La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)

Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.

Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.

 

La ferme en carré (Remikette – Les Waleffes)

En 1733, l’abbesse des Soeurs du Val-Notre-Dame, DE BOILEAU Lutgarde, fait construire un nouveau corps de logis à la ferme que la congrégation possède au hameau de Remikette, lui donnant ainsi la forme d’un quadrilatère.

Elle a succédé à l’abbesse DE WARNANT Isabelle.

La « Tombe » (Hodeige)

En 1994, la « Tombe » de Hodeige est située à la limite de l’entité, au lieu-dit « Fond de la Tombe ». Grignotée par les labours, elle présente la forme d’un trapèze de 16m80 sur 19m / 29 m de côté. Elle est très aplatie et sa hauteur n’excède pas 3 m.

Le cimetière de Momalle

En 1886, le cimetière de Momalle est agrandi à l’initiative du bourgmestre, MASSART Henri, qui cède à la commune un terrain dont il est propriétaire. Une forme plus rectangulaire est ainsi donnée à la partie de celui-ci située à l’arrière de l’église.

Le Tumulus de la Plate Tombe (Waremme)

tumulus de la plate tombe

tumulus de la plate tombe

Le 9 décembre 1991, une zone de protection est établie autour du site du tumulus romain, dit « de la Plate Tombe », situé au Sud de Waremme, dans l’angle formé par la Chaussée Romaine et la rue de Tumulus.

Très réduite, sa hauteur n’excède pas 3 m, pour des axes de 19 m sur 18m50. Sa forme, presque carrée à la base, est due aux empiètements des charrues. Le tumulus est enclavé entre deux terrains bâtis.

Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)

Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.

Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.