Les grosse fermes hors des remparts (Waremme)

En 1856, il y a une dizaine de grosses fermes en dehors des remparts de Waremme:

  • la ferme du Moulin, rue du Moulin
  • la ferme JACQUES, dans ce qui deviendra plus tard la rue Noé Jacques
  • la ferme JACQUES, dans ce qui deviendra plus tard la rue de Sélys-Longchamps
  • la ferme PIRARD, à Mouhin
  • la ferme COCHOUL, dans ce qui deviendra plus tard la rue Cochoul puis la rue Hubert Krains
  • la ferme TONGLET, rue de Petit-Axhe
  • la ferme SERA, rue de Petit-Axhe
  • la ferme de Froidebise
  • la ferme de la Tour, à Hartenge
  • la ferme WINAND, rue des Champs

Les grosses fermes de Waremme

En 1856, il y a 8 grosses fermes à l’intérieur des remparts de Waremme:

  • la ferme du Perron, rue de la Porte de Liège ou rue de Huy (qui deviendra plus tard l’avenue Edmond Leburton)
  • la ferme dal Basse, rue de la Porte de Liège (qui deviendra plus tard l’avenue Edmond Leburton)
  • la ferme RECUM, rue de la Porte de Liège (qui deviendra plus tard l’avenue Edmond Leburton)
  • la ferme dite « des Treize Toits », rue du Pont (dans la partie qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet)
  • la ferme DOTRENGE, rue du Pont (dans la partie qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet)
  • la ferme JACQUES, rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters)

Jeneffe en 1801

En 1801, la superficie de Jeneffe est de 53.000 ares et 13 milliares (?). La position est plate et unie. Son sol est assez bon et son climat des plus sain. Aucune rivière, aucun ruisseau ne passe dans la commune. Il n’existe aucun bois dans son étendue et le plus à proximité est éloigné de 2 myriamètres (?). Il y a un endroit appelé « A la Chaussée ». Cet endroit est ainsi appelé parce qu’en son milieu traverse la Chaussée Verte, c’est-à-dire un grand chemin élevé et assez fréquenté par les voyageurs du côté de Namur à Tongres (il s’agit d’une ancienne chaussée romaine). Cet endroit est composé de 2 fermes et 4 autres maisons situées au levant.

Les fermes de Waremme

En 1950, les fermes de l’arrondissement de Waremme:

  • de 1 à 5 ha: 1.543
  • de 5 à 10 ha: 1.125
  • de 10 à 20 ha: 668
  • de 20 à  50 ha: 215
  • de 50 à 100 ha: 91
  • de + de 100 ha: 17

Les fermes de Waremme

En 1895, les fermes de l’arrondissement de Waremme:

  • de 1 à 5 ha: 2.653
  • de 5 à 10 ha: 1.103
  • de 10 à 20 ha: 474
  • de 20 à  50 ha: 229
  • de 50 à 100 ha: 96
  • de + de 100 ha: 40

Les fermes de Waremme

En 1846, les fermes de l’arrondissement de Waremme:

  • de 1 à 5 ha: 2.368
  • de 5 à 10 ha: 620
  • de 10 à 20 ha: 383
  • de 20 à  50 ha: 280
  • de 50 à 100 ha: 135
  • de + de 100 ha: 28

Les fermes sous l’Ancien Régime (Waremme – Hesbaye)

Sous l’Ancien Régime, les fermes du canton de Waremme sont souvent tenues par des fermiers qui les reçoivent en bail d’abbayes, de chapitres ou de nobles. Elles sont quelquefois exploitées en faire-valoir direct par des paysans.

Modification des fermes (Waremme – Hesbaye)

Au 20ème siècle, l’évolution constante de la mécanisation aboutit à une transformation radicale de la structure des fermes dans le canton de Waremme. Les bâtiments anciens voient leurs installations transformées:

  • l’emploi du tracteur entraîne la suppression d’écuries;
  • l’emploi de la moissonneuse-batteuse qui effectue rapidement un travail qui, autrefois, durait tout l’hiver, favorise la reconversion de granges en étables.

Mécanisation de l’agriculture (Waremme – Hesbaye)

Après 1850, la mécanisation bouleverse les structures agricoles dans le canton de Waremme: moissonneuses, moissonneuses-lieuses, faneuses, batteuses, … facilitent les récoltes et permettent de réduire la main-d’œuvre nécessaire.

De plus, elle provoque des changements au niveau des fermes, avec la suppression des aires de battage, des manèges à battre, de certains hangars, …