Martin Charlier, commandant d’escadrille (Momalle – Belgique)

En mai 1940, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, le capitaine-aviateur CHARLIER Martin, natif de Momalle et résidant à Fexhe-le-Haut-Clocher depuis son mariage, commande une des deux escadrilles de « Hawker Hurricane », l’avion le plus performant de la flotte aérienne belge.

Guillaume Baus, mobilisé (Waremme – Belgique)

Le 10 mai 1940, en pleine nuit, le Waremmien BAUS Guillaume, volontaire de carrière, est informé par une estafette motocycliste, qu’il doit rejoindre au plus tôt son casernement. Il fait partie du personnel de maintenance de la 11ème Escadrille du 6ème Groupe du Ier Régiment d’Aéronautique.

Joseph Kinet est promu (Lantremange – Grande-Bretagne)

Le 12 octobre 1943, KINET Joseph, originaire de Lantremange, est affecté à une escadrille à grand rayon d’action. Il reçoit le grade de « Pilot Officer » de la Royal Air Force (RAF). Il totalisera 35 missions offensives au-dessus de l’Allemagne, de la Hollande, de la Norvège et du Danemark.

Un aérodrome à Waremme

Le 12 mai 1940, Waremme a même « l’honneur » d’avoir son aérodrome. Une escadrille de reconnaissance allemande vient s’installer dans un champ longeant la Drève de Longchamps, à proximité du terrain de football. Le choix de cet emplacement est cependant très discutable, car décoller et atterrir à proximité des grands arbres de l’allée du château frise l’inconscience.

Les premiers monomoteurs biplaces d’observation allemands décollent de cette piste improvisée. Ils rentrent, criblés de trous. Les membres d’équipage, tués pendant ce vol, sont enterrés dans le Bois du Manège.

Les baraquements du stade de football servent de logement aux aviateurs et aux techniciens.

Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme

Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».

Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.

Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.