Rénovation des fonts baptismaux (Waremme)

Entre le 15 et le 19 mai 1720, les fonts baptismaux de l’église Saint-Pierre de Waremme sont rénovés.

L’église Saint-Brice en 1993 (Hollogne-sur-Geer)

En 1993, l’église Saint-Brice de Hollogne-sur-Geer se présente comme suit:

  • La nef centrale gothique date des 13ème et 14ème siècles. Elle est rythmée par d’épais piliers carrés qui supportent de grands arcs brisés. L’entrée primitive du sanctuaire était sans doute située en première travée Nord, comme le confirmerait l’intéressante niche-bénitier, intégrée dans un pilier de la nef. Les aménagements ultérieurs du gros-oeuvre ont été réalisés en style « Gothique ».
  • Les murs. Le pignon extérieur de la nef, où s’effectue l’entrée actuelle, est construit en moellons de grès et de calcaire. C’est la plus ancienne maçonnerie de l’édifice, remontant aux 13ème et 14ème siècles. Les autres constructions en briques et pierres calcaires (transept, chœur, bas-côtés) peuvent être datées des 16ème et 17ème siècles. Quant à l’ancienne sacristie, elle a été bâtie dans les mêmes matériaux à la fin du 18ème siècle.
  • L’ancienne entrée. Dans le fond de l’église, côté Nord, l’annexe en briques sur soubassement de pierres calcaires constituai, dès la fin du 17ème siècle, le porche d’entrée, aujourd’hui muré. Le plein cintre de la porte éclaire la pièce qui fait aujourd’hui office de sacristie. A l’intérieur de cette annexe s’ouvre sur le nef un portail gothique, avec de jolies colonnettes au pied des montants. Au linteau figure la date de sa construction en chiffres médiévaux: 1526. Sur une grosse pierre du montant de droite est gravée une autre date: 1679 (ce qui situerait l’aménagement du porche à la 2ème moitié du 17ème siècle). Les angles extérieurs des murs et des fenêtres sont constitués de chaînes d’angle, caractéristiques des bâtiments antérieurs à la fin du 17ème siècle. Eclairée par des fenêtres à traverses, la petite pièce carrée au-dessus de cette annexe abrita vraisemblablement la première école de Hollogne-sur-Geer. Jadis, on y accédait par un petit escalier en bois. L’entrée actuelle de l’église, le portail Ouest, a été percée au premier quart du 19ème siècle.
  • Les piliers et la voûte. Les arcs brisés qui séparent la nef centrale des collatéraux sont des témoins du style « Gothique » auquel appartient également le chœur à chevet semi-hexagonal. Les voûtes du vaisseau central remontent probablement à la fin du 17ème siècle ou au début du 18ème siècle. Une colonne en pierre de style « Gothique » du 16ème siècle renforce le pilier côté chœur – bas-côté gauche (cette conception ne se retrouve pas dans le pilier côté chœur – bas-côté droit). Une niche-bénitier a été creusée dans un pilier du fond, bas-côté gauche. Elle a une forme trilobée sur base droite. L’usure de la pierre se remarque à l’endroit où les mains passaient et se trempaient dans l’eau bénite. Cette niche trilobée de style « Gothique » daterait du 13ème – 14ème siècle.
  • Les fenêtres. L’église reçoit la lumière du jour à travers des vitres et vitraux: – Dans le murs de la nef de droite: de trois fenêtres à linteau en anse de panier. – Dans le bras droit du transept: d’une haute baie à linteau en anse de panier qui éclaire l’autel dédié à Saint-Brice. – Dans le mur de la nef gauche: de deux fenêtres à linteau en anse de panier. – Dans le bras gauche du transept: d’une grande fenêtre à arc brisé qui éclaire l’autel de la Vierge. – Dans le mur de la tour: de deux fenêtres rectangulaires (le jubé a malheureusement disparu depuis la récente restauration). – Du plein cintre de la porte d’entrée. – Dans le chœur: par les vitraux d’une rosace et de deux baies à linteau en anse de panier. – Les murs de l’ancien porche au Nord et de l’ancienne sacristie au Sud sont percés de baies rectangulaires et de petits jours déharpés.
  • Les vitraux. Les vitraux du choeur datent de 1929. Ils ont été réalisés sous le pastorat du curé, l’abbé HOEFNAGELS Joseph. Côté Nord, ils représentent Saint-Joseph (Saint-Patron du curé) tenant en main les colonnes de la Présentation au Temple, et Saint-Norbert (fondateur de l’Ordre des Prémontrés auquel appartenait le curé HOEFNAGELS). Côté Sud, ils représentent Saint-Lambert (Patron du diocèse) représenté en évêque avec le « rational », sorte de pèlerine à redents, et Saint-Brice (Patron de la paroisse) représenté avec les charbons ardents de son supplice. Les armoiries représentent le blason des familles donatrices (Côté Sud: celui des familles NAVEAU, PIRLOT et JADOT). Les quatre vitraux de la rosace représentent le symbole des quatre évangélistes (toujours pourvu de 2 ailes: l’ange pour Saint-Mathieu, l’aigle pour Saint-Jean, le lion pour Saint-Marc et le taureau pour Saint-Luc. Les autres vitraux de l’église ont été placés en 1938.
  • Le chœur. De l’autel majeur, il ne reste plus que la pierre, aujourd’hui placée au centre du chœur. Conformément à la liturgie moderne, prescrite par le Concile Vatican II, l’autel a été aménagé face aux fidèles. Le tabernacle, en cuivre repoussé, a été placé dans le mur à gauche de la porte à linteau et montants droits, en pierre, qui s’ouvre sur l’ancienne sacristie.
  • Les fonts baptismaux. Ils ont une base romane des 12ème – 13ème siècles. Le socle carré à base attique supporte un pilier carré qui s’achève en octogone dans sa partie supérieure. Il soutient une cuve en pierre, également octogonale. Sur quatre faces sont sculptées des têtes d’hommes, joufflues, s’inspirant du style « Gothique Tardif » du 16ème siècle. Un couvercle en bois recouvre la cuve.
  • Le banc de communion. Ce banc en chêne a fort heureusement été maintenu après la restauration de l’église. Il épouse remarquablement la forme curviligne du seuil. Il se distingue par de beaux balustres sur angles et ses panneaux décorés de motifs de style « Rocaille » (milieu du 18ème siècle).
  • La Chaire de Vérité. En chêne, se style « Néo-Gothique », elle daterait du 19ème siècle. La cuve est ornée de bas-reliefs: Saint-Brice, Saint-Nicolas de Myre, la Vierge et Saint-Hubert. Le dossier présente le monogramme de Jésus et le Christ en Croix. Au pied de l’escalier, le pilier présente une réfection en moellons de grès et de calcaire (ce détail atteste des remaniements effectués à plusieurs reprises et de la complexité du plan de l’église).
  • L’autel Saint-Brice. L’autel de Saint-Brice du bas-côté droit est en marbre blanc et noir, et le retable en bois marbré partiellement doré. De part et d’autre de la porte en bois du tabernacle, sur laquelle est peint un calice surmonté d’une hostie, des prédelles en forme de médaillon ont été creusés dans le marbre et abritaient jadis des reliques. Deux colonnes torsadées encadrent la niche du Saint. Les chapiteaux sont décorés de moulures et de feuilles d’acanthe. De part et d’autre de l’autel, une tête d’ange couronnée de volutes encadre le retable. Ce dernier est couronné par un intéressant fronton de forme interrompue qui présente, dans une niche, une petite statue de Saint-Antoine de Padoue et de l’Enfant Jésus. Tous ces caractères font de cet autel un bel exemple de style « Baroque », en vogue dans la 2ème moitié du 17ème siècle, le devant de l’autel datant, lui, de 1850 environ. Les statues de Saint-Brice et de Saint-Antoine sont en bois polychrome du 17ème siècle.
  • L’autel Notre-Dame des Anges. Cet autel offre la même structure que l’autel Saint-Brice, mais a un cachet beaucoup plus classique (début du 18ème siècle): les colonnes qui encadrent la niche du retable sont de l’Ordre Ionique. Au-dessus de la niche de la Vierge, sur le fronton en bois, est peinte une colombe, symbole du Saint-Esprit. Les motifs décoratifs sont plus discrets: chute de feuilles renversées, lignes plus raides, peu de courbes. Le devant de l’autel (de 1850 environ) est en marbrede couleurs alternées et en bois marbré doré.
  • Les sièges et les banquettes. Les bancs et banquettes sont en ch^ne et datent du 18ème siècle. Certains, avec prie-dieu et tablette, portent un nom: DE LA HAULT Alexandre, SALMON, … Le « banc d’œuvre », au pied de la Chaire de Vérité, était réservé aux marguilliers.
  • Le Chemin de Croix. Les 14 stations sont des toiles peintes par MORGARI Luigi. Elles datent du début du 20ème siècle. L’encadrement est en chêne.
  • Le confessionnal. Le confessionnal en chêne et de style « Renaissance » date de 1630 environ. Les feuilles d’acanthe, les angelots joufflus et la décoration abondante préfigurent le style « Baroque ».
  • Le plafond. Les arcs-doubleaux et les voûtes d’arêtes, peints en jaune, présentent peu de stucages, dont un dans le chœur, avec le monogramme du Christ.
  • Le mausolée. Le magnifique mausolée en marbre noir, devant l’autel Saint-Brice, date de 1687. Il est constitué d’un caveau très élevé, de forme rectangulaire, surmonté d’un couvercle représentant, couchés côte à côte, les gisants en haut-relief du Baron DE SERAIN Godefroid, Seigneur de Hollogne, et de son épouse, DE PONTY Hélène-Isabelle (qui fit ériger le tombeau). Aux pieds du Seigneur en jabot et revêtu d’une tunique courte par dessus son armure, se trouvent son heaume empanaché et un lion; aux pieds de son épouse, un chien de race. Le mausolée est décoré des armoiries DE SERAIN – DE PONTY. L’épitaphe en latin scellée dans la muraille contiguë: (traduction: « Ici repose le noble et illustre Godefroid de Serain, Baron de Hologne, Seigneur de Boëlhe, Darion, Manil, qui décéda le 20 septembre 1676, en mémoire de qui en 1687, cette sépulture fut érigée par la noble et illustre Seigneuresse Hélène-Isabelle de Ponty, son épouse, qui mourut le 9 décembre 1693. Qu’ils reposent en paix »).
  • Les dalles funéraires. – La dalle funéraire de DE HOLLOGNE Jean-Ferdinand (6 ans) et de DE HOLLOGNE Charlotte-Alexandrine (3 ans, morts en 1693, enfants du Baron DE HOLLOGNE François-Ferdinand. – La dalle funéraire de DE SERAIN Ernest-Dominique, mort de 1700, et de son épouse DE LA BRIQUE Odile, décédée le 14 avril 1753, qui donna la terre de Hollogne, le 7 novembre 1725, à son neveu le Baron DE HOLLOGNE François-Alexandre (fils de DE HOLLOGNE Alexandre et de ROLAND Marie). – La dalle funéraire du curé DE LA HAULT François-Nicolas, mort en 1763, Doyen de Waremme (et descendant d’une famille influente déjà sous l’Ancien Régime, puisque DE LA HAULT Alexandre fut échevin des cours de justice du Seigneur du lieu. Quant à son fils, DE LA HAULT Jean-François, il devint maire de Hollogne sous le Régime Français). NB: Dans le mur d’enceinte du cimetière, à droite de la grille d’entrée, sont serties 4 croix en pierre du 17ème siècle, dont 3 prignonnées, la partie supérieure se terminant par un triangle. Aujourd’hui difficilement lisibles, les inscriptions révèlent toutefois: DE SERRON Godée, mort en 1622 et DE GROSUZ Gérard, mort en 1636.
  • La tour et le clocher. La tour est carrée et percée sur chaque face de 2 fenêtres garnies d’abat-son. Le clocher très ancien et la tour reposent sur d’impressionnantes poutres en bois solidement assemblées entre elles. Depuis la récente restauration, elles apparaissent débarrassées des couches de plâtre et de couleurs dans le vestibule vitré de l’entrée. Dans le porche, les poutres qui supportent les cloches, sont indépendantes du reste de la construction, ceci afin d’obtenir une parfaite sonorité des cloches et d’éviter d’ébranler l’édifice.
  • Les cloches. Elles sont au nombre de trois: – La Grosse, dédiée à Saint-Brice, fondue en 1864. Elle sonne plus spécialement aux funérailles. Elle est ornée de figurines de Saint-Brice, Saint-Hubert, Saint-Roch, Sainte-Barbe et Notre-Dame des Anges. Elle porte le nom des fondeurs LAINVILLE et CAUSART, ainsi que le nom des familles NAVEAU – DE LA HAULT, qui l’ont patronnée sous le pastorat du curé CONSTANT. Elle connut l’exil en Allemagne, mais revint en 1945, à la Libération. – La Moyenne, dédiée à Saint-Michel. Elle sonne plus spécialement aux baptèmes. Dans un médaillon ovale, Saint-Michel terrassant le dragon rappelle l’emblême de Bruxelles où elle fut fondue en 1790 dans les ateliers CHAUDOIR. – La Petite, dédiée à Notre-Dame des Anges. Elle sonne plus spécialement aux mariages. Elle porte une croix latine suivie de l’inscription « M.H.B.V. Subtitulo Dominae Angelorum Anno 1843. F.L.I. Constant, pastor, A. De la Hault. Fondue par les BAINVILLE et les GAULARD ». Les dessins représentent dans un rectangle: la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, la couronne et le sceptre; dans un autre rectangle:le Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint-Jean l’Evangéliste.
  • Le Christ Roman. C’est incontestablement le joyau de l’église de Hollogne-sur-Geer. Son retour de restauration à l »I.R.P.A. réjouit la communauté paroissiale. Cette œuvre en bois de peuplier remonte au 12ème siècle. La restauration remet à l’honneur la polychromie du 18ème siècle: le noir pour la chevelure et la barbe, le blanc parsemé de motifs de fleurs pour le perizonium et le rose moyen pour la carnation. Le sculpteur a fait preuve d’un souci d’anatomie étonnant. La figure du Christ présente une grande dignité, une majesté qui efface sur son visage et sur son corps toute trace de souffrance.

Les Fonts Baptismaux (Les Waleffes)

En 1860, MARECHAL J. F., de Fumal, repolit la pierre des fonts baptismaux de l’église de Les Waleffes.

Les Fonts Baptismaux (Celles)

En 1839, le sculpteur liégeois FINCOEUR réalise les fonts baptismaux, en granit poli, destinés à l’église Sainte-Madelberte de Celles. Le couvercle en laiton est de WILMOTTE-JAMBLIN, également de Liège.

Les fonts baptismaux de Borlez

En 1908, le sculpteur liégeois FINCOEUR-THOMASSE réalise les fonts baptismaux en pierre, à poignée en forme de griffon, pour l’église Saint-Pierre de Borlez.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 16 juillet 1712, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église paroissiale est entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart). Elle est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation le droit de nommé le titulaire) du chapitre Saint-Paul de Liège.
  • La paroisse comprend 600 communiants, qui communient tous à Pâques.
  • Les dîmes sont dues pour deux-tiers au Chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
  • Le curé est FLENTIN Jean-Martin, nommé par le Souverain Pontife et par subrogation, à la place du dernier curé décédé. Le curé est payé de 54 muids. Il se plaint beaucoup de ne pas recevoir 30 muids supplémentaires, y compris les messes anniversaires et 2 bonniers de terre et de prés. Sa maison est petite et caduque. Malgré leur promesse, les habitants n’y ont pas fait les travaux de réparation. La maison est dans le pire des états et le toit est ouvert de toutes parts.
  • La Fabrique d’église est payée de 54 muids d’épeautre. Les biens sont sans doute grevés de quelques charges: 10 muids au prémissaire, 5 au mambour, 2 pour les linges et astiquer les cuivres. De même, on distribue aux pauvres de la paroisse 4 muids sous forme de pain. Le restant est donné au « luminaire » de l’église (entretien de l’église, lampes, cierges, hosties, houille, …)
  • Le mambour est JOSSART Gilles. Les comptes sont rendus depuis 2 ans par les mambours en présence des représentants de l’archidiacre et les comptes suivants sont prêts.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeur est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de Huy. Il est tenu à dire deux messes hebdomadaires. Il est desservi par MINNET Laurent au maître-autel. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DISTIER D., chanoine de Saint-Jean, pourvu par Rome. On devrait y dire une messe, mais elle n’est plus dite depuis quelque temps. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, de Monsieur DE CORSWAREM et de Monsieur DE WAROUX. La messe est hebdomadaire. Les recteurs sont DE HERVE Otton-Henri, chanoine de Sainte-Croix, et MARON Guillaume. Elle n’est pas desservie par DE HERVE Otton-Henri, mais bien par MARON Guillaume.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Le recteur est DANGLEUR Guillaume. On doit y dire une messe hebdomadaire. Il est desservi par MINET Laurent. Les bénéficent s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER Hubert, curé de Villers-l’Evêque. On y célèbre une messe à la fête de Saint-Nicolas, bien que les visites précédentes en mentionnent plusieurs.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est ISTA François. Le curé ignore par quelle autorité il fut fondé (désigné). On y dit une messe tous les 15 jours, célébrée par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Catherine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. On y célèbre une messe hebdomadaire, par les Pères Récollets. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
  • La marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI Guillaume, curé de Bergilers, qui se fait remplacer par FRAIPONT Philippe. Elle répond de 18 muids, mais elle récolte seulement 4 muids d’épeautre. Elle a en outre des gerbes de blé des propriétaires et de ceux qui ne le sont pas, un dizeau, qui est la dixième partie d’un muid d’épeautre ou d’avoine.
  • Les murs du choeur ont besoin de réparations, le plafond est en bon état. La liaison entre le choeur et la nef a besoin de nombreuses réparations, tant au plafond qu’aux fenêtres et aux murs des bas-côtés. Les bas-côtés manquent de plafond.
  • Le plafond de la nef et la toiture sont sans valeur et troués de tous côtés, de sorte que les paroissiens sont obligés de sortir de l’édifice quand il pleut,  ce dont ils se plaignent grandement. Les murs du choeur sont en très mauvais état et menacent ruine prochainement. le toit est troué partout de sorte qu’il pleut sur l’autel et l’officiant. Le plafond est de bonne qualité, mais pourri à cause de la pluie, par manque de réparations aux toits. La communauté est disposée à placer un plafond au bas-côté et comme ils ne s’en sont pas préoccupés depuis longtemps, les murs et les plafonds sont déblanchis.
  • Le maître-autel est consacré; il n’y a pas d’antependium. La lampe du Saint-Sacrement brûle de manière continue.
  • Le beau et gracieux pied de l’ostensoir a perdu en partie sa dorure, une partie est désargentée, mais d’autres parties sont argentées. Cela convient à la communauté.
  • Le ciboire est d’argent.
  • On dit qu’un des calices d’argent viendrait du chapitre de Saint-Paul, mais il est seulement d’origine liégeoise. Il est entre les mains de Monsieur DE LABRIQUE, chanoine de Sainte-Croix.
  • Les ampoules des Huiles Saintes sont d’argent.
  • Il y a assez de linges.
  • Il y a un missel relativement bon, un seul antophonaire en bon état et l’autre si abîmé qu’il ne peut être utilisé. Il y a aussi quelques livres sans aucune valeur.
  • Il y a deux confessionnaux placés de manière inconvenante dans le choeur. L’Archidiacre ordonne de les déplacer dans les chapelles entre le choeur et la nef.
  • Il n’y a pas de sacristie, mais les ornements sont dissimulés derrière le maître-autel.
  • Il n’y a qu’un seul autel où sont les 7 bénéfices. Antérieurement, il y avait plusieurs autels et à présent le lieu convenable pour en ériger serait les deux chapelles situées de part et d’autre de la jonction du choeur et de la nef.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements. Les ornements ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église. Ils ont payé 10 florins.
  • Le bénéfice de Saint-Marie Mineure manque de tout. On enjoint la Fabrique d’église de payer 5 florins.
  • Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
  • Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout et on ne lui promet rien.
  • Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout. La Fabrique d’église a payé.
  • Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout. La Fabrique d’église promet de payer.
  • Il y a des registres de baptêmes, de mariages et de décès. On enjoint le curé à tenir un registre des confirmations.
  • Il y a une clôture et une fermeture aux fonts baptismaux.
  • Du côté oriental et du côté septentrional, la tour est tout à fait prête à s’écrouler. Les habitants disent que ces réparations incombes au chapitre cathédral par qui la tour a déjà été réparée, il y a quelques années. Le chapitre envisage de mener à bien ces réparations dans peu de temps.
  • Il y a 4 cloches. La plus grosse est décimale, une autre de la communauté et les deux dernières de l’église.
  • Le cimetière est fermé.
  • La Mense des Pauvres a 200 muids d’épeautre. Elle doit 10 muids au prémissaire, 12 au mambour et les charges se montent à un total de 50 muids. A partir de 1693, 10 muids ont été mis en gage. On enjoint aux bourgmestres, soit de procéder au rachat, ou au moins de prolonger l’hypothèque. Les revenus sont bien distribués aux pauvres de toute la paroisse par des billets envoyés par le porteur au mambour.
  • Les mambours sont JOSSART Gilles, qui gère en alternance avec LEONARD Henri les biens des pauvres et ceux de l’hôpital, tous deux par commission de l’Archidiacre.
  • L’hôpital est riche de 57 muids d’épeautre, chargés de 10 muids pour le prémissaire, 8 pour le mambour et 8 autres gagés depuis plusieurs années dont le terme est écoulé depuis longtemps. L’Archidiacre enjoint le rachat des biens immobiliers ou au moins de prolonger l’hypothèque. On distribue partie aux pèlerins de passage, partie aux pauvres de la paroisse.
  • Il n’y a pas de chapelain, à cause du manque de compétence (il ne s’agit pas de la capacité intellectuelle qu’aurait le curé à gérer sa paroisse, mais d’éléments matériels: terres, revenus, messes anniversaires, legs, dîmes, …, dont il bénéficie et qui l’amènent à pouvoir gérer correctement sa paroisse).
  • Le chapitre de Saint-Lambert doit réparer la nef; le chapitre de Saint-Paul le choeur et cela selon un avis arbitral de 1353. Le curé y est aussi tenu en proportion. Pour les endroits intermédiaires, ou chapelles entre choeur et nef, ils y sont tenus de part et d’autre, à dépenses communes, selon une proportion de l’Archidiacre LIVERLO et acceptée par l’un et l’autre chapitre le 28 novembre 1687.
  • Le curé se plaint qu’affluent à Waremme certains étrangers qui ne veulent pas révéler leur origine, leur baptême ou leur état matrimonial et que certains séculiers soient aidés par la communauté.
  • Dans cette paroisse, il y a une chapelle de 1711, construite avec la permission de l’évêque, sur le chemin qui va de Waremme à Louvain, au lieu-dit « à la Voye Saint-Pierre »; cette chapelle est convenablement ornée; elle a été érigée par la charité du peuple de Waremme et d’autres.

L’église de Waremme visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 8 octobre 1650, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église est paroissiale et entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart).
  • L’église est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation (le droit de nommer le titulaire, le recteur) du chapitre de Saint-Paul à Liège.
  • La paroisse comprend 650 communiants. Tous communient à Pâques.
  • Les dîmes dont dues pour deux-tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
  • Le curé est BOUX Dieudonné, depuis 1639. Il perçoit 30 muids d’épeautre, à savoir 21 muids 2 setiers et 1/4 de setier des messes anniversaires, de même 1 bonnier de terre et deux bonniers de prés chargés de 3 muids et 3 setiers, de même de la fabrique (de la mense) des pauvres et de l’hôpital, où que ce soit 2 muids d’épeautre pour la messe des Vénérables. Dès lors, il se plaint beaucoup de l’insuffisance de son revenu, dans lequel les messes anniversaires ne doivent pas être prises en compte.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale, mais habite sa propre maison. Cette maison est petite et caduque.
  • La Fabrique d’église est payée de 44 muids d’épeautre et quelques setiers.
  • Le titulaire de la mambournie, le prémissaire délégué par les bourgmestres et le concile de Waremme, tous délégué par l’archidiacre, sont changés ou renouvelés chaque année.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est POTESTA Denis, chanoine de Saint-Lambert. Il est tenu à dire 2 messes hebdomadaires, dont une doit être chantée le samedi, comme l’attestent les anciens et parmi eux, PLESSERE Egide, instituteur et chantre. L’autel est desservi par le curé, sans chant. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est WYPART Théodore, avocat. Une messe y est dite par HALMAEL Renier, prémissaire. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, Monsieur DE CORSWAREM et Monsieur DE WAROUX. Une messe doit être dite par collateur. Les recteurs sont MALPAS N. et BOUISSART N. Elle est desservie par le prémissaire pour MALPAS N. et par MANGOY D. pour BOUISSART N. Le curé et le prémissaire ignorent le montant des bénéfices.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Il est desservi avec une messe par HALMAEL René. Les bénéfices devraient rapporter 24 muids, mais 7 sont réduits à 7 florins.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., habitant naguère Aquisgrani. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Une messe par mois est célébrée par le prémissaire.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI Jean. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Elle est célébrée par le recteur et parfois par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids 2 setiers.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., chanoine de Saint-Paul. On y célèbre une messe hebdomadaire par le prémissaire.
  • La Marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Elle n’a pas de biens propres, mais elle reçoit des gerbes des fermiers propriétaires et des non-propriétaires. Elle reçoit des dizeaux, deux fois par an du pain et 28 setiers d’épeautre.
  • L’ostensoir est argenté avec un pied de cuivre qui a perdu sa dorure, mais cela convient à la communauté. Le ciboire est en argent. La pyxide a un revêtement de soie. Il y a deux calices d’argent intacts. Les ampoules des Saintes Huiles sont d’argent.
  • Les parures sont en nombre suffisant, bien qu’elles ne soient pas fournies par la dîme.
  • Les livres sont intacts et en suffisance.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements; la chasuble est usée et déchirée. Les ornements ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Mineure manque de tout.
  • Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
  • Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout.
  • Le bénéfice de Saint-Nicolas manque de tout, excepté l’antependium.
  • Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout, excepté le calice.
  • Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • Il y a des registres de baptême, de mariage et de décès. On enjoint le curé à tenir un registre des confirmations.
  • Les fonts baptismaux sont normaux, avec deux couvercles non fermés, l’un en bois et le second en cuivre; ils sont situés dans un baptistère clos par un grillage verrouillé.
  • Le curé dit qu’il réparera une partie du mur du cimetière à ses frais, parce que les consuls (? conseils ?) ont refusés de payer la réparation alors qu’ils y sont obligés.
  • La mense des pauvres a 200 muids d’épeautre, mais chargés de quelques rentes? Le mambour est BOUX Jean-Bauduin. Le mambour est désigné par les bourgmestres et le conseil de Waremme.
  • La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des Frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque. Elle est riche de 50 muids d’épeautre. On donne par ce moyen, aux pauvres de passage un petit quelque chose de monnaie et là survivent les citoyens âgés et malades. Le mambour est GENEFFE Guillaume. Les mambours sont désignés par les bourgmestres et le conseil des citoyens.
  • On chante les vêpres chaque dimanche et fête. Les enfants sont catéchisés par un Père Récollet qui se charge de cette fonction. Depuis cette année, un prémissaire reçoit 11 muids de la Fabrique d’église, avec la permission de l’Archidiacre. Le prémissaire est HALMAEL René.
  • L’école est tenue par le prémissaire, qui a 11 muids d’épeautre pour l’enseignement des pauvres et autres minervals que paient les riches.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 10 août 1624, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • La plus grande part des dîmes est dur au chapitre de Saint-Lambert et la plus petite à celui de Saint-Paul.
  • Les percepteurs de la dîme pour le chapitre de Saint-Paul sont BODEN Guillaume, BOUX Dieudonné et BOUX Jean-Bauduin.
  • Le curé est FROIDBISE Guillaume.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation (le droit de nommé le titulaire ou recteur) du chapitre de Saint-Paul.
  • Les recteurs de l’autel de Sainte-Marie Majeure sont LAMPSON Nicolas et le Doyen de Saint-Denis.
  • Il y a deux messes castrales à l’autel de Sainte-Marie Majeure et à l’autel de Sainte-Marie Mineure, dont chacune a son propre officiant.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation  du chapitre de Saint-Paul.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes. On doit y dire une messe hebdomadaire.
  • Les bénéfices de l’autel de Sainte-Anne s’élèvent à 10 muids d’épeautre.
  • Le Recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est MOTTA Guillaume. On y célèbre une messe tous les 15 jours.
  • Les revenus de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges sont de 4 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est le chanoine de Saint-Paul, DECHAMP N.
  • DELPORTE Nicolas célèbre une messe hebdomadaire à l’autel de Sainte-Madeleine.
  • Les bénéfices de l’autel de Sainte-Madeleine sont de 12 muids de farine.
  • Le Recteur de la Marguillerie est DELPORTE Nicolas, résident.
  • La toiture de la nef, son plafond et celui du choeur nécessitent des réparations.
  • Les tentures du maître-autel sont à la charge du chapitre de Saint-Paul.
  • La lampe du Saint-Sacrement brûle toute la journée, sur le compte de la Fabrique d’église, qui n’a pas les moyens de soutenir cette dépense.
  • Il y a deux autels, l’un à droite du choeur, qui est au bénéfice de Sainte-Marie Majeure, de Sainte-Marie Mineure et des Douze Pacificateurs; l’autre à gauche, qui est au bénéfice de Saint-Nicolas, de Sainte-Anne, de Sainte-Catherine et Saint-Georges, de Sainte-Madeleine.
  • Il n’y a pas de registre des confirmations.
  • Les fonts baptismaux sont normaux, avec une solide fermeture.
  • Le curé se plaint que la cloche banale soit trop souvent sonnée aux enterrements, sans se soucier du rang ou de la distinction.
  • A la Mense des Pauvres, on reproche la répartition imméritée et non intégrale des biens du Saint-Esprit.
  • La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque.
  • La dîme principale ne paie rien au maître-autel.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 18 octobre 1613, l’archidiacre, qui représente le Prince-Evêque de Liège, établit de rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme:

  • L’église paroissiale est dédiée à Saint-Pierre, à la collation (c’est-à-dire qui détient le droit de nommer le titulaire) du chapitre de Saint-Paul à Liège.
  • Les dîmes de Waremme sont dues pour deux tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour un tiers au chapitre de Saint-Paul.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Lambert sont: le damoiseau DE LONGCHAMPS Guillaume, le bailly de Waremme FRAIPONT Michel et BAILLIE Sébastien.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Paul sont: la veuve de BOUX Bauduin, le mambour de l’hôpital BODEN Mathieu et BOUX Dieudonné.
  • Le curé est FROIDBISE Guillaume.
  • La Fabrique d’église est payée de 37 muids d’épeautre.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est LAMPSON Nicolas.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes.
  • L’autel de Sainte-Anne est desservi par DELPORTE Nicolas.
  • Le recteur de l’autel de Saint-Nicolas est STREGNARD Martin. FROIDBISE Guillaume y célèbre une messe tous les 15 jours.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est MOTTA Guillaume.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est le chanoine de Saint-Paul: DECHAMP N.
  • Le choeur exige des réparations au toit; la fenêtre orientale est en réparation; la nef manque de plafond; les fenêtres et son toit sont en réparation; les bas-côtés manquent de plafond et les murs sont à réparer; le maître-autel manque d’antependium (élément décoratif, souvent en toile de lin, en brocart ou en cuir, destiné à orner le devant de l’autel).
  • Tout ce qui est sacré est trouvé dans un état des plus honteux. On a trouvé des fragments de saintes hosties dans le ciboire.
  • Il y a deux calices d’argent, dont un doit être réparé. Un troisième, dont la coupe d’argent est en cours de réparation. Ordre est donné aux mambours pour qu’ils les fassent réparer le plus rapidement possible.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements, sauf une chasuble, une nappe, un banc et un chandelier.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure a 2 nappes, une aube donnée par les 3 recteurs, une chasuble légère et un banc en réparation. Le reste manque et la fenêtre de la chapelle est en réparation.
  • L’autel de Sainte-Anne manque de tout, sauf d’un banc et de rideaux.
  • L’autel de Saint-Nicolas manque de tout.
  • Rien de manque à l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges.
  • L’autel de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • La communauté voudrait que les autels existants dans la nef soient déplacés dans les deux chapelles du choeur.
  • Les fonts baptismaux ont un couvercle sans fermeture.
  • La pointe de la tour a été réparée.
  • La cloche décimale s’ébranle difficilement du fait que les liens sont lâches et que le bâti où elle est fixée n’est plus suffisant.
  • On accuse les mambours de la fabrique, des pauvres et de l’hôpital, d’avoir converti des biens et revenus des dîmes à un usage profane.
  • On impose au curé de se dépouiller de ses haillons dans moins de huit jours et que pour la Fête de la Purification, il veille à porter des habits sacerdotaux décents, sous peine de suspension « a divinis » (interdiction de célébrer la messe).
  • La Fabrique d’Eglise procure le pain, le vin et l’illumination du maître-autel, avec cependant l’assistance des Seigneurs de Saint-Paul.