Portrait d’Alfred-Dieudonné Ancion-Jamar

En août 1886, le journal « Le Patriote Illustré », à tendance catholique, publie le portrait de ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné, récemment élu à la Chambre des Représentants dans l’arrondissement de Waremme.

Il est âgé de 46 ans. Sa figure dépeint bien son caractère, dont le côté dominant est l’énergie et la persévérance. Après avoir conquis, avec la plus grande distinction, le diplôme d’ingénieur des mines et celui des arts et manufactures, il continua avec son frère l’exploitation de la fabrique d’armes que son père et son grand-père avaient fondée. Il devint alors juge au Tribunal de Commerce de Liège, puis fut le président de la collectivité des fabricants d’armes liégeois à l’Exposition de Vienne et enfin fut nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold à l’âge de 34 ans. En 1873, il laissa son frère continuer seul l’industrie des armes pour s’adonner exclusivement à l’agriculture et à la fabrication du sucre.

C’est pourtant dans la politique que ANCION-JAMAR a donné des preuves de l’énergie et de la persévérance qui le caractérisent. A son entrée au Conseil Provincial, il prit immédiatement une place importante dans les discussions de cette assemblée et s’y distingua en maintes circonstances. En 1876, il fut l’un des principaux fondateurs de la nouvelle Association Conservatrice deWaremme, et se mit alors à la tête des partisans catholiques de l’arrondissement. Il se présente au scrutin en 1878, 1880 et 1882. En 1878, les Libéraux annulent 9 bulletins portant son nom et parviennent à l’écarter. En 1880, ils raient d’un coup le vote de 32 curés et ANCION-JAMAR échoue à 16 voix seulement.

Le maître-autel de l’église (Hodeige)

En 1906, le maître-autel de l’église rénovée de Hodeige comprend 3 marches et 1 massif (2m50 de long) en pierre, construit pour recevoir l’antependium liturgique, variant selon les fêtes. Le gradin, le tabernacle et l’exposition sont en cuivre.

Une galerie à crêtage ouvragé, supportée par 4 colonnettes, surmontées elles-mêmes de couronnes de lumière, le tout également en cuivre, entoure l’autel derrière et sur les côtés. Cette galerie porte de distance en distance des bobêches et sert de porte-courtines.

L’autel sera complet et répondra à toutes les exigences de la liturgie lorsqu’il sera abrité par un dais en étoffe suspendu à la voûte.

Cette belle pièce, avec 6 chandeliers reproduisant un modèle ancien, sort des ateliers DEHIN Jos. et Frères, à Liège.

(Deux autels du même genre, mais plus simples et en chêne sculpté, seront placés dans les bras du transept)

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Exposition L’Ecole Autrefois (Remicourt)

En 1992, l’exposition thématique « L’Ecole Autrefois » est organisée au Musée de la Hesbaye, à Remicourt.

Les expositions du Cercle Folklorique et Historique (Remicourt)

En 1968, le « Cercle Folklorique et Historique de Remicourt et Environs » présente ses expositions au cercle paroissial du village.

Exposition L’Ancien Remicourt

Vers 1958 (?), LEUNEN Alphonse et SEVENANTS Paul réunissent des objets naguère couramment utilisés et les présenteront au public dans le cadre d’une exposition intitulée « L’Ancien Remicourt », en novembre 1960, dans la petite salle du café GAUNE.

Les élèves à l’Exposition (Remicourt – Liège)

En 1939, les élèves des écoles primaires de Remicourt visitent « L’Exposition de l’Eau » à Liège.

Indemnité pour le personnel « Mélotte » (Remicourt – Gand)

En 1913, les membres du personnel des usines « MELOTTE » de Remicourt reçoivent une indemnité de 10 francs pour leur permettre d’aller visiter le pavillon de l’entreprise à l’Exposition de Gand.

Exposition « 1940 – 1945: l’Occupation » (Waremme)

Du 12 au 24 novembre 2001, le Centre Culturel de Waremme organise l’exposition intitulée « 1940 – 1945 : l’Occupation – propagande, menaces, exécutions ».

LOWETTE José en rédige le fascicule.

L’acte d’érection du couvent (Waremme)

En 1952, l’acte autorisant la construction du couvent des Récollets, daté du 12 octobre 1624, est exposé à l’Hôtel de Ville de Waremme.

Il précise qu’il sera construit à l’emplacement de l’hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ceux-ci doivent rester affectés à leur destination primitive.