En janvier 1940, LOMBART (?) est marchand de denrées coloniales, rue Stanislas Fleussu à Waremme. Il vend du café, du riz, de la farine, du sucre, du sel, …
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La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)
Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …, tout a disparu.
L’Union Coopérative (Waremme)
En juin 1944, les entrepôts de l’Union Coopérative ont un raccordement direct à la gare de Waremme. Elle dispose également d’un petit quai pour réceptionner les arrivages de farines, destinées à sa boulangerie.
La boulangerie « Eliane » (Remicourt – Statte)
En mai 2015, la boulangerie-pâtisserie « Eliane » est installée au n° 1 de la rue de la Résistance à Remicourt. La farine qu’elle utilise provient du Moulin de Statte. Elle est exploitée par DENEUKER Henri.
Le rationnement se durcit (Waremme)
Le 30 janvier 1915, face à la dégradation de la situation, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, prend un nouvel arrêté stipulant qu’à partir du 1er février, la population ne pourra obtenir que 225 grammes de farine ou 300 grammes de pain, par personne et par jour.
Le pain doit rester à Waremme
Le 11 septembre 1914, le bourgmestre de Waremme Faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, prend un arrêté interdisant l’exportation de pain et de farine hors de la commune.
Toute denrée transportée de manière illicite sera saisie au profit du Comité local de Secours.
Le prix du pain est fixé à 30 centimes le kilo.
L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque
Le 10 août 1624, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.
- La plus grande part des dîmes est dur au chapitre de Saint-Lambert et la plus petite à celui de Saint-Paul.
- Les percepteurs de la dîme pour le chapitre de Saint-Paul sont BODEN Guillaume, BOUX Dieudonné et BOUX Jean-Bauduin.
- Le curé est FROIDBISE Guillaume.
- Le curé n’a pas de maison pastorale.
- L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation (le droit de nommé le titulaire ou recteur) du chapitre de Saint-Paul.
- Les recteurs de l’autel de Sainte-Marie Majeure sont LAMPSON Nicolas et le Doyen de Saint-Denis.
- Il y a deux messes castrales à l’autel de Sainte-Marie Majeure et à l’autel de Sainte-Marie Mineure, dont chacune a son propre officiant.
- L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
- L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne.
- Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes. On doit y dire une messe hebdomadaire.
- Les bénéfices de l’autel de Sainte-Anne s’élèvent à 10 muids d’épeautre.
- Le Recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes.
- L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
- L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
- Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est MOTTA Guillaume. On y célèbre une messe tous les 15 jours.
- Les revenus de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges sont de 4 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
- Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est le chanoine de Saint-Paul, DECHAMP N.
- DELPORTE Nicolas célèbre une messe hebdomadaire à l’autel de Sainte-Madeleine.
- Les bénéfices de l’autel de Sainte-Madeleine sont de 12 muids de farine.
- Le Recteur de la Marguillerie est DELPORTE Nicolas, résident.
- La toiture de la nef, son plafond et celui du choeur nécessitent des réparations.
- Les tentures du maître-autel sont à la charge du chapitre de Saint-Paul.
- La lampe du Saint-Sacrement brûle toute la journée, sur le compte de la Fabrique d’église, qui n’a pas les moyens de soutenir cette dépense.
- Il y a deux autels, l’un à droite du choeur, qui est au bénéfice de Sainte-Marie Majeure, de Sainte-Marie Mineure et des Douze Pacificateurs; l’autre à gauche, qui est au bénéfice de Saint-Nicolas, de Sainte-Anne, de Sainte-Catherine et Saint-Georges, de Sainte-Madeleine.
- Il n’y a pas de registre des confirmations.
- Les fonts baptismaux sont normaux, avec une solide fermeture.
- Le curé se plaint que la cloche banale soit trop souvent sonnée aux enterrements, sans se soucier du rang ou de la distinction.
- A la Mense des Pauvres, on reproche la répartition imméritée et non intégrale des biens du Saint-Esprit.
- La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque.
- La dîme principale ne paie rien au maître-autel.
La meunerie dans la région de Waremme
Vers 1912, il y a deux types de meuneries dans le canton de Waremme:
- La meunerie locale, de détail: Il y a 7 à 8 fermiers qui possèdent un moulin, conjointement avec leur ferme. Il y en a 3 à vent et 4 à eau, le long du Geer. Leur matériel n’est pas très important: une meule ou deux, quelques tamis, … Le meunier gagne un salaire de 400 à 500 francs, en plus du logement et de la nourriture. C’est toujours un homme de confiance. Il est chargé d’aller de ferme en ferme, prendre le grain qu’il doit moudre et reconduire plus tard la farine et le son. Il tient la comptabilité.
- La grande meunerie ou minoterie: Il y a 4 grands moulins mécaniques, à Waremme, à Oleye, à Bergilers et à Limont. Ils travaillent sur de grandes quantités de grains. Leur clientèle se trouve dans les villes, les coopératives et à l’étranger. Un exemple des salaires versés dans un de ces moulins: chef (6 à 7 francs par jour); conducteur de moulin (4 à 6 francs par jour); machinistes et ouvriers (2,5 à 3 francs pour 14 heures); conducteurs de charrettes (7 à 8 francs pour 17 heures).
Les denrées alimentaires rationnées (Belgique – Allemagne)
Le 7 juin 1940, le Moniteur belge publie l’arrêté ministériel qui instaure le rationnement des denrées alimentaires imposé par l’occupant allemand.
La ration journalière maximum est fixée à :
- pain ou farine : 170 gr par jour
- café vert : 10 gr par jour
- féculents, semoule de céréales, gruau d’avoine : 20 gr par jour
- légumes secs : 20 gr par jour
- sucre : 30 gr par jour
- pommes de terre : 500 gr par jour
- savon : 20 gr par jour.
Des ersatz remplacent les produits originaux (Waremme)
En 1916, « ersatz », qui signifie produit de substitution, est un mot à la mode. Les ersatz remplacent tout : le savon se fait au moyen de terre glaise, le café de malt, les farines avec de la craie, le beurre est remplacé par des graisses industrielles, les conserves de viande proviennent de « produits » d’une origine indéfinissable, les bottines sont faites avec du linoleum, l’amidon avec du plâtre, …