Les Plaids Généraux à Hodeige

Appelé aussi « Assemblement des Manants », il a lieu en plein air, soit sur le pont jeté sur l’Yerne, non loin de l’église, soit sur le cimetière.

Ce pendant, à la fin de l’Ancien Régime, la coutume veut qu’il se tienne en la résidence d’un des deux bourgmestres. En hiver, la communauté y fait feu à ses frais.

La liste des manants présents à ces plaids est consignée dans le registre des délibérations. En cas d’empêchement, le manant doit faire connaître le motif de l’absence. Dans certains cas, la femme peut remplacer le mari.

En cas de scrutin lors de la réunion, on consigne au registre le nom des votants « pour » et « contre ».

Tragique méprise (Remicourt)

Le 8 août 1914 vers 13h., BRONCKART-NEYS Joseph et DELHALLE-MATHY Lambert, de Remicourt, sont sommés de s’arrêter près du Pont-Bonne, par quelques éclaireurs belges qui se déplacent dans le village pour intercepter les troupes allemandes qui y sont signalées.

BRONCKART Joseph prend peur et s’enfuit en courant. Les soldats belges, pensant qu’il s’agit d’un ennemi, ouvrent le feu. Mortellement touché, il succombera le lendemain matin.

Mort de Gérard Waelkens (Geer – Wortegem)

Le 12 mai 1940, le soldat du 15ème d’Artillerie, WAELKENS Gérard, de Wortegem, arrive à Geer en vélo, venant de Lens-Saint-Servais. Il tombe sur un détachement de l’armée allemande, qui ouvre immédiatement le feu. Il est mortellement blessé. Sa veuve est GOETHALS Aimée. Il sera inhumé à Waremme.

(La commune lui érigera un petit monument et donnera son nom à une de ses rues).

gérard waelkens - stèle

gérard waelkens – stèle

Incendie chez Léonce Desart (Oreye)

En 1913, la grange et les étables de la ferme de DESART Léonce, à Oreye, sont la proie des flammes, mais le corps de logis est épargné.

« Dj’Han l’nahi »

En (?), en Hesbaye, le fermier d’un village, qui termine en premier les travaux de moisson, fabrique un mannequin de paille, appelé « Dj’Han l’nahi » (Jean le fatigué), coiffé d’un chapeau de moissonneur, vêtu d’un sarrau, muni d’un râteau édenté, portant en bandoulière une besace et un bidon. Il va ensuite le planter dans le champs d’un voisin qui n’a pas encore terminé. Le mannequin passe ainsi des terres d’un agriculteur à celles d’un autre, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Le dernier cultivateur qui en hérite, doit payer à boire aux autres et à leurs ouvriers. Enfin, le mannequin est livré aux flammes dans la liesse générale.

Incendie à Celles

En 1672, la chapelle romane et 17 maisons du hameau de Celles sont détruites par le feu, lors de la guerre franco-hollandaise.

Incendie au presbytère (Momalle)

En 1661, le feu est volontairement bouté, de nuit, au presbytère de Momalle. La grange qui le jouxte est totalement détruite. La perception de la dîme en est peut-être le mobile.

Bibliothèque en feu (Louvain)

En 1914, la bibliothèque de l’Université Catholique de Louvain est la proie des flammes.

Incendie à Borlez

Le 2 février 2012, à Borlez, la maison de KINGEN Alain est détruite par le feu.

On grelotte en Hesbaye

Durant l’hiver 1941 – 1942, la ration de charbon, attribuée quotidiennement à chaque ménage hesbignon, est de 3 kilos. On allume donc le feu le plus tard possible et on se couche très tôt pour économiser le combustible.