Fortes chutes de neige (Fize-le-Marsal)

Le 24 décembre 1498, la neige tombe si dru à Fize-le-Marsal, pendant la messe de Minuit, que les fidèles éprouvent des difficultés à rentrer chez eux.

Les habitants dotent leur église (Hodeige)

En 1259, les fidèles de Hodeige dotent leur église de 9 bonniers de terre, qui doivent servir à l’usage du curé, ainsi que d’une rente annuelle de 4 muids d’épeautre. (Le bonnier étant calculé comme rapportant annuellement 3 muids, avec 9 bonniers, le curé aura donc un revenu annuel de 27 muids, plus 4 muids de rente annuelle, soit un total de 31 muids).

En outre, il percevra les oblations des fidèles et le « casuel » qui consiste dans la perception des droits d’étole à l’occasion de services religieux pour les défunts et les offrandes que l’on fait à l’occasion de la réception de certains sacrements ou d’autres cérémonies de l’Eglise.

Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Bénédiction de la nouvelle église (Remicourt)

Le 7 mai 1911, l’Evêque de Liège RUTTEN Martin-Hubert bénit la nouvelle église de Remicourt.

L’ameublement et l’équipement de l’église se sont fait par le transfert de certaines pièces de l’ancienne église, à savoir:

  • les 2 cloches du clocher
  • les 2 confessionnaux de Style Louis XVI
  • les statues en chêne de Saint-Roch et de la Sainte-Vierge, de Style Louis XIV
  • une toile de DEPREZ, représentant Saint-Jean-Baptiste, le patron de la paroisse

L’ornement sera progressivement complété et enrichi par les dons de fidèles.

La chapelle Notre-Dame de Lourdes (Crisnée)

En 1898, la famille MARNEFFE-COX N., de retour d’un pèlerinage à Lourdes, fait élever au bout de son jardin, près du pont de Crisnée, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes, en remerciement pour une guérison obtenue.

Le curé du village, l’abbé SIMONET Joseph, y célébrera les offices durant la construction de la nouvelle église. Un grand baraquement en planches, couvert, est ajouté à la chapelle pour mettre les fidèles à l’abri des intempéries.

Il y aura une nouvelle église à Crisnée

Le 12 novembre 1896, le Conseil Communal de Crisnée, sensible aux avertissements du curé du village, l’abbé PIRENNE Guillaume, et aux récriminations des fidèles, considère que la tour de l’église menace ruine, que l’édifice devient trop exigu en raison de l’augmentation de population, et décide qu’il est temps de construire une nouvelle église.

Les pratiquants de Ligney

En 1770, il n’y a pas d’église à Ligney. Les fidèles exercent leur culte à l’église de Darion.

Fréquentation de la chapelle (Saives)

En 1903, le Comte VAN DEN STEEN permet aux fidèles d’assister aux messes célébrées dans la chapelle « Notre-Dame » de Saives.

La chapelle incendiée (Saives)

En 1672, la chapelle « Notre-Dame » de Saives est incendiée par les troupes françaises et hollandaises. Elle est totalement détruite. Les fidèles du hameau se rendront à l’église de Celles ou à celle de Grand-Axhe.

Le toit de l’église perce (Waremme)

En 1712, l’église Saint-Pierre de Waremme est dans un tel état que les fidèles doivent la quitter lorsque la pluie se met à tomber pendant un office.