Ouverture d’Avévé (Oreye)

En mars (août ?) 2014, le magasin « Avévé – Mathelia » ouvre ses portes au n° 120 de la Grand’Route à Oreye:

  • Aliments pour animaux
  • Boulangerie maison (gamme de farines et autres ingrédients)
  • Jardin

Le gérant est CLOESEN Alain.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Relief for Belgium (Crisnée)

En 1917, le conseil communal de Crisnée décide que la consommation journalière de farine américaine, provenant de « Relief for Belgium » ne pourra dépasser 325 grammes par habitant

Quelques prix à Crisnée

En 1888, quelques prix à Crisnée:

  • 5 kilos de café: 14 francs
  • la saillie de 2 truies: 1 franc
  • 300 kilos de pommes de terre: 18 francs
  • 4 kilos de fleur de farine: 1 franc 28
  • 1 veau: 40 francs 50
  • la saillie d’une vache: 1 franc
  • la saillie de 2 juments: 30 francs
  • 1 poulet: 0,80 franc
  • 1 demi carton d’oeufs: 0,75 franc
  • la rédaction d’une déclaration de succession: 15 francs
  • 1 relique de Notre-Dame de Lourdes: 2 francs
  • 2 messes: 4 francs
  • l’assurance-incendie d’une ferme: 26 francs 65

Naissance de Robert Hustings (Oreye)

Le 31 décembre 1877, HUSTINGS Robert voit le jour à Oreye. Il épousera BEAUDUIN Marie, native d’Ayeneux.

Il sera maçon, chauffeur-livreur au moulin d’Odeur, puis s’installera à son compte comme négociant en farines.

Mort de Guillemine Mans (Oreye)

Le 13 décembre 1956, MANS Guillemine décède à (?). Elle était native d’Oreye (?).

Elle a exploité une épicerie-quincaillerie à Oreye, en face de la ferme de DESART Léonce. Véritable « Petit Bazar », on y trouvait de tout:

  • Alimentation
  • Epices
  • Maïs
  • Farines logées dans de grandes boîtes métalliques demi-circulaires, débitées au poids au moyen d’épuisoirs
  • Tissus
  • Aunages
  • Articles de quincaillerie
  • Articles de serrurerie
  • Articles électriques

Les Magasins Melin Frères (Oreye)

En 1907, l’entreprise « Magasins MELIN Frères » est fondée par les frères MELIN Victor et MELIN Albert. Elle procède au séchage du grain, apporté par les fermiers pendant la moisson, et à son tamisage.

Elle vend également:

  • Du cocotier enrichi pour le bétail
  • De la farine pour porcs et veaux
  • De la pâtée pour volaille
  • Des tourteaux d’arachides et de lin

Des Résistants transportent de la farine (Oreye – Crisnée)

Le 22 mars 1944, les Résistants LEBURTON Albert, dit « Boldje », d’Oreye, BASTIN Charles, gendarme à la brigade d’Oreye et MOYSE Louis, chauffeur de camion à la Raffinerie d’Oreye, sont chargés par BAILLY Joseph (chef de leur section de Résistants), de faire parvenir 3.000 kg de farine, venant du moulin de Ville-en-Hesbaye, à la boulangerie HENNEMANN  à Crisnée. 

Cette farine doit servir à confectionner du pain pour ravitailler les réfractaires de la région, l’Armée Secrète et les nécessiteux du village.

Ils sont arrêtés par les Feldgendarmes allemands, torturés et incarcérés.

Naissance de Guillemine Mans (Oreye)

Le 10 février 1877, MANS Guillemine voit le jour à Oreye. Ses parents sont MANS Joseph-Guillaume et RUTTEN Anne-Marie-Sidonie. Elle restera célibataire.

Elle exploitera une épicerie-quincaillerie à Oreye, en face de la ferme de DESART Léonce. Véritable « Petit Bazar », on y trouvera de tout:

  • Alimentation
  • Epices
  • Maïs
  • Farines logées dans de grandes boîtes métalliques demi-circulaires, débitées au poids au moyen d’épuisoirs
  • Tissus
  • Aunages
  • Articles de quincaillerie
  • Articles de serrurerie
  • Articles électriques