Le 22 juin 1423, DE CORSWAREM Arnould VI acquiert, devant la Cour Féodale de Looz, la « Salle de Curange », un fief de 10 bonniers garni d’une maison à Corswarem. Son père, DE CORSWAREM Arnould V est en vie.
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Vente de terres (Corswarem)
Le 28 février 1254, le chevalier DE CORSWAREM Guillaume vend à l’abbaye du Val-Notre-Dame un fief de 2 bonniers de terre arable situé à Corswarem.
Banneret
Au Moyen-Âge, lorsqu’un seigneur veut partir en guerre, il convoque le ban (ses vassaux) et s’il le faut l’arrière-ban (tous ceux qui possèdent un sous-fief dans sa seigneurie). Les vassaux ainsi réunis constitue sa « bannière ».
Le seigneur qui jouit du droit de lever ainsi ses vassaux porte de nom de « banneret ».
La cérémonie d’investiture
L’investiture est le terme de féodalité qui désigne l’acte par lequel le seigneur donne le fief au vassal. Cette cérémonie se fait en remettant à ce dernier une motte de terre couverte de gazon, une branche d’arbre ou une poignée de terre.
L’investiture des royaumes s’accorde ordinairement par le glaive.
L’investiture des provinces s’accorde ordinairement par l’étendard.
Le relief des fiefs
Faire relief ou relever un fief: l’héritier d’un homme de fief doit, endéans les 40 jours, après que le décès est venu à sa connaissance, relever le fief dont il hérite, payer des droits et le chambellage ou « Camerlinck-Ghelt ». Il dispose aussi de 40 jours pour apporter à son seigneur le dénombrement de son fief.
Si le propriétaire d’un fief, à quelque titre que ce soit, néglige d’en faire foi et hommage, et d’en opérer le relief, sans excuse légitime, il est sujet à poursuites devant la cour féodale.
Pour entrer en possession d’un fief, il y a 3 cérémonies essentielles:
- l’hommage
- la foi
- l’investiture
Jeneffe au Moyen-Age
Au Moyen-Age, le territoire de Jeneffe constitue une seigneurie relevant en fief de la cour féodale de Liège.
L’avouerie de Hodeige
La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.
Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:
- soit chaque année,
- soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
- soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier
De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.
L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.
Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.
Bauduin de Jeneffe, châtelain de Waremme
En 1227, le Prince-Evêque de Liège, D’EPPES Jean, remercie DE WAROUX DE LEXHY DE GENEFFE (DE JENEFFE) Bauduin, dit « Le Vieux », pour la capture de D’ALTENA Frédéric, en lui donnant en fief la châtellenie de Waremme et le droit d’y percevoir la dîme..
Waremme, fief liégeois
A partir du XIème siècle (1078), Waremme et ses dépendances constituent des fiefs seigneuriaux de la Principauté de Liège.
Vente à Thys
Le 30 juin 1242, le Comte DE LOOZ Arnould fait savoir que le chevalier DE LOWAIGE Watrekin a vendu au chevalier DE THYS Renier le fief consistant en la Haute Justice de Thys, de Nomerenge et d’Awilhour Pont.