La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)

Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.

Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».

Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.

La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.

Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.

Joseph Wauters au Congo (Waremme)

En 1923, le Waremmien WAUTERS Joseph effectue un voyage au Congo belge pour un voyage de 3 mois. Il envoie régulièrement au journal « Le Peuple » des comptes-rendus, des études et des récits, qui seront ensuite réunis en brochure.

Joseph Wauters entre à l’université (Waremme – Liège)

En 1895, WAUTERS Joseph, qui termine brillamment sa rhétorique à l’Athénée Royal de Liège, s’inscrit à l’Université de Liège, en physique – chimie.

Durant les trajets en train pour assister aux cours, il côtoiera les ouvriers des villages de la région de Waremme, qui se rendent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois.

Hubert Krains à l’école communale (Waremme)

KRAINS Hubert

En 1868, KRAINS Hubert entre à l’Ecole Communale. Il y étudiera jusqu’en 1875.

Organisation de l’école à Waremme en 1635

En janvier 1635, le conseil de la ville de Waremme précise les règles d’organisation de l’école :

– Enseignement gratuit à tous les pauvres.

– Cours tous les jours de 8h à 11h et de 13h à 16h30.

– Le matin des jours de fête, le catéchisme est donné en français et en latin.

– Le mardi et le jeudi après-midi : congé.

L’enseignement est confié à un prêtre pédagogue, dont le salaire est tiré moitié de la mense des pauvres, moitié des revenus de l’Eglise. A ce titre, il est précisé qu’il « devra enseigner tous les pauvres qui se retrouveront à son école gratis … » Les cours se donnent de 8h à 11h et de 13h à 16h, avec congé les mardis et jeudis après-midi. « Item, les jours de fête et dimanches, devra enseigner du matin quelconque espace de temps à ses étudiants la catéchisme, aux plus expects celle en latin, et aux autres celle en français » et « chaque semaine, une leçon de chant grégorien. L’enseignant devra aussi recharger les élèves de retour chez eux, de ne pas vaquer à jeux mais d’étudier, et pour y facilement pourvoir, pourra commettre l’un des dits étudiants pour remarquer et accuser tous ceux qui, étant retournés de leur école, ne vaqueront à leurs études; comme aussi députer un pour accuser toutes pétulances, … qui se pourraient commettre par lesdits étudiants. »