L’église de Hodeige

Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés  par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.

Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.

La brasserie des Récollets (Waremme)

Vers 1638, la brasserie des Récollets est située à une certaine distance de l’église du couvent (à l’endroit qui sera occupé bien plus tard par l’atelier de l’imprimeur DETHISE Fernand). 

Elle est constituée de voûtes en plein cintre de 7 mètres sur 7, en petites briques d’un rouge vif. Le bâtiment est ceint de murs de 75 centimètres d’épaisseur. L’encadrement de l’entrée est en pierre de taille sculptée, avec au bas une ouverture permettant l’écoulement des eaux résiduaires de la brasserie.

Les donjons en Hesbaye

Au 12ème siècle, en Hesbaye, l’entrée des donjons est toujours surélevée. On y accède par une échelle ou un pont escamotable. Le premier étage est une pièce commune. Au niveau du sol se trouve une cave voûtée où sont entreposées les réserves. Elle n’a pas d’accès direct vers l’extérieur. Les murs de l’édifice sont épais (1m50 et plus), tandis que les ouvertures sont rares et réduites. Les dimensions varient fortement, en fonction de la richesse du seigneur du lieu. D’une manière générale, ces tours sont sombres et peu confortables. Parfois même, le seigneur ne dispose pas véritablement de pièces privées. A proximité de la tour se trouvent les dépendances agricoles et, dans certain cas, le logis habituel du châtelain qui, en dehors des périodes de danger, préfère une habitation moins austère.

Un donjon à Otrange

Au 12ème siècle, un puissant donjon en pierre de silex est construit à Otrange. L’épaisseur des murs atteint 1m80. Les ouvertures sont réduites.

Découverte d’un mégalithe (Oreye)

En 1943, le cultivateur LIBIOUL Joseph, de la rue de Saint-Trond à Oreye, et son ouvrier DEGREEF Hubert, déterrent un mégalithe dans la campagne d’Oreye, au lieu-dit « Bonneville ».

C’est une pierre en grès, haute de 1m70, large de 1m20 à sa base se retrécissant dans sa partie supérieure, d’une épaisseur de 25 à 30 centimètres. Son sommet est percé d’un trou.

Il s’agit d’un poteau indicateur place par les Celtes, au 5ème ou 6ème siècle ACN, pour indiquer une direction.

Cette pierre sera détruite, par ignorance ou manque d’intérêt.