Il faudrait ouvrir une école moyenne (Waremme)

En 1850, dans son rapport au conseil provincial de Liège, le commissaire de l’arrondissement de Waremme, HALLET A., insiste sur la nécessité de créer dans cette localité une école moyenne. Plus de 300 élèves, dont environ 50 étrangers à la commune, fréquentent l’école communale de Waremme. L’arrondissement est entièrement dépourvu d’établissement d’instruction moyenne. Une bonne école professionnelle y réunirait aussi toutes les conditions de succès. Les intérêts de la Hesbaie militent également très puissamment en faveur de l’institution de cours agricoles à Waremme. L’enseignement pratique se ferait dans une des grandes fermes de la localité.

Ouverture de la rue de la Station (Waremme)

En 1838, la rue de la station est créée au moment de l’ouverture de la ligne de Chemin de Fer. Dès le départ, c’est une artère essentiellement commerçante.

Les vieux Waremmiens considèrent ce quartier comme celui des « étrangers », car ce sont des familles non originaires de Waremme, pour la plupart, qui viennent y ouvrir boutique.

Il faut payer pour devenir bourgeois de Waremme

Le 26 mars 1767, le conseil privé du Prince-Evêque de Liège D’OUTRELMONT Charles émet un édit fixant le droit à payer par les étrangers et les surséants du pays qui veulent acquérir la bourgeoisie dans la ville de Waremme et défendant de choisir dans les hameaux de Mouhin et de Longchamps aucun assumé pour la magistrature, s’il n’est propriétaire permanent.

La population locale est prioritaire sur le marché de Waremme

Entre 1494 et 1560, lors du marché hebdomadaire du mardi, les « affoirains » (étrangers à la ville) ne peuvent procéder à leurs achats, avant que la population locale n’ait fini de s’approvisionner. La présence d’un bâton planté au milieu du marché matérialise cette interdiction. Il doit resté planté jusqu’à 9 heures du matin. Cette interdiction est appliquée sous peine d’amende ou de confiscation de la marchandise. Ce marché du mardi sera ensuite supprimé (date ?).