c’est pourquoi, qu’aussitôt mon arrivée au régiment, je n’ai rien de plus empressé que de mettre la main à la plume et pour vous instruire du résultat de mon voyage qui s’est terminé d’une manière assez heureuse et vous réitérer les sentiments de mon entière soumission.

Agréez mon très cher père et ma très chère mère, toute l’étendue d’une affection qui ne se démentira jamais, et soyez persuadés que dans tous les temps et les lieux où je porterai mes pas, je conserverai à votre égard et à celui de ma famille en général, tout le dévouement que vous avez lieu d’exiger et d’attendre d’un fils parfaitement reconnaissant.

J’ai tout d’aimer à croire, Mon Cher Père et ma Chère Mère, qu’il en sera de même de vous envers moi, et qu’éloigné de vous, vous me ferez par vos lettres goûter à la douce consolation dont on a toujours besoin dans l’état militaire.

Veuillez, mon cher père et ma chère mère, assurer toutes les personnes qui me sont attachées par les liens sacrés du sang et de l’amitié de toute mon entière affection et particulièrement mon frère et ma soeur que j’embrasse amicalement de tout coeur.

J’attends avec impatience qu’il vous plaise m’accuser la réception de cette lettre et m’envoyer quelque peu d’argent si c’est une pure bonté de votre part, ayant éprouvé une route longue et pénible qui m’a dépourvu de tout ce que je possédais lors de mon départ. J’assure mon oncle et ma tante de mon souvenir respectueux et les prie de recevoir mes embrassements.

Adieu, portez-vous tous aussi bien que moi. C’est l’unique désir de celui qui ne cesse de former des voeux pour votre conservation, et qui vous prie d’être bien convaincus du parfait attachement avec lequel il a l’honneur d’être.

Mon Cher Père et ma Chère Mère,

Votre très humble et très obéissant serviteur et affectionné fils. »