Réquisition de la paille et du fourrage (Waremme – Allemagne)

En 1942, les produits agricoles, paille et fourrage, réquisitionnés par les Allemands, sont amenés à la gare de Waremme, par charrette tirée par des chevaux ou des bœufs.

Waremme doit fournir du fourrage aux troupes françaises

Le 19 août 1794, au nom de la république française, le commissaire VAILLANT ordonne aux bourgmestres et magistrats de Waremme de fournir au citoyen AUMONT, agent en chef des fourrages, tous les fourrages et vivres nécessaires aux troupes, sous peine d’être considérés comme ennemis de la République, d’être conduits en France et d’être traduits devant les tribunaux révolutionnaires.

Le quartier général français s’installe à Waremme

En juillet 1794, le quartier général en chef de l’armée française vient s’établir à Waremme et y séjourne 5 à 6 semaines. Un parc d’artillerie, composé de 7.000 chevaux, est installé auprès du Bois des Deux Tombes de Grand-Axhe et de Celles et y cause de grands dommages. Les autorités françaises réquisitionnent fourrage et grains.

Les Autrichiens s’emparent de Waremme

Le 22 mars 1793, un détachement de 150 Autrichiens environ arrive à Waremme et s’empare des magasins militaires établis par les troupes Françaises au Couvent des Récollets. Ils pillent ensuite la maison de LAGASSE Walthère-Joseph, qui avait fourni du fourrage aux Républicains.

Corswarem est pillée par les Français

Le 30 juillet 1693, après la bataille de Neerwinden, l’armée française prend la direction de Waremme, à cause du danger d’infections né de la décomposition des corps et du manque de vivres.

Les soldats demeurent à Corswarem jusqu’au 13 août, pillant fourrages et grains à plus de deux lieues à la ronde. Les maisons et même les églises sont pillées. La plupart des habitants fuient en emportant leurs biens les plus précieux.

Le camp des Français est installé au point culminant situé entre Corswarem et Berloz.

Des troupes françaises campent à Waremme

roi Louis xiv

roi Louis xiv

En juillet 1673, le Duc DE DURAS s’installe pour quinze jours à Waremme, avant d’aller assiéger Charleroi. Il loge un régiment de cavalerie dans chaque village des alentours. Les fourrages des granges sont enlevés. Des maisons sont détruites. LOUIS XIV lui-même serait à Waremme.

Création des chaussées romaines de Hesbaye

auguste empereur

auguste empereur

Dès le début de notre ère, l’Empereur AUGUSTE désire la création d’un réseau routier de première valeur. Il charge AGRIPPA Vipsanius de le réaliser. Dans notre région, une voie part de Bavay et se dirigeant vers Tongres, en traversant la Hesbaye. (Il est possible que les Romains se contentent d’élargir une piste gauloise existante).

La chaussée passe par les localités actuelles de Braives, Geer, Waremme et Oreye. Outre cette chaussée, un embranchement appelée « Chaussée de Nivelles » est également édifié. C’est un diverticule de la chaussée principale, qu’elle rejoint à Malpas et à l’ancienne Notre-Dame de Lorette à Grandville. Elle est empierrée en profondeur. C’est depuis cet endroit que partent les vivres et le fourrage des légions romaines du Rhin pour le relais de Bergilers, situé à mi-chemin de Braives et de Tongres. Une autre chaussée est construite entre Arlon et Tongres, via Amay.

De petits noyaux urbains ou des stations sont échelonnées à distance régulière sur ces chaussées (Braives, Bergilers, …), ainsi que des « villas-fermes ».

Les personnages importants de ces noyaux urbains et les grands propriétaires terriens se font enterrer, après crémation, sous des tumuli, aux abords de la chaussée.

(Selon certains historiens, les chaussées romaines et les « diverticules » sont construits sur des pistes déjà empruntées par les Gaulois.)