Le camion de l’Union Coopérative, mitraillé (Waremme – Faimes – Bovenistier)

Le 10 août 1944, un camion hippomobile de l’Union Coopérative de Waremme, conduit par CHAMPAGNE Alphonse et accompagné par JOIRKIN Eva, quitte le hameau de Faimes, où il a fourni du pain aux clients habituels. Il se dirige vers Bovenistier, lorsqu’il est attaqué par un « Thunderbolt ».

JOIRKIN Eva est touchée. CHAMPAGNE Alphonse parvient à la sortir du véhicule et à la coucher, à l’abri, le long du talus qui borde la route.

L’administration communale fournit une liste de chômeurs (Waremme – Allemagne)

Le 12 octobre 1916, l’administration communale de Waremme fournit aux Allemands une liste de 38 chômeurs waremmiens (3 dans l’industrie du fer, 5 dans l’industrie du bois, 6 dans le secteur des mines et 24 dans d’autres secteurs).

Le Prince-Evêque entérine la décision du Baron (Waremme – Liège – France)

Le 21 août 1746, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Jean-Théodore, édicte un mandement confirmant l’arrangement fait la veille à Waremme, par le Baron DE FREGVAL, commissaire des guerres, pour prévenir le désordre et connaître au juste ce qui a été pourvu aux troupes françaises.

Le salaire (Waremme)

En 1842, un ouvrier de la région de Waremme gagne de 50 centimes à 2 francs par jour dans l’industrie et 52 centimes dans l’agriculture. Il est souvent obligé de se fournir chez son patron en nourriture et en vêtements.

Préparation de la Fête des Rois par les Archers (Waremme)

Le 1er janvier 1822, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme charge M. GONTHIER de fournir les gâteaux pour le jour des « Roys », au prix de 17 liards pièce.

Libert Pirard, Roy de la Confrérie des Archers (Waremme)

En 1820, PIRARD Libert est nommé « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour avoir abattu l’oiseau attaché au sommet de la perche. Du début des exercices de tir, jusqu’au mercredi de la Pentecôte, POUSSET Louis fournit 1028 pots de bière à la confrérie pour un montant de 154 florins, 5 sous et 2 liards.

Waremme doit fournir à l’Empire un cavalier complètement équipé

Lors des grandes guerres qui éclatent durant les dernières années de l’Empire, Waremme doit subir de nombreuses réquisitions en argent et en nature. En 1813, on fait savoir au maire que la ville doit fournir un cavalier équipé, homme et cheval. Vu l’état de pauvreté des habitants, le conseil écrit au Seigneur DE SELYS-LONGCHAMPS pour le prier d’intervenir dans le paiement de la somme nécessaire. Celui-ci répond qu’il a son domicile à Liège et qu’il y a déjà payé sa part dans les contributions imposées. Ne trouvant pas de volontaire, la ville de Waremme doit donc verser 600 florins pour le cheval et 660 florins pour le cavalier.

Waremme doit fournir du fourrage aux troupes françaises

Le 19 août 1794, au nom de la république française, le commissaire VAILLANT ordonne aux bourgmestres et magistrats de Waremme de fournir au citoyen AUMONT, agent en chef des fourrages, tous les fourrages et vivres nécessaires aux troupes, sous peine d’être considérés comme ennemis de la République, d’être conduits en France et d’être traduits devant les tribunaux révolutionnaires.

Des troupes hollandaises logent à Waremme

Les 4 et 5 décembre 1793, Waremme doit loger des troupes hollandaises qui se rendent à Namur. La ville doit leur fournir toutes les voitures et les chevaux d’attelage nécessaires pour transporter leurs effets et traîner leur artillerie.