Henri Hennotte, sergent (Hemricourt)

En 1690, HENNOTTE Henri est sergent à Hemricourt.

Sa mission consiste à veiller aux biens d’autrui, à porter le convocations aux membres de la Cour de Justice et à maintenir l’ordre aux séances de cette Cour. Il est également garde-chasse, garde-pêche et forestier.

Tassin le Cave, sergent (Hemricourt)

En 1660, LE CAVE Tassin est sergent à Hemricourt.

Sa mission consiste à veiller aux biens d’autrui, à porter le convocations aux membres de la Cour de Justice et à maintenir l’ordre aux séances de cette Cour. Il est également garde-chasse, garde-pêche et forestier.

Les droits de Jean de Jaymaert, dit « de Moege » (Liège – Bleret – Lantremange)

ernest de bavière prince-évêque de liège

ernest de bavière prince-évêque de liège

Le 19 juillet 1607, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, rend un jugement aux termes duquel DE JAYMAERT Jean, dit « de Moege », est qualifié de voué de Bleret et Seigneur de Lantremange à la « Loi de Liège », et de voué de Lantremange à la « Loi d’Aix ».

Par ce jugement, « de Moege » conserve le droit de nommer le mayeur, les échevins, le forestier et les autres officiers de lantremange. Il a également le droit de bannalité du moulin et de la brasserie; la perception et la jouissance des amendes.

Rigaud, Forestier (Lantremange)

En septembre 1548, RIGAUD est Forestier de Lantremange. Il est marié, en secondes noces, avec SPIRANTIN Marie, de Willinne (dépendance de Berloz).

L’organisation de Waremme au 11ème siècle

Vers 1078, il existe déjà à Waremme: un marché local (mercatum), sur lequel une taxe (theloneum – tonlieu) rapporte au Seigneur la somme annuelle de 2 livres (à savoir l’équivalent d’un troupeau de 40 porcs ou de 80 moutons); une église domaniale, dont le curé desservant doit acquitter, chaque année, un porc, six pains, deux setiers de vin et quatre chapons. L’église a donc sa (ses) propre(s) ferme(s).

L’organisation générale du domaine est assurée par un mayeur (villicus) et la justice est rendue par une Cour de Justice (appelée « plaid ») qui est présidée par le mayeur. La protection du domaine est assurée par un avoué laïc (advocatus), en l’occurrence DE DURBUY Henri, frère du Comte de Namur ALBERT II. Pour cette fonction d’avoué, DE DURBUY Henry reçoit le hameau de Hartenge, dont il touche les revenus et où il vit dans une villa. Il perçoit également le troisième denier sur les « Plaids Généraux » : chaque année, les habitants se réunissent en assemblée générale, à 3 reprises, pour régler les affaires communales, juger les contraventions légères, réparer les torts et les injustices. Le mayeur ou chef de la cour de justice, préside les plaids généraux.

Enfin, un forestier (forestarius) gère les forêts du domaine et un percepteur des droits (thelonarius) récolte les impôts et les taxes. Les censitaires doivent, en effet payer une rente : 4 deniers pour un homme et 2 pour une femme. En contrepartie de ces impôts, Ils peuvent demander la protection de l’avoué contre tout acte de violence ou d’usurpation des biens. Cet avoué peut utiliser la force, car l’action des cours de justice ne suffit pas, dans cette première période du Moyen-Âge, pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.

Le tonloyer est le percepteur des « tonlieus » : des droits perçus sur la circulation des marchandises et sur les transactions.

En 1078, le forestier, le prêtre et le tonloyer doivent des offrandes au Seigneur de Waremme, à Noël et à Pâques : chacun doit lui fournir 1 porc, 2 setiers de vin, 6 pains et 4 poulets. Le villicus doit, quant à lui : 2 porcs, 2 setiers de vin, 6 pains et 6 poulets. Le doyen laïque doit : 1 porc, 1 setier de vin, 4 pains et 2 poulets.

En 1078, Waremme n’est pas une agglomération au sens actuel du terme. C’est un grand domaine, vivant en autarcie dans un milieu rural, parsemé de fermes exploitées par des censitaires.