En 1856, 3 tronçons des remparts de Waremme ont déjà disparu:
- celui qui prolonge les fortifications vers le Geer, dans l’axe de la rue du Baloir
- celui qui longe la rue du Baloir
- celui qui longe la rue des Remparts
En 1856, 3 tronçons des remparts de Waremme ont déjà disparu:
Le 18 février 1636, le Baron DE WEERT Jean entre dans la Principauté de Liège avec une armée de 4000 Croates. Ce général, désirant loger ses soldats dans les villes, adresse aux bourgmestres des lettres de convocation, pour se concerter avec eux dans une assemblée générale. Mais le Chapitre de Saint-Lambert et les députés des Etats défendent à ceux-ci de se rendre à cette assemblée et, surtout, de consentir à ce projet
Mais dans l’entretemps, des détachements croates occupent déjà plusieurs Bonnes Villes peu fortifiées, telles Waremme et Looz, et extorquent à d’autres villes (Tongres, Hasselt, Saint-Trond, …), par leurs menaces, de l’argent et des vivres. La plupart des villages de la Hesbaye et de la Campine sont épuisés.
En 1889, il ne reste plus aucun vestige de l’ancien château. Les fortifications ont en grande partie disparu.
Les fortifications de la ville ne survivent pas longtemps à l’Ancien Régime. En 1802, le conseil s’occupe de leur démolition et décide même de faire abattre la porte de Huy qui menace ruine.
Mais cette décision n’est pas mise à exécution. Il faudra attendre la séance du 18 mars 1808 pour que la démolition de toutes les portes soit votée définitivement. La porte de Saint-Trond disparaît cette même année ; la Porte de Liège et la Porte de Huy disparaîtront dans le courant de l’année suivante.
En ce début de 18ème siècle, Waremme est une ville refuge. En période de troubles, les habitants des villages voisins viennent chercher asile derrière les fortifications de la ville et amènent avec eux leurs grains et leur bétail pour les mettre à l’abri des ennemis.
En octobre 1578, afin de mettre autant que possible Waremme à l’abri des incursions des troupes étrangères guerroyant dans les environs, le prince-évêque DE GROESBEECK Gérard et son Conseil Privé ordonnent la restauration des fortifications.
Les habitants des villages voisins d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Velle, Corswarem et Hasselbrouck qui, en cas d’alerte, se réfugient dans les murs de Waremme avec leurs objets les plus précieux, sont astreints à supporter une partie de la dépense. A l’intérieur de cette nouvelle enceinte, des institutions diverses évoluent ou se mettent en place.
A partir du milieu du IIIème siècle, la chaussée romaine reprend une importance stratégique. Elle sert d’appui à un réseau de fortifications destinées à contrer les raids des tribus germaniques. Ces fortins ont aujourd’hui disparu.