Découverte d’une épée à Omal

En 1851, une « parazonium », épée courte avec poignée et fourreau en ivoire, est découverte à Omal. (Elle sera conservée aux Musées d’Art et d’Histoire de Bruxelles).

Mort de Louis de Bourbon (Liège – Chênée)

louis de bourbon prince-évêque de liège

louis de bourbon prince-évêque de liège

Le 30 août 1482, lors du Combat de Chênée, le Prince-Evêque de Liège DE BOURBON Louis se retrouve face à face avec DE LA MARCK Guillaume. Jeté à bas de son cheval par plusieurs coups d’épée, le prélat est achevé malgré ses supplications.

Note: Il n’est pas certain que DE LA MARCK Guillaume a tué l’Evêque de sa propre main. Mais il n’est pas exclu que la mort de DE BOURBON Louis, qui désirait manifestement en découdre avec le « Sanglier des Ardennes », résulte d’une forme de « combat singulier ».

Par cette victoire, DE LA MARCK Guillaume s’empare du pouvoir dans la Principauté de Liège. Il s’auto-proclame « Mambour ».

Les Allemands arrivent à Waremme

carabiniers cyclistes

Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.

Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE,  aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.

Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.

Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.

Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».

VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.

Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.

georges van espen

Mort de Guillaume de Longchamps (Waremme)

Le 15 août 1638, le sire DE LONGCHAMPS Guillaume (1) décède à Waremme. Il a été lieutenant (bailli ?) de Hesbaye pendant 50 ans. A son décès, il est âgé de 80 ans. Il était veuf de DE VANNES Jozinne (VANESSE), décédée en 1614.

Il a hérité de son père le domaine de Longchamps. Son fils et successeur est DE LONGCHAMPS Guillaume (2).

Il sera inhumé à Waremme. Une pierre commémorative sera placée dans l’église Saint-Pierre. Elle porte l’inscription suivante:

« ICY GISENT NOBLE ET GENEREUX S / GUILLAUME DE LONGCHAMPS EN SON TEMPS LIEUTENANT GENERAL DE LA HESBAYE LESPACE DE 50 ANS ET EAGE DE 80 ANS EST DECEDE DE CE MONDE LE 15 DAOUST LAN 1638 ET NOBLE ET VERTUEUSE DAMOISELLE IOZINNE DE / VANNES LEUR COMPAINGNE DECEDEE LAN 1614 le 7FEBVRE PRIES DIEU POUR LEUS AMES »

La dalle présente un médaillon armorié. Les armes complètes du défunt, avec un heaume taré de face, remplissent ce médaillon de forme ovale, formé d’une tresse et qui se prolonge dans un cartouche à rouleaux découpés, volutes et ferrures. Ce décor reçoit, tout en haut un masque, et en bas se lie à un autre cartouche, plus fortement découpé en volutes et sur lequel est gravée l’inscription.

Cette lâche structure est accostée de nombreux motifs, disposés les uns à côté des autres dans une ordonnance peu affirmée. Ce sont, tout en haut, un casque et les gants d’une armure, sur les côtés, deux fois quatre écus, accompagnés de listels en forme de S et qui, à eux seuls, se présentent plastiquement comme un motif. Ce sont, sous le médaillon, à gauche une armure de corps et à droite une épée et un bâton de commandement, enfin, sur les côtés, deux motifs (dont la signification est obscure) et u centre un petit cartouche avec une inscription (usée).

Mort de Jules César (Rome)

CESAR JulesLe 15 mars – 44 (ACN), lors des Ides de Mars, un groupe de 60 à 80 sénateurs romains conjurés décide de se débarrasser de CAESAR (CESAR) Caïus Julis (Jules), qui doit entamer à l’Est une compagne contre les Parthes et qui sera donc inatteignable pendant tout un temps.

Ne prenant pas au sérieux les mises en garde des devins, CESAR se rend donc à la Curie, siège du Sénat. Il prend place sur son siège d’or (juste à côté de la statue de POMPEE, son adversaire malheureux) et les conspirateurs se rassemblent près delui. Au moment de lui présenter une requête, l’un d’eux se saisit de ses jambes pour l’empêcher de bouger. CASCA Publius Servilius est le premier à frapper. CESAR recevra ensuite au moins 23 coups de poignards.

Les conspirateurs croient avoir réussi leur coup, mais ils ne pourront pas rallier la majorité des Romains. Dans les mois qui suivront, la plupart d’entre eux connaîtront une mort violente.

A l’issue de l’inévitable guerre civile qui s’installe, OCTAVE vainvra son dernier opposant, MARC ANTOINE, et sera sacré premier Empereur de Rome, sous le nom d’AUGUSTE.