La Société Coopérative Hesbignonne (Hesbaye – Waremme)

En avril 1977, la « Société Coopérative Hesbignonne » regroupe 442 coopérateurs de la région. Son siège social et administratif est installé rue Ernest Malvoz à Waremme.

Elle stocke des céréales en silo, les sèche, en expédie directement une partie vers des meuneries ou des malteries, une partie est rendue aux coopérateurs comme fourrage pour leurs animaux et une autre partie est utilisée pour fabriquer des aliments pour bétail.

Elle produit également des semences et vend des engrais et des produits phyto-pharmaceutiques (herbicides, insecticides, fongicides).

Elle possède 4 camions et occupe 33 personnes.

Des cavaliers à Lamine

Vers 1745 (?), la paroisse de Lamine doit loger, pendant un mois, un capitaine de cavalerie avec 24 hommes et leurs chevaux. Outre la nourriture des hommes, elle doit également fournir 200 mesures d’avoine, ainsi que tout le foin et le fourrage, nécessaires aux animaux.

La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Hodeige en 1903

En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.

Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.

Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.

Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.

Du fourrage et de l’avoine pour les soldats (Crisnée)

Le 10 février 1793, LOUETTE Mathias, de Crisnée, livre 3 rations de fourrage et d’avoine aux soldats française logés dans le village.

La coopérative « La Justice » aide les petits fermiers (Waremme)

En 1902, pour répondre aux besoins des petits fermiers, WAUTERS Joseph développe une section agricole à la coopérative « La Justice » de Waremme. Elle vend des graines, des farines, des fourrages aux cultivateurs et leur achète du froment, de l’avoine et du seigle, qui sont écoulés dans la région ou qui sont livrés, par wagons, aux grandes coopératives du pays.

Le Duc de Duras rend Waremme exangue

En décembre 1672, CHABOT Laurent, curé de Villers-le-Bouillet rapporte:

« … Monsieur le Duc DE DURAS, qui commandait un corps d’armée de 10 à 12.000 hommes (…) se plaça à Waremme et dispersa ses troupes par la Hesbaye qui ruinèrent et ravagèrent tous les fourrages … »

Le Prince-Evêque veut limiter les moutons (Hesbaye – Liège)

Le 5 mai 1656, un mandement du Prince-Evêque de Liège concernant « les bêtes à laine du quartier de Hesbaye » fustige les détenteurs de troupeaux pléthoriques, ceux qui « faisant trafic avec mouton, en achetant quantité, les mèneroient pâturer es communes et jouxhiers » provoquant un état de surpâturage. Il défend donc aux éleveurs hesbignons de tenir plus d’ovins que « ne peuvent passer l’hiver avec le fourrage et dîmes y revenantes ».