Mort de Jean Joannes (Darion)

En 1834, JOANNES Jean, dit « Le Solitaire », décède à Darion.

Il a combattu dans les armées napoléoniennes. A son retour au village, il a tué sa fiancée qu’il croyait lui avoir été infidèle. Il s’est enfui dans « Les Grignas », un endroit marécageux du Brouck de Darion, où pousse une végétation touffue que surmonte un épais taillis. Cet endroit, peu sûr, jouit d’une sorte de « droit d’asile ». Il y a trouvé refuge et y a vécu caché, solitaire, y purgeant, en quelque sorte, une peine pour son crime.

A sa mort, il a légué ses biens à la Fabrique d’Eglise de Darion: 10 verges grandes de terres (soit 43 a 58 ca).

La chapelle du Crucifix sera érigée pour perpétuer son souvenir.

Mon Jardin occupé (Geer)

Le 12 mai 1940, les troupes allemandes et leurs services d’intendance, occupent la ferme et la conserverie « Mon Jardin » à Geer. Les propriétaires ont pris la fuite. Les Allemands vont piller l’entreprise.

Fuite de Louis de Geer

En 1595, DE GEER DE GAILLARDMONT Louis – descendant de la famille des Barons DE HAMAL DE BRIALMONT qui a pris le nom de Geer où il possède un manoir – s’enfuit vers la Hollande, avec sa famille, dans une charrette. 

Il est protestant et le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, a déclaré la guerre aux hérétiques.

Des étudiants fuient en vélo (Oreye – France)

Le 10 mai 1940, trois étudiants d’Oreye:

  • HERCKENS Walthère
  • MAQUOI Maurice
  • WARNANT Léon

décident de gagner la France en Vélo. Ils atteindront la ville de Toulouse, où ils séjourneront deux mois.

Jean Leunus s’enfuit (Oreye – Toulouse)

Le 10 mai 1940, LEUNUS Jean, d’Oreye, ancien combattant de la Première Guerre Mondiale, décide de fuir au volant de sa Citroën 11 légère. Il pourra gagner la ville de Toulouse, en France.

La maison de Renson Dengis (Oreye)

Le 10 mai 1940, la maison de DENGIS Renson, à Oreye, est touchée par erreur par un obus tiré par un char français, qui voulait atteindre les troupes allemandes, dissimulées dans la campagne de Horpmael, se dirigeant vers Ramkin pour engager le combat.

La façade et l’intérieur de la maison sont gravement endommagés. La famille, indemne, décide d’abandonner l’habitation et de s’enfuir par l’arrière, à travers champs.

Les habitants de Borlez

En 1694, les troupes françaises obligent les habitants de Borlez à rester hors de leur maison, durant 17 semaines.

Les habitants fuient Borlez

En 1692, les habitants de Borlez sont forcés d’abandonner le village, en raison des exactions de l’armée des Alliés contre la France, forte de 80.000 hommes, qui campe à l’Est de la Mehaigne.

Des édiles s’enfuient (Remicourt)

En 1940, après l’invasion de la Belgique par les Allemands, le bourgmestre Libéral de Remicourt, GERARD Charles, et son échevin, PETITJEAN Michel, quittent le pays.

Les Français étranglent Borlez

En 1693, l’armée française réquisitionnent les moissons à Borlez, ravage le village et force les habitants à fuir.