Charles Delvaux, conscrit omis (Lamine)

En 1806, DELVAUX Charles-Antoine-Denis, de Lamine, est conscrit omis. Repris il sera placé au dépôt de droit, ayant un frère en activité de service.

André-Bernard Delvaux écrit à son oncle (Remicourt – Dalmatie)

Le 20 février 1808, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 1er Bataillon de la 4ème Compagnie du 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle de Cattaro (Kotor) en Dalmatie (Montenegro).

« Mon cher oncle, je vous écris ce message pour répondre à votre lettre qui m’a fait sensible plaisir d’apprendre de vos nouvelles et je souhaite que la présente vous trouve en bonne santé. Quant à moi, je me porte bien, Dieu merci.

Mon oncle, vous me demandez un certificat pour mon frère. Je suis surpris que vous ne l’avez pas demandé plus tôt parce que vous me marquez que c’est pour le premier de janvier. Sitôt reçu votre lettre, je mets la main à la plume pour vous obliger car je ne saurais que faire pour vous et pour mon frère et je souhaite de tout mon coeur que le certificat puisse lui servir. Cela me ferait le plus grand plaisir du monde, mon cher oncle.

Je vous dirai que nous sommes partis de Raven le 16 octobre pour aller en Dalmatie. Je vais vous dire que nous avons été deux mois en route et que nous avions bien de la peine et du mal en route parce que nous avons passé dans les plus mauvais pays que l’on puisse voir. Je vous dirai que je ne suis plus dans le troisième Bataillon. Je vous dirai que nous sommes dans l’Albanie, la Turquie, qui est un mauvais pays car nous sommes obligés de coucher sur des lits de camp. Tout est très cher et l’on ne peut rien avoir qu’à force d’argent car la mer est bouchée par les Anglais.

Et voilà, pas d’autre chose à vous marquer pour le présent. Bien des compliments à mes frères et sœurs que j’embrasse du plus profond de mon cœur. Je finis en vous embrassant tous, mon oncle et ma tante, mes frères et sœurs et ainsi que ma famille et je suis pour la vie votre neveu DELVAUZ. Je vous prie de me faire réponse de suite. »

Joseph-Pascal Haling écrit à son oncle (Remicourt – France)

Le 30 avril 1807, HALING (HALIN ?) Joseph-Pascal, journalier à Remicourt, soldat au 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle depuis l’hôpital militaire de Saint-Denis, en France:

« Mon cher oncle,

La présente est pour vous prévenir que je suis malade à l’hôpital militaire de Saint-Denis, et que j’ai la fièvre. Si vous pouviez m’envoyer quelque peu d’argent, suivant votre bonté cela m’aiderait à me rétablir. Vous devez savoir que ce n’est pas avec ce que l’on donne à l’hôpital que l’on puisse se rétablir.

Faite bien des compliments à ma mère à mes mes deux frères et à ma sœur et à tous mes camarades. J’ai encore resté cinq mois et demi à l’hôpital de Mézières.

J’ai écrits trois lettres à ma mère sans avoir aucunes réponses. J’étais dans les prisons.

Mon cher oncle, je suis avec respect votre neveu. »

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:

« Mon cher père et ma chère mère,

Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.

Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.

Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.

Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.

Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.

Jean-Joseph Rome, conscrit (Momalle)

En l’An XI, ROME Jean-Joseph, de Momalle , est conscrit. Il sera incorporé dans la Réserve. Il est le frère de ROME Hubert.

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle)

Le 26 Nivôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, mais hospitalisé, écrit à ses parents:

« Mon père et ma mère,

Si j’ai si longtemps tardé à vous faire réponse c’est que je suis à l’hôpital depuis le 3 Brumaire voilà bientôt trois mois échus c’est pour la fièvre; mais dieu merci, elle m’a quitté, et je crois sortir de l’hôpital au commencement du mois prochain; et malgré cela je sens toujours des frissons dans le corps; et j’espère que le printemps achèvera de me guérir. Au regard de Monsieur TOMBAL, j’ai eu le plaisir de le voir et il m’a remis douze francs qui m’ont fait bien plaisir, et qui m’ont servi à l’hôpital et rien autre chose de nouveau à vous marquer pour le présent sinon que l’on parle toujours de l’embarcation, mais il n’y a encore point d’ordre pour notre régiment.

Et je vous prie de me faire réponse sitôt la présente reçue et de me dire si l’An XII a tiré au sort et si mon frère a eu le sort oui ou non.

Et je finis en vous embrassant de tout mon coeur, votre fils Hubert ROME.

Et je vous dirai que M. TOMBAL a été obligé devenir me trouver à l’hôpital ne m’ayant point trouvé à la compagnie mais il y a quelque jour que je ne l’ai vu mais il se portait bien et il vous fait bien des compliments. »

Pierre Dôme, soldat (Bergilers)

Le 22 septembre 1811 (?), DÔME Pierre, journalier à Bergilers, est incorporé comme fusilier au 47ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Il remplace son frère DÔME François. Il perdra la vie sous les drapeaux.

Nicolas Mercenier, soldat (Viemme)

En 1814, MERCENIER Nicolas-Joseph, domestique à Viemme, conscrit, est incorporé au 21ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Il remplace son frère MERCENIER Pascal (?).

Nicolas Salm, remplacé (Waremme)

En 1808, SALM Nicolas, journalier à Waremme, conscrit, est remplacé par son frère SALM Jean-Lambert.

Frédéric Delnatte, inculpé de coups et blessures (Faimes – Borlez)

Dans la nuit du 24 au 25 septembre 2018, l’échevin de Faimes, DELNATTE Frédéric, roue de coups son épouse, JAMAR Nadine, ancienne magistrate fédérale et soeur du gouverneur de la Province de Liège JAMAR Hervé, lors d’une violente dispute à leur domicile de Borlez. Elle s’enfuit et se réfugie chez un voisin.

L’échevin sera interpellé par la police, à son domicile, le mardi. Inculpé, il sera libéré sous conditions.