La ferme en carré de Momelette

En 1981, la ferme en carré de Momelette est isolée au Sud du hameau. Cette imposante ferme du 18ème siècle, dont les bâtiments assez symétriques de brique et calcaire, couverts de bâtières de tuiles se rassemblent autour d’une cour carrée, entièrement pavée.

Le volume principal de ce quadrilatère est une longue aile à front de rue, au départ d’un soubassement en calcaire, qui se retrouve pour tous les bâtiments, percée en son centre d’un portail à arc cintré et claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique. Des écuries encadrent le portail, éclairées par de petites fenêtres récentes; côté cour, elles sont ouvertes par de hautes portes cintrées à clés entre deux oeils-de-boeuf, surmontées d’une baie gerbière.

Deux petits bâtiments de faible hauteur et en retrait, abritant une remise et une laiterie, marquent la transition entre les écuries et les murs de pignon de la grange et du logis.

Ce dernier, d’un niveau et demi, est divisé en cinq travées, qui forment un double corps. Un perron à double volée permet d’accéder à la porte à linteau droit et baie d’imposte, surmontée d’une grosse lucarne harpée et à épis. Des baies à traverses, défendues par des barreaux, éclairent le rez-de-chaussée. La façade arrière, donnant sur un vaste potager, est semblable, le pignon médian y étant percé de deux petites baies rectangulaires.

Des étables basses sous fenils, aux percements à linteau droit, prolongent le corps de logis vers la droite.

La grange en large occupe le côté Sud-Est du quadrilatère; elle a été réduite de moitié. On y accède par un portail surbaissé à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique.

A sa gauche, une petite porcherie s’ouvre par des portes jumelles cintrées, à clé et à encadrement écorné.

Le même type de porte, mais plus haute, se présente à droite du portail, permettant de pénétrer dans un pièce (brasserie ?), couverte de six voûtes d’arêtes en brique qui reposent sur deux colonnes polygonales en calcaire.

Enfin, face au portail d’entrée, l’aile Nord-Est abrite des étables couvertes de plafonds plats et de fenils percés de baies rectangulaires (plus récentes).

Le four à pain n’existe plus. Il se trouvait dans une annexe en dehors du quadrilatère.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

La ferme en carré de Hollogne-sur-Geer

En 1981, la vaste ferme en carré de Hollogne-sur-Geer rassemble autour d’une cour pavée des bâtiments de briques, couverts de tuiles pour la plupart.

Au Nord, un portail en anse à panier, harpé et doublé d’un rouleau de briques et surmonté d’une bâtière, abrite un pigeonnier.

Côté cour, de part et d’autre du porche, un poulailler et un bureau destiné à la comptabilité de la ferme se placent maintenant dans les logettes ouvertes par des arcs semblables à celui du porche, mais d’un niveau de moindre hauteur.

Face à l’entrée, un imposant logis à double corps de deux niveaux et demi et cinq travées, à l’allure d’une maison bourgeoise. Il donne sur l’arrière vers un vaste parc. De grandes fenêtres rectangulaires à linteau droit et encadrement de pierre de taille (type que l’on trouve pour tout l’ensemble) éclairent le logis.

Jouxtant l’habitation, à gauche, la partie réservée aux domestiques empiète partiellement sur la grange en double large qui forme le côté du quadrilatère.

A droite se trouve une sellerie qui communique avec l’écurie réservée aux chevaux de selle et avec la remise des voitures.

Dans le reste des bâtiments, sont réparties des étables et des écuries couvertes de voûtes de brique reposant sur des colonnes de pierre bleue ou de voussettes sur colonnes de fonte.

Un puits surmonté d’une pompe existe encore à proximité de la remise à voitures.

Enfin, à l’extérieur du quadrilatère, de chaque côté du porche, se greffent de doubles étables construites au milieu du 20ème siècle et prolongées par un mur de briques délimitant un passage charretier qui conduit au porche d’entrée.

La ferme en carré de Termogne

En 1981, la ferme en carré située à la sortie du hameau de Termogne est un important complexe en brique et calcaire, couvert de bâtières de tuile, groupé de façon irrégulière autour d’une cour et datant en majeure partie du 17ème siècle.

Au Sud-Est, un porche d’entrée à front de rue est percé d’un arc surbaissé sur piédroits à chaînage, protégés par des chasse-roues. Dans l’axe du porche, domine le volume du logis de deux niveaux, sur caves, et quatre travées. Sa façade est dotée de percements récents, tandis que l’arrière regardant un potager, garde les traces de baies anciennes, protégées par des barreaux.

A proximité du logis, isolé à l’angle Nord du quadrilatère, le fournil est aujourd’hui partiellement détruit.

La grange en long occupe l’angle Est du quadrilatère. Elle repose sur un soubassement de calcaire limité par un cordon en biseau et s’ouvre par un large portail cintré, doublé d’un rouleau de briques, sur piédroits à chaînage.

Couvertes de fenils, accessibles par de grandes baies gerbières rectangulaires, les étables sont percées de portes à linteau cintré, doublé d’un rouleau de briques, sur piédroits à chaînage, qui alternent avec des petites fenêtres sous arcquettes de décharge. Un bandeau de calcaire, placé au tiers de la hauteur des portes, court le long des murs, créant un motif horizontal qui rompt la monotonie de la brique. L’intérieur des étables a été réaménagé, mais l’une d’elles conserve des voûtes en briques qui retombent sur deux colonnes de pierre.

Le château et la ferme en carré de Saives

En 1981, le complexe de l’ancienne Seigneurie de Saives forme un vaste quadrilatère dont le beau château occupe le flanc Nord-Est. Il se dresse dans un cadre de prairies et de vergers.

En briques et pierres de taille sur soubassement de moellons limité par un cordon en biseau, les bâtiments agricoles sont couverts de bâtières à coyau et croupettes en ardoise et Eternit.

L’accès principal à la cour semi-pavée s’effectue par un passage charretier qui se confond avec l’entrée du château, marquée par une belle porte cintrée, entourée de bossages et surmontée d’une corniche saillante. Une pierre portant les armes des VAN DEN STEEN – MEAN orne le centre de cette porte.

Jouxtant l’imposant volume rectangulaire du château, deux petits bâtiments aux pignons débordants, sans doute destinés aux domestiques, amorçant le U des bâtiments agricoles, opèrent la transition entre ceux-ci et la partie seigneuriale.

Plus bas que le château, ces bâtiments agricoles sont divisés en deux niveaux et éclairés de deux larges fenêtres rectangulaires à croisée de pierre qui encadrent une porte à linteau droit.

Des portes charretières, en arc surbaissé, à claveaux passants un sur deux doublé d’un rouleau de briques sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues, s’ouvrent sur les prairies qui entourent la quadrilatère et terminent ces deux ailes. Il faut noter que des marques de pose sont visibles sur les claveaux des portes charretières.

Celles-ci se continuent par des étables couvertes de voussettes de briques et perçées à intervalles réguliers de portes, fenêtres et baies gerbières rectangulaires, à encadrement de pierre de taille.

Face au château, la grange en double-large domine la cour de son volume. Une porte saillante en dehors du quadrilatère la prolonge et forme une deuxième grange en long, divisée en deux nefs de quatre travées. Trois portes, en arc légèrement surbaissé, à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de briques, ouvrent les deux granges.

Une petite cour entourée de murs se greffe à l’extérieur du quadrilatère. A l’intérieur de celle-ci, quelques dépendances et un travail pour ferrer les chevaux.

Travaux à la ferme en carré de Saives

En 1797, SMAL B. effectue des travaux à la ferme en carré de la Seigneurie de Saives:

  • Il replace des fenêtres à la cuisine, à la chambre, au lavoir, aux trois pièces au-dessus de ceux-ci.
  • Il replace des portes à la bergerie, à l’écurie des poulains, à l’étable des vaches, à l’écurie des chevaux, à l’étable des cochons.
  • Il recouvre la grande porte de 18 pieds de planches.
  • Il raccomode les deux portes de la grange.

La ferme en carré de Celles

En 1981, la ferme en carré située Place Joseph Wauters à Celles, au centre du village, se trouve à proximité de l’église.

C’est un grand quadrilatère de brique et pierre bleue sur soubassement en moellons. Il est composé de bâtiments du 17ème, 18ème siècles (fortement remaniés) et du 19ème siècle, autour d’une cour semi-pavée.

L’entrée est à l’Ouest, sous un porche à plafond en bois avec portail harpé en anse à panier et frise dentée sous corniche, qui jouxte un imposant logis du 19ème siècle à double corps de trois niveaux divisés en cinq travées.

Le rez-de-chaussée sur soubassement de pierre bleue, rappelé par un cordon de même nature délimitant le premier étage, est percé de portes et fenêtres avec encadrement de pierre bleue et linteau déprimé en bas. La façade extérieure présente des chaînages harpés et une frise dentée sous bâtière à croupe.

A gauche de cette vaste demeure, subsiste l’ancien logis du 18ème siècle, plus bas, qui communique avec le potager et le verger. Fortement remaniés, ses deux niveaux sont percés de fenêtres à linteau droit et traverse qui se mêlent à des baies plus récentes. Un intéressant garde-manger en bois reste accroché à la façade, côté cour, sous le coyau et les blochets de la bâtière d’Eternit.

Fermant le côté droit du quadrilatère, la grange en long, datée de 1760 (clé sur le portail), est divisée en trois nefs de six travées sur des piliers carrés de brique et couverte d’une bâtière de tuiles à coyaux sur frise dentée. Elle a été agrandie ultérieurement vers l’avant, pour s’aligner sur le porche, comme l’indique les chaînages harpés encore visibles sur le mur dans la cour et l’ancien portail harpé en plein cintre qui survit à l’intérieur.

Des étables, fortement remaniées, aux percements à linteau droit et bâtières de tuile à coyau sur frise dentée, forment les deux autres côtés.

Deux passages charretiers harpés en anse de panier ouvrent le côté Sud, donnant accès aux prairies derrière la ferme. Un appentis de tuiles sur poteaux de bois, est adossé au revers de cette même partie, servant de remise pour le matériel.

En dehors du quadrilatère, derrière l’ancien logis, subsistent le fournil exhaussé et le puits carré.

La ferme en carré de Celles

En 1663, la ferme en carré située à Celles (à l’endroit qui portera bien plus tard le nom de Place Joseph Wauters) appartient à DE NEUFCOURT Anne-Marie. Elle proviendrait de DE SELLE Catherine. La propriétaire y fait procéder à d’importantes restaurations rendues nécessaires par les dégâts causés par les Lorrains.

Les bâtiments se composent d’un logis en briques et pierres de Namur, qui comprend une salle pavée, une cuisine, une petite chambre derrière la cuisine, le tout blanchi et éclairé par des fenêtres à croisée, munies de vitres et de barreaux. Deux escaliers mènent à la cave et au grenier.

Viennent s’y ajouter:

  • la demeure du censier près de l’entrée
  • la « lavanderie »
  • la « brassine avec fourt »
  • deux étables
  • un colombier
  • une petite grange
  • une grange avec une porte « joindante » à l’étable à vaches
  • une étable à brebis

Construction d’un château (Bleret)

Au 18ème siècle, un château, dit « La Pommeraie », est construit à Bleret. La façade est percée de nombreuses fenêtres, de dimension plutôt réduite, entourées de pierre de taille. Un bandeau de pierre continu relie les linteaux des fenêtres du deuxième étage.

Importants travaux au château (Otrange)

En 1962, le propriétaire du château d’Otrange, le Chevalier DE SCHAETZEN Jean, entreprend d’importants travaux de sauvegarde et d’aménagement. Un aile du 18ème siècle, en mauvais état, est supprimée. Le côté Sud est remanié, notamment par le percement de nouvelles fenêtres. Un soin tout particulier est donné à l’équilibre esthétique. Une partie des douves est comblée.