Le 9 février 2017, vers 20h45, deux hommes cagoulés et armés attaquent l’agence de tiercé « Ladbrokes », située avenue Reine Astrid, à Waremme. Le gérant et deux clients se trouvent à l’intérieur. Un des malfrats surveille les clients pendant que l’autre se fait ouvrir le coffre-fort par le gérant, dans l’arrière-boutique. Il s’empare du contenu du coffre, puis vide le tiroir-caisse. Les deux individus s’enfuient à pied, avant de monter dans un véhicule.
Archives par mot-clé : fuite
Des Résistants abattus (Momalle – Allemagne)
Dans la nuit du 6 au 7 septembre 1944, quelques maquisards du groupe « Zoro » s’introduisent dans le fenil de la ferme « DENGIS », rue du Chêne à Momalle, pour s’y reposer. Ils sont repérés par les Allemands qui encerclent le bâtiment et l’incendient. Les Résistants tentent d’échapper aux flammes, mais ils sont abattus dès leur sortie.
Les victimes sont, notamment:
- DELHALLE Jean-Louis, dit « Parfait »
- DESSART Maurice, dit « Timide »
- KNAEPEN Alphonse, natif de Geet-Betz
Nouvel accrochage à Streel
Le 6 septembre 1944, trois Résistants du groupe « Zoro » sont envoyés pour s’assurer que les Allemands ont quitté la ferme de Streel:
- BOEKER Antoine, dit « Constant »
- DETHIER Edmond
- PEILLIEN Jean-Baptiste, dit « Ramuntcho »
Ils sont surpris par les Allemands. BOEKER Antoine parvient à s’enfuir. PEILLIEN Jean-Baptiste est exécuté sur place. Le corps de DETHIER Edmond ne sera jamais retrouvé.
Nouvel accrochage et découverte de corps (Freloux – Streel – Allemagne)
Le 5 septembre 1944, le Résistant du groupe « Zoro », LINCHET Henri, dit « Alexandre », envoie trois de ses hommes à Freloux, pour récupérer une voiture en panne:
- BOEKER Antoine, dit « Constant », qui effectue la réparation
- MASSART Albert, dit « Max », qui fait le guet
- LITTLE Henry, dit « Jim », qui fait le guet
Ils sont attaqués par un véhicule blindé allemand. Ils prennent la fuite en direction de Streel et rejoignent leurs camarades, poursuivis par les Allemands. LINCHET Henri, dit « Alexandre », couvre leur retraite. Il est abattu par une rafale d’arme automatique. RORIVE Jean est fait prisonnier (il sera emmené à Fologne et exécuté), MASSART Albert est blessé (il sera achevé à Otrange). BOEKER Antoine et DETHIER Edmond parviennent à s’enfuir en direction de Fexhe-le-Haut-Clocher.
Les Allemands découvrent les neuf corps de leurs camarades exécutés, dans la ferme de Streel. Ils l’incendient.
Les gendarmes enquêtent (Waremme)
A l’été 1940, les gendarmes de Waremme enquêtent sur le vandalisme et les vols qui ont été commis dans les habitations de ceux qui ont fui la ville devant l’arrivée des Allemands, en mai 1940. Il apparaît que ceux-ci ne sont pas les seuls responsables !
La maison d’Adolphe Renwart (Waremme)
Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de la Porte de Liège à Waremme, après avoir fui avec sa famille devant l’arrivée des Allemands, l’agent commercial RENWART Adolphe, constate que la porte d’entrée a été fracturée, que le linge et tous les objets de valeur ont été emportés.
La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)
Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …, tout a disparu.
La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)
Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.
Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.
La maison de Gilbert Botty (Waremme – Allemagne)
Le (?), au retour de son exil en France, BOTTY Gilbert constate que sa maison a été saccagée et que des biens ont été volés, pour un montant qu’il estime à plus de 3.000 francs. Il en veut au bourgmestre, à l’administration communale de Waremme et à son délégué, le courtier en grains de l’avenue des Tilleuls (qui deviendra plus tard l’avenue Guillaume Joachim), PAQUAY Emmanuel, d’avoir introduit illicitement les Allemands dans sa demeure.
Il faut loger les Allemands (Waremme – Allemagne)
Le 12 mais 1940, les Allemands intiment l’ordre au bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, de désigner des habitations dans lesquelles seront hébergées leurs troupes.
Il pense, en premier lieu aux habitations laissées vides par ceux qui ont fuit la ville. Il charge PAQUAY Emmanuel, courtier en grains, de répertorier ces immeubles.