Découverte archéologique à Omal

En juin 1862, des ouvriers, qui extraient du sable de la carrière de THIRION-POLET Alexandre (beau-frère du bourgmestre) à Omal, découvrent une fosse funéraire gallo-romaine, à 2 mètres de profondeur, à 200 pas au sud de l’alignement des 4 tumuli d’Omal. Ils seront fouillés par l’archéologues SCHUERMANS.

Le dépôt très riche contient notamment:

  • une grande cuve
  • un plateau
  • des vases avec un ornement de feuilles de nénuphar ou de lierre
  • un trépied en bronze orné de têtes de lions et de griffes
  • des objets en cuivre
  • des petites masses en fer calciné
  • une lampe en fer
  • une lampe en terre
  • une large fiole carrée contenant une matière épaisse graisseuse et liquéfiée au fond (vin ou parfum ?)
  • un petit godet en verre
  • une bouteille en terre
  • des débris de poterie

Les murs du cimetière de Remicourt

Le 16 avril 1839, le Conseil Communal de Remicourt demande, à la Province de Liège, un subside qui servira à clore le cimetière, dont les murs ont « croulé » par vétusté depuis de longues années, et à recrépir les murailles de la tour de l’église.

Il est à noter, qu’en ce moment, le cimetière n’est séparé des prairies que par un simple fossé, constamment franchi par le bétail.

Des ossements trouvés à Remicourt

En 1936, des ouvriers communaux, occupés à creuser le fosse de l’urinoir de l’école de Remicourt, près du lieu-dit « Tombeû », mettent à jour les ossements de plusieurs personnes.

L’instituteur de l’école est PETITJEAN M.H.

Les « Bonnes Villes Liégeoises »

En 1651, le nombre des « Bonnes Villes Liégeoises » est définitivement limité à 23 :

12 villes « thioises »

  • Beringen,
  • Bilzen,
  • Brée,
  • Hamont,
  • Hasselt,
  • Herck-la-Ville,
  • Looz,
  • Maaseik,
  • Peer,
  • Saint-Trond,
  • Stokkem
  • Tongres

11 villes « wallonnes »

  • Châtelet,
  • Ciney,
  • Couvin,
  • Dinant,
  • Fosse,
  • Huy,
  • Liège,
  • Thuin,
  • Verviers,
  • Visé,
  • Waremme.

Projet de fossé entre le Geer et la Mehaigne (Waremme – Liège)

En 1454, le Prince-Evêque de Liège projette de creuser un large fossé entre les sources du Geer à Lens-Saint-Servais, et la Mehaigne, à Braives, dans la campagne de Tourinne et Omal, pour réunir les deux rivières, afin de réaliser une importante ligne de défense de la région de Waremme. Seule une partie de l’ouvrage sera réalisée, en raisons des incessants combats sur ce front.

La ferme des Seigneurs de Mouhin (Waremme)

En 1327, une ferme jouxte la tour de Mouhin qu’occupent les frêres Seigneurs DE MOUHIN Ameil, Arnoul et Rigault. Un pont-levis, relient les deux bâtiments, enjambant le fossé qui protège la forteresse.

Renier Fraipont possède des terres à Waremme

En 1325, FRAIPONT Renier, deuxième du nom, fait relief d’un bien situé près du fossé de Waremme.

Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle

Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.