Guy Coëme est condamné dans l’affaire « INUSOP » (Waremme – Belgique)

Le 5 avril 1996, COEME Guy est condamné à deux ans de prison avec sursis, par la Cour de Cassation, dans le cadre du procès « INUSOP ». Il est, en outre, privé de ses droits civils et politiques pour 5 ans. Il perd également ses mandats de député et de bourgmestre. Il est condamné pour faux, usage de faux, escroquerie, abus de confiance et corruption.

D’autres personnes sont également condamnées :

  • JAVEAU Camille à un an de prison
  • VOSS-WINKEL Nicole à un an de prison
  • HERMANUS Merry à un an de prison
  • MAZY Jean-Louis à neuf mois de prison
  • HOLLANDER Emmanuel à huit mois de prison
  • STALPORT Jean-Louis à six mois de prison
  • WILLERMAIN Robert à six mois de prison.

Toutes ces peines sont assorties d’un sursis et d’une amende.

Ce procès est particulier, car c’est la première fois dans l’histoire de la Belgique que la Cour de Cassation est appelée à juger un ministre. La Cour a donc du improviser une procédure pour le faire.

L’affaire « INUSOP » est liée au financement occulte du Parti Socialiste.

merry hermanus

merry hermanus

 

Edmond Leburton condamné dans l’affaire « Des Mutuelles » (Waremme – Belgique)

edmond leburton

edmond leburton

Le 9 janvier 1991, Edmond LEBURTON est condamné, comme ancien président des Mutualités socialistes, à l’issue du procès dit « Des Mutuelles ».

Le Tribunal accorde la suspension du prononcé à LEBURTON Edmond, en raison de son passé sans taches et de l’épreuve qu’a constituée sa comparution en justice. Sur le plan civil, il doit payer le « franc symbolique » de dommages à l’INAMI, lésé par des activités « annexes » des Mutualités socialistes.

Des conventions de placements, de fonds de l’assurance-maladie, ont été conclues entre les anciens responsables des Mutualités socialistes, la BBL et la CODEP (institution financière de la « sphère socialiste »). Ces opérations ont été effectuées de manière occulte et leurs bénéfices ont partiellement servi au financement de campagnes électorales.

S’estimant victime d’un « procès politique », LEBURTON Edmond renonce à interjeter appel de ce jugement.