Godefroid Fabry, député (Hodeige – Autriche – Bavière)

En (?) (vers 1570 ?), le Père Franciscain FABRY Godefroid, natif de Hodeige, est envoyé (député) par le Ministre Général (des Franciscains ?) auprès du Prince FERDINAND, Archiduc d’Autriche. Il sera ensuite appelé par le Duc de Bavière GUILLAUME pour enseigner la théologie à l’Université d’Ingolstadt (1581 ?).

Par ses travaux, son zèle et ses vertus, il est l’honneur de l’Eglise et de la république des lettres, ainsi que l’ornement de l’Ordre de Saint-François et de sa Patrie. Il sait manier avec une égale aisance le Latin, le Français, le Flamand et s’en sert dans ses prédictions.

Retour de Célestin Raymackers (Crisnée – Allemagne)

En mai 1942, RAYMACKERS Célestin, de Crisnée, prisonnier en Allemagne, libéré comme « Flamand », rentre au village.

La « Classe Privée » des Filles de la Croix (Waremme)

En 1934, une classe flamande, dite « Classe Privée », est ouverte à l’Institut des Filles de la Croix, à Waremme. Elle accueille les élèves d’expression flamande, qui n’ont pas une connaissance suffisante du français pour suivre les cours avec les autres élèves.

Henri Vangramberen (Waremme)

En janvier 1940, VANGRAMBEREN Henri habite rue d’Oleye, à Waremme. Il est voisin de la famille LABY. Il est d’origine flamande. Il a combattu dans les tranchées de l’Yser, durant la Première Guerre Mondiale.

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

On doit plaider en français à Corswarem

En 1778, considérant que la langue française est devenue « la plus commune et générale à Corswarem », le Prince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK Charles-François, interdit de plaider en flamand devant la cour locale.

L’usage du flamand est supprimé devant la Cour de Justice de Corswarem

En 1778, un arrêt du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège DE VELBRUCK François-Charles supprime l’usage du flamand devant la cour de justice de Corswarem, car le français y est plus répandu.

françois-Charles de velbrucq prince-évêque de liège

françois-Charles de velbrucq prince-évêque de liège

On boit de la « Hoppe » à Waremme

Au 15ème siècle, le mot « hoppe » (en flamand houblon) était vulgairement employé à Waremme pour désigner la bière.