La râperie de Crisnée

Le 10 octobre 1924, la râperie de Crisnée est mise en fonction. Sa construction a été réalisée par l’entrepreneur LAMBOTTE, de Bas-Oha; la menuiserie par ROLET, de Liège; les portes et fenêtres par BOLLAND Henri.

Un V1 endommage l’église (Thys)

Le 23 décembre 1944, une bombe volante allemande V1 tombe dans la prairie DEFALLE à Thys et endommage gravement les toitures, les voûtes et les fenêtres de l’église Saint-Pierre, toute proche.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Bombe chez Théophile Marchal (Oreye)

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la queue d’une bombe volante allemande V1 atterrit dans la cour de la ferme de MARCHAL Théophile, à Oreye, occasionnant de nombreux dégâts à l’habitation. Les portes et les fenêtres volent en éclats. Mais il n’y a ni mort, ni blessé.

Restauration de l’église (Viemme)

En 1913, l’architecte GILKINET Marcel, de Waremme, confie la restauration des meneaux des 6 fenêtres de l’église de Viemme à DOLORIS Antoine, d’Etterbeek, la pose des nouveaux vitraux à GROSSE Louis de Bruges et la décoration picturale à MEUNIER Gustave de Hannut.

Dégâts à l’église (Viemme)

Le 5 septembre 1944, des soldats allemands occupent la place de l’église à Viemme et y font éclater des obus qui occasionnent des dégâts à la tour de l’église, au clocher, aux fenêtres et aux vitraux. 

Stéphane Chasseur, menuisier (Faimes)

En décembre 2017, la menuiserie de CHASSEUR Stéphane est installée au n° 5 de la rue Champignotte à Faimes. Elle a 40 ans d’expérience.

Elle est spécialisée en:

  • Installation de portes et fenêtres (en bois, PVC, aluminium, …)
  • Constructions et annexes en ossature bois

Le magasin de meubles Latour (Waremme)

En 1954, le magasin de meubles « LATOUR » est installé au n° 3 de l’avenue Emile Vandervelde, à Waremme. Il est également spécialisé dans les portes et fenêtres.

Les fenêtres « Abihome » (Omal)

En octobre 2013, la société de fabrication de fenêtres « Abihome » dispose d’un magasin au n° 39 de la Chaussée Romaine, à Omal.

Elle possède d’autres show-rooms à Bruxelles, Wavre et Namur.

Cette année, la société fête son 35ème anniversaire.

La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.

Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.