Albert Pirson fuit Waremme

Le 11 mai 1940, PIRSON Albert quitte Waremme à vélo. Il exploite une quincaillerie rue de Huy à Waremme. Il est gendarme supplétif.

Jeanne Seret, directrice (Waremme)

Le 11 mai 1940, lors de sa fuite en France, SCHLUSMANS Joseph, le directeur de la clinique Joseph Wauters de Waremme située avenue Reine Astrid, confie la gestion de l’établissement à l’infirmière SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne ».

Des Waremmiens fuient la ville (Waremme)

Le 11 mai 1940, des Waremmiens fuient la ville à bord du camion « Renault » du marchand de charbon, JEANFILS Eugène (mobilisé):

  • (?) Anna, l’épouse du marchand
  • JEANFILS Edouard, leur fils
  • PAUWELS Joseph, boulanger
  • la famille LOMBART
  • la famille VRANCKEN
  • la famille HOUGARDY
  • SCHLUSMANS Gustave

Joseph Schepers, prisonnier (Waremme – Boncelles)

Le 17 mai 1940, le lendemain de sa fuite du Fort de Boncelles, le Waremmien SCHEPERS Joseph s’approche d’une maison isolée pour se renseigner et se ravitailler. Il est fait prisonnier par une patrouille motorisée allemande.

Le fort de Boncelles bombardé

Le 16 mai 1940, l’infanterie du Fort de Boncelles s’est retirée depuis quelques jours. En l’absence de DCA, l’aviation allemande bombarde le Fort. Les trois coupoles sont mises hors d’état. On dénombre les premières victimes parmi la garnison du Fort.

Le commandant de la place rassemble ses soldats et les exhorte par ces mots: « Me rendre, jamais ! ». Il demande 25 volontaires pour poursuivre le combat. Tout le  monde se propose. Il désigne les officiers et les sous-officiers, auxquels il adjoint quelques spécialistes. Il ordonne aux autres de s’échapper par la tour d’air, pour rejoindre l’armée.

Le château de Hemricourt

En 1508, le château de Hemricourt (Remicourt) se présente sous la forme d’une Motte de terre surmontée d’une tour de défense à la charpente de bois. Sous la Motte, prend naissance un souterrain, par lequel le Seigneur peut fuir en cas de nécessité. L’issue secrète se trouve dans un talus.

Le château est entouré de fossés, emplis d’eau, alimentés par l’Yerne.

Les rédacteurs du Journal Général de l’Europe en exil (Liège – Maastricht)

En juin 1787, le « Journal Général de l’Europe » est proscrit dans la Principauté de Liège. Ses auteurs, SMITS Jean-Joseph et TONDU Pierre-Henri-Marie, dit « Lebrun », se réfugient à Maestricht. Ils y resteront jusqu’en janvier 1788.

Camille Hardy revient (Waremme – Liège – Allemagne)

Le 12 (13 ?) septembre 1940, le commissaire de police, HARDY Camille, revient à Waremme. Il a fui la ville le 11 mai dernier. Il ne peut reprendre sa fonction (en fonction de la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse », qui interdit aux mandataires et fonctionnaires publics de quitter leur poste en cas de conflit). Il a été remplace par le Verviétois PETERS Lucien.

Si le Secrétariat Général de l’Intérieur ne réclame aucune sanction contre lui, l’Oberfeldkommandantur de Liège, par l’intermédiaire du Gouverneur de la Province, demande qu’il soit officiellement destitué pour abandon de poste.

Camille Hardy s’enfuit (Waremme – Allemagne)

Le 12 mai 1940, le commissaire de police de Waremme, HARDY Camille, quitte la ville par crainte de représailles allemandes, car il a fait partie d’un réseau de renseignement durant la Première Guerre Mondiale.

Guillaume Joachim, bourgmestre (Waremme)

En août 1914, le premier échevin, JOACHIM Guillaume devient bourgmestre faisant-fonction de Waremme, suite à la fuite du titulaire du poste.