Des instructions pour la reprise de Waremme

Le 6 septembre 1944, REYNTENS Louis ordonne à NELIS Gaston, dit « Joseph », de prendre le contrôle de Waremme, avec un groupe de dix hommes et quatre gendarmes.

  • Il devra contrôler les points stratégiques: le carrefour du Centre, la centrale téléphonique, la gare, l’Hôtel de Ville, la gendarmerie.
  • Il devra veiller à rétablir les administrations telles qu’elles fonctionnaient le 10 mai 1940.
  • Il devra contenir tout désordre, spécialement les violences envers les collaborateurs (pour éviter le renouvellement de « l’Affaire Doyen »). Dans la mesure du possible, ceux-ci seront incarcérés à l’Hôtel de Ville, pour les mettre à l’abri des exactions.
  • Il devra prendre les dispositions nécessaires pour éviter le pillage des magasins et des habitations appartenant à ces collaborateurs.

LEBURTON Edmond désigne les hommes mis à la disposition de NELIS Gaston:

  • BOURS Jean
  • GODBILLE Maurice
  • HERCKENS Jules
  • LEJEUNE René
  • MISSOTTEN Hubert
  • MOUREAU Edmond
  • PAPY Justin
  • SAUWENS André
  • THOMAS Jean-Baptiste

Avant l’opération, le groupe va se cacher dans la ferme de DOUCET Jules.

Auguste Thysen, blessé (Waremme)

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, le machiniste THYSEN Auguste, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », est d’abord transporté à la ferme de DOUCET Jules, rue des Champs à Waremme. Il sera ensuite conduit à la Clinique Joseph Wauters.

Camille Lardinois, travailleur agricole (Waremme)

En 1944, LARDINOIS Camille travaille pour le fermier de Waremme, DOUCET Jules, une bonne partie de l’année. Mais pendant la campagne betteravière, il loue ses services à la râperie de Waremme.

Son épouse se prénomme Alice.

La ferme Doucet (Waremme)

En août 1944, la grosse ferme de DOUCET Jules est située rue des Champs à Waremme. Il y habite avec sa famille. Ils partagent le corps de logis avec la famille de son beau-frère, MORIA Edouard, marchand de chevaux. L’épouse de ce dernier se prénomme Marthe.

Il reste des bombes non explosées à Waremme

Le 3 octobre 1941, le bourgmestre de Waremme signale qu’il reste cinq bombes non explosées dans une pâture de la ferme Doucet, entre le chemin de fer et le chemin de Bovenistier. Bien que le service de récupération soit passé il y a environ un an, quatre de ces bombes, enfouies à trois ou quatre mètres de profondeur, sont encore là. La cinquième est en surface, entourée de fil de fer barbelé.

Les premières bombes tombent sur Waremme

Le 10 mai 1940, vers 10h30, au lieu-dit « A la Centrale » à Waremme (actuelle rue des Champs), des bombes sont larguées près de la ferme « Doucet ».