En mai (?) 1940, devant l’invasion allemande, des habitants de Remicourt prennent la route pour la France, notamment:
Dès 1910, l’exode rural est très important en Hesbaye. Il a plusieurs causes:
A l’été 1940, les gendarmes de Waremme enquêtent sur le vandalisme et les vols qui ont été commis dans les habitations de ceux qui ont fui la ville devant l’arrivée des Allemands, en mai 1940. Il apparaît que ceux-ci ne sont pas les seuls responsables !
Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de la Porte de Liège à Waremme, après avoir fui avec sa famille devant l’arrivée des Allemands, l’agent commercial RENWART Adolphe, constate que la porte d’entrée a été fracturée, que le linge et tous les objets de valeur ont été emportés.
Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …, tout a disparu.
Le (?), au retour de son exil en France, BOTTY Gilbert constate que sa maison a été saccagée et que des biens ont été volés, pour un montant qu’il estime à plus de 3.000 francs. Il en veut au bourgmestre, à l’administration communale de Waremme et à son délégué, le courtier en grains de l’avenue des Tilleuls (qui deviendra plus tard l’avenue Guillaume Joachim), PAQUAY Emmanuel, d’avoir introduit illicitement les Allemands dans sa demeure.
Le 11 mai 1940, NAVEAU Lucie et sa vieille Maman quittent leur maison de la rue de la Porte de Liège (qui deviendra plus tard l’avenue Edmond Leburton), à Waremme, et embarquent dans la Renault « Juvaquatre » de Lucie. Elles partent vers la France en emmenant le notaire SENY Léon et sa famille.
Le 11 mai 1940, le Waremmien GANSER Gaston, qui habite au n° 38 de la rue de la Porte de Liège, fuit Waremme devant l’arrivée des Allemands. Il laisse à Waremme son épouse LHOEST Pauline et son fils GANSER André.
Le 11 mai 1940, le pharmacien de Waremme, GIELEN Jean, fuit la ville en voiture pour gagner la France. Il fait arrêt chez son frère, le fermier GIELEN Alphonse, rue des Quatre Fermes à Bettincourt.
Le 11 mai 1940, le gendarme supplétif, COUCHANT Albert, quitte Waremme sur son vélo.