Léon Mossoux fuit Waremme

Le 11 mai 1940, le gendarme supplétif, MOSSOUX Léon, quitte Waremme sur son vélo.

Jean Robert fuit Waremme

Le 11 mai 1940, ROBERT Jean fuit Waremme sur son vélo. Il est poêlier à la rue du Pont, à Waremme. Il est aussi gendarme supplétif.

Marcel Bronckaers fuit Waremme

Le 11 mai 1940, BRONCKAERS Marcel quitte Waremme sur son vélo. Il est teinturier rue Joseph Wauters, à Waremme. Il est aussi gendarme supplétif.

Albert Pirson fuit Waremme

Le 11 mai 1940, PIRSON Albert quitte Waremme à vélo. Il exploite une quincaillerie rue de Huy à Waremme. Il est gendarme supplétif.

Jeanne Seret, directrice (Waremme)

Le 11 mai 1940, lors de sa fuite en France, SCHLUSMANS Joseph, le directeur de la clinique Joseph Wauters de Waremme située avenue Reine Astrid, confie la gestion de l’établissement à l’infirmière SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne ».

Des Waremmiens fuient la ville (Waremme)

Le 11 mai 1940, des Waremmiens fuient la ville à bord du camion « Renault » du marchand de charbon, JEANFILS Eugène (mobilisé):

  • (?) Anna, l’épouse du marchand
  • JEANFILS Edouard, leur fils
  • PAUWELS Joseph, boulanger
  • la famille LOMBART
  • la famille VRANCKEN
  • la famille HOUGARDY
  • SCHLUSMANS Gustave

Les Gilson fuient Waremme

Le 11 mai 1940, l’huissier de justice de Waremme, GILSON Georges, sa femme et sa fille, quittent la ville sur une moto Sarolea 350 cm3, pour se réfugier en France. Ils feront étape à Farciennes, chez les parents de GILSON Georges.

Des Waremmiens reviennent

En juillet 1940, DUCHATEAU Jules, BOVY Georges, LONGREE Jean, PARATE Léon et POELMANS René, dit « Foufou », reviennent à Waremme, de leur exil en France.

En mai 1940, c’est l’exode

En mai 1940, c’est l’exode vers la France.

Des gens de toute origine forment d’interminables cortèges où figurent deux millions de Belges. Chez nous, comme en France, les autorités locales n’ont pas été les dernières à partir. Dans les services publics, c’est la débâcle. D’où, sur les routes, un enchevêtrement de chariots, de voitures, de camions et de charrettes. Des milliers de personnes à vélo ou à pied se pressent, en files, puis en groupes, porteuses de gros baluchons, plus, ceux qui poussent des landaus ou qui conduisent leur bétail. Seuls les cyclistes avancent assez facilement.

Sur chaque route, à chaque instant, le danger rôde. On s’écarte de l’horreur pour la retrouver plus loin, tombant de la poêle dans la braise. Les évacués tardent à comprendre que le feu tue. Et au début, ils se contentent de crier. C’est une suite de combats aériens et de tirs d’artillerie, une sarabande de feu, de pierres et de verre brisé. Beaucoup de familles sont démembrées par la panique causée par les vols en rase-mottes. Le feulement des bombes succède au fracas des mitrailleuses. L’attaque de « tout ce qui bouge » s’explique par le mélange sur les routes de civils et de militaires.

Sans compter les fous, qu’il est impossible de distinguer, ceux qui veulent abuser des femmes seules. Il y a aussi des bandes de pillards, d’évadés de pénitencier, parfaitement organisées. Des « petits malins » s’approchent d’un village en criant : « Les Boches arrivent ! » et pillent après le départ des habitants. Ce sont les réfugiés que l’on accuse…

Dans la masse « molle et folle », la mort frappe des anonymes. C’est à peine si on prend le temps de les enterrer et de planter des croix sur leur tombe. Mais on fusille aussi et on assomme à tort et à travers. Les religieuses, les curés, les Belges sont des suspects privilégiés. Le parachutiste est ensoutané : telle est l’obsession des anciens combattants jouant aux gardes civiques. De braves gens, hébétés ou énervés, qui ne peuvent donner les bonnes réponses aux questions, sont exécutés, sans procès, par d’autres braves gens apeurés.

Et partout, en déroute, des bidasses blancs de poussière, vêtus de loques, bardés de musettes. Sur toutes les lèvres, un mot, la clé de cette tragédie : trahison. Ils sont trahis ! Cela explique tout, c’est l’absolution. Et dans tous les cœurs, le chauvinisme le plus pur.

Les usines Moës continuent à tourner à Waremme

Vers le 16 juin 1940, les usines « MOES » de Waremme rouvrent leurs portes. MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul, administrateurs-directeurs, ont suivi l’exode en mai.

L’occupant oblige SALMON Joseph, le comptable de la firme, d’embaucher, sous peine de mettre l’affaire sous séquestre. La Banque Générale est forcée d’avancer les fonds.

MOES Edouard et MOES Paul étant rentrés, l’usinage des pièces brutes en stock continue, ainsi que celles en commande chez les différents fournisseurs, mais il ne s’agit pas de monter des moteurs en ordre de marche !