Des Waremmiens reviennent

En juillet 1940, DUCHATEAU Jules, BOVY Georges, LONGREE Jean, PARATE Léon et POELMANS René, dit « Foufou », reviennent à Waremme, de leur exil en France.

Le gouvernement belge derrière de Gaulle (France)

Le 3 octobre 1941, le gouvernement belge, réfugié à Londres, présidé par PIERLOT Hubert, est un des premiers à reconnaître le général DE GAULLE Charles comme chef de la France libre.

Mort d’Albert de Ligne (Waremme)

albert de ligne

albert de ligne

En 1674, DE LIGNE Albert décède en exil à (Madrid). Il a été avoué de Waremme.

Wathieu d’Athin, exilé (Liège)

En janvier 1430, D’ATHIN Wathieu est exilé de la Principauté de Liège.

Il a été bourgmestre de Liège en 1404, 1416 et 1417. Seigneur de grande autorité, il a gouverné la pays et la Cité à sa guise. Son despotisme a entraîné sa chute.

Smits et Tondu de retour (Liège)

En octobre 1789, les auteurs du « Journal Général de l’Europe, en exil, SMITS Jean-Joseph et TONDU Pierre-Henri-Marie, dit « Lebrun », rentrent à Liège. Ils y resteront jusqu’à l’été 1790.

Les rédacteurs du Journal Général de l’Europe en exil (Liège – Maastricht)

En juin 1787, le « Journal Général de l’Europe » est proscrit dans la Principauté de Liège. Ses auteurs, SMITS Jean-Joseph et TONDU Pierre-Henri-Marie, dit « Lebrun », se réfugient à Maestricht. Ils y resteront jusqu’en janvier 1788.

Le « rapport Blumenthal » (Congo – Afrique du sud – Suisse)

Le 20 avril 1982, BLUMENTHAL Erwin, qui avait été envoyé au Zaïre par le FMI et la Banque Mondiale pour redresser les finances du pays, et qui avait dû fuir le pays l’année suivante en raison des menaces dont il faisait l’objet, rédige un rapport accablant.

Cette étude confidentielle, est rédigée après un long entretien, daté du 18 mars 1982, avec l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa, en exil. Elle dénonce le système de corruption généralisée en vigueur au Zaïre, sous ses aspects les plus sordides et malfaisants, l’absence de contrôle des fraudes et la difficulté, voir l’impossibilité, qu’auront les nombreux créanciers internationaux du Zaïre de récupérer leurs fonds.

BLUMENTHAL Erwin cite un rapport parlementaire qui dresse la liste des prélèvements effectués par le président MOBUTU et sa famille sur la banque du Zaïre: plus de 3,6 milliards de francs belges, de 1977 à 1979. Il ne s’agit que de la partie visible des prélèvements. Pendant cette période, MOBUTU a fait expédier clandestinement en Afrique du Sud des avions-cargos chargés de fûts de cobalt, et commercialisés par PHILBRO. L’argent ainsi perçu a été directement versé sur un compte numéroté de MOBUTU en Suisse. Des trains entiers de lingots de cuivre et de zinc ont été expédiés, hors comptabilité de la GECAMINES. Chacune des ces expéditions pouvait représenter jusqu’à un demi-milliards de franc belges. MOBUTU s’est aussi livré à des ventes clandestines de diamants et prélève aussi une part sur les ventes officielles des joyaux.

Après avoir dressé la liste des biens immobiliers de MOBUTU en Europe et mentionné les sommes considérables administrées en Suisse avec l’appui de l’ancien président de la Confédération, CELIO Nelio, BLUMENTHAL évalue la fortune du dictateur zaïrois à 4 milliards de dollars.

BLUMENTHAL ajoute que MOBUTU compte de nombreuses complicités dans les classes politiques occidentales, justifiant bien des indulgences à son égard

Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837

« …  DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.

De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.

A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.

Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.

Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.

Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …

Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »

Hubert Pierlot appelle les Belges à la Résistance (Belgique – Grande-Bretagne)

hubert pierlot

hubert pierlot

Le 2 juillet 1942, le Premier Ministre Belge, PIERLOT Hubert, en exil à Londres, appelle les Belges à défendre leur pays.

Mort de la Reine Marie-Henriette (Belgique – Spa)

reine marie-henriette

reine marie-henriette

Le 19 septembre 1902, la Reine des Belges, MARIE-HENRIETTE, épouse du Roi LEOPOLD II, décède à Spa à l’âge de 65 ans. Elle s’y était volontairement exilée. Elle vivait dans la solitude depuis plusieurs années, délaissée par le Roi et par ses filles.

Sa dépouille sera ramenée à Bruxelles par le Chemin de fer et transitera par la gare de Remicourt. Le personnel, rassemblé sur le quai, lui rendra hommage.