Troisième séance et verdict du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 15 juillet 1581, BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie, comparait à nouveau devant la Cour de Justice de Crisnée et est interrogée sur d’autres aveux (toujours obtenus sous la torture).

Elle a dénoncé d’autres « sorcières » habitant à Villers-l’Evêque.

Elle a ainsi avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, de Villers-l’Evêque, qui a été exécutée pour « vaudoise », il y a 4 ou 5 ans. Elle était la fille de la sage-femme d’Odeur.

La Cour de Justice rend son jugement et condamne BERTRAND Marie à être étranglée « à une estache » jusqu’à ce que mort s’en suive et que son corps soit ensuite livré aux flammes. Elle est livrée au bourreau qui procède à l’exécution, à la limite de Crisnée et de Kemexhe, au lieu-dit « Li Batch des Macrales ».

Incendie au terrain de football (Waremme)

Le 3 octobre 2024, les rouleaux de gazon synthétiques, qui devaient servir pour rénover les terrains de football, stockés sur le parking du stade de football de Waremme installé rue des Prés, sont incendiés. Les flammes ont plus de 10 mètres de haut et le dégagement de chaleur est très important. Des arbres bordant le parking sont touchés, un poteau électrique et le tarmac du parking sont endommagés. Un témoin affirme avoir vu deux individus, porteurs de pull à capuche sombres, s’enfuir vers le quartier de la Haute Wegge.

Incendie à l’Hôtel Provincial (Liège)

Le 31 mars 1845, un incendie se déclare à l’Hôtel du Gouvernement Provincial à Liège. Les archives sont jetées par les fenêtres pour les sauver des flammes. Beaucoup seront égarées ou brûlées. 15 personnes sont blessées.

Incendie de la grange de François Mathy (Longchamps)

Le 10 octobre 1853, la grange de MATHY François est la proie des flammes, à Longchamps. La pompe à incendie de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond et celle de la ville de Waremme permettent de sauver la maison en chaume.

Fin des travaux à l’église (Hodeige)

En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.

La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.

Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.

Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.

L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.

Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.

Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.

Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.

Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).

Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.

La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.

Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.

Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).

Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).

Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.

Soirée d’aide aux victimes (Waremme – Sclessin)

Le 22 avril 1955, une grande soirée de gala est organisée en la salle des Variétés à Waremme, au profit des victimes de la catastrophe de Sclessin.

(L’incendie du cinéma « Rio » y a fait 39 victimes. Parmi celles-ci, une jeune fille de 13 ans qui a sorti des enfants des flammes à deux reprises, avant de périr à sa troisième tentative.)

Incendie de la ferme Depas (Crisnée)

Le 12 août 1935, la ferme DEPAS, dite « Cinse dès Scolîs », à Crisnée, est la proie des flammes.

Incendie à Oreye

Vers 1835, le comptoir de céréales GRARD, à Oreye, est la proie des flammes.

Incendie chez Léonce Desart (Oreye)

En 1913, la grange et les étables de la ferme de DESART Léonce, à Oreye, sont la proie des flammes, mais le corps de logis est épargné.