Travaux à l’église (Thys)

En 1923 – 1924, une porte d’entrée est aménagée dans la façade de la tour de l’église Saint-Pierre de Thys. Le plafond plat des nefs est arraché et remplacé par des voûtes semblables à celles du choeur.

Commémoration de Léonard Lacroix (Hollogne-sur-Geer – Allemagne)

Le 20 mai 1946, une pierre commémorative, à la mémoire de LACROIX Léonard, déporté pour travailler en Allemagne et décédé dans un bombardement à Regenburg à l’âge de 23 ans, est inaugurée sur la façade de l’école communale de Hollogne-sur-Geer. Une rue du village portera son nom.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

La maison de Renson Dengis (Oreye)

Le 10 mai 1940, la maison de DENGIS Renson, à Oreye, est touchée par erreur par un obus tiré par un char français, qui voulait atteindre les troupes allemandes, dissimulées dans la campagne de Horpmael, se dirigeant vers Ramkin pour engager le combat.

La façade et l’intérieur de la maison sont gravement endommagés. La famille, indemne, décide d’abandonner l’habitation et de s’enfuir par l’arrière, à travers champs.

Plaque commémorative à Remicourt

Le 4 mai 1919, le conseil communal de Remicourt décide de réaliser une plaque commémorative en l’honneur des citoyens du village morts pour la Patrie. Y figurent:

  • DARTIENNE François, tombé au Champ d’Honneur
  • HUTOIS Joseph, tombé au Champ d’Honneur
  • DECHAMPS Henri, mort en captivité
  • DELCOMMUNE Raymond, mort en captivité

Cette plaque de marbre blanc sera placée sur la façade de la morgue, à droite de la porte d’entrée.

Il y aura une pierre commémorative à Hodeige

En 1919, le conseil communal de Hodeige décide d’allouer 50 francs à chacun des 24 soldats de la commune et de faire réaliser une pierre commémorative, qui sera apposée sur la façade de la maison communale.

Transformation du château (Donceel)

En 1910, la façade vers le parc du château de Donceel est transformée par l’architecte JAMAR Edmond. Il ajoute une grande annexe vitrée au rez-de-chaussée.

Nouveaux bâtiment chez les soeurs (Waremme)

En 1925, la congrégation des Filles de la Croix de Waremme fait construire une petite bâtisse, près de la prairie. Elle comprend une étable voutée, un fenil, une porcherie, une pièce avec cheminée pour la cuisson de la nourriture du bétail.

La façade donne sur le jardin et présente une niche, réservée à la statue de Saint-Benoit.

Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur STAS François, de Bergilers.

Maison classée (Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 30 juin 1987, la façade principale et les toitures de la maison située au n° 22 de la Grand-Route, à Fexhe-le-Haut-Clocher, sont classées.