L’accès à la gare de Waremme sera amélioré

Le 17 mai 1839, le Ministre des Travaux Publics autorise les travaux d’amélioration de la voirie menant à la station de Chemin de Fer de Waremme.

Waremme demande au gouvernement d’améliorer l’accès à la gare

Le 17 octobre 1838, le conseil communal de Waremme adresse une demande pressante au Ministre des Travaux Publics, pour que soit construite une voirie pavée, permettant d’accéder à la station de Chemin de Fer.

L’accès à la gare de Waremme est difficile

En 1838, les routes d’accès à la station du Chemin de Fer de Waremme sont difficilement carrossables.

La sculpture « Midi Solaire » (Waremme)

L’artiste sculpteur est NAVET Luc.

Description de l’artiste : « L’œuvre est en rapport avec le temps solaire. Elle nous rappelle que notre société moderne s’écarte du rythme biologique en créant un temps artificiel oubliant ainsi les moments symboliques ancestraux qui rythmaient une année. Dans nos campagnes le solstice d’été était l’occasion de réjouissances. Les premières réserves étaient constituées, et on allait pouvoir affronter l’hiver. A proximité de la gare, l’ensemble sculptural matérialise l’espace temps solaire. Deux repères sont présents. L’un est au sol avec le mot Solstice gravé sur une plaque de petit granit, l’autre est une pierre couchée sur laquelle est gravée le mot Midi. Trois dates sont concernées : le 21 mars pour l’équinoxe du printemps ; le 21 juin pour le solstice d’été et le 21 septembre pour l’équinoxe d’automne.

L’ensemble sculptural est orienté nord – sud. Lors des équinoxes, lorsque les rayons du soleil passent entre les deux monolithes de pierre, à midi solaire, l’ombre se porte sur les deux repères. L’œuvre a été conçue spécifiquement en relation avec la gare. Elle est réalisée avec les matériaux présents dans le quartier : la pierre et la brique. La couleur verte du bronze rappelle celle des châssis des fenêtres de la gare. L’œuvre fait sens si l’on considère les préoccupations qui animent le voyageur en arrivant ou en partant de Waremme.

Les nouveaux aménagements de la Gare de Waremme

Le 12 juin 1997, les nouveaux aménagements de la Gare de Waremme sont inaugurés par les représentants de la SNCB et les autorités communales de la ville.

Un nouveau tunnel sous les voies, un nouveau quai le long de la voie vers Bruxelles.

Ce nouveau quai comporte trois accès, par le tunnel sous voies, par le prolongement de la rue de Sélys et par la rue de Huy. Ces travaux s’élèvent à 80 millions de francs belges.

La gare de Waremme

En 1940, la gare de Waremme compte neuf voies parallèles, à l’endroit le plus large des installations, et 42 aiguillages entre le passage à niveau de la rue de Sélys-Longchamps et la râperie.

En plus du bâtiment réservé aux voyageurs, il y a un grand hangar où sont entreposés les produits qui transitent de et vers les entreprises de la région.

La cour aux marchandises, qui s’étend sur près de cinq cents mètres, donne accès aux quais de chargement où l’on trouve même une grue fixe.

Dans la rue Gustave Renier, trois entreprises ont un raccordement ferriviaire : les Etablissements « Vers l’Avenir » (denrées coloniales), l’Union Coopérative (farines pour la boulangerie) et le Boerenbond.

Au-delà de la rue Ernest Malvoz, une voie latérale conduit aux caniveaux de la râperie. Ce raccordement se divise ensuite en six voies distinctes pour permettre le déchargement simultané des wagons de betteraves.

Côté sud, les Etablissements Hesbaco ont également un accès direct au réseau ferroviaire.

Vers l’ouest, les voies latérales se multiplient en direction des Engrais Beauduin et du complexe industriel à caractère agricole qui s’étend vers la rue des Fabriques.

C’est également de ce côté que se trouve la gare des Vicinaux. On trouve encore des ateliers de réparation du matériel ferroviaire.

L’arrivée du Chemin de Fer à Waremme

En 1838, un évènement va bouleverser la vie de Waremme : l’arrivée du Chemin de Fer.

Trois ans après l’inauguration de la première ligne de Chemin de fer continentale Bruxelles – Malines (20 kilomètres), le 5 mai 1835, le Chemin de Fer arrive à Waremme. Il faudra quatre années supplémentaires pour que la ligne arrive à Liège. Cette ligne va sortir progressivement la région de son isolement.

La gare de Waremme est construite. L’achat du terrain de 1,50 hectare et les constructions coûtent 30.784 francs. Au départ, la gare s’élève à l’écart de la localité, au milieu d’un vaste ensemble de prairies qui la sépare du hameau de Longchamps. Rapidement, elle va attirer industriels et commerçants. Un nouveau hameau va se former à mi-chemin entre la porte de Huy et Longchamps, avec deux sucreries, une savonnerie, un fabricant de tabacs, un moulin à vapeur. La place, devant la gare va porter le nom de « Place des Fabriques ».

Prévention du vandalisme aux toilettes de la gare de Waremme

En août 2012, pour accéder aux toilettes de la gare de Waremme, il faut demander la clé au guichet et déposer une pièce d’identité. Cette mesure est destinée à lutter contre le vandalime et les dégradations.

Suicide à la gare de Waremme

Le 4 août 2012, en fin d’après-midi, un jeune homme d’une trentaine d’années (J. D.) se jette sous un train, en gare de Waremme. Il décède sur le coup.

Mort de Joëlle Lenaerts à Waremme

Le 20 janvier 2012, vers 18h30, LENAERTS Joëlle, une femme d’une cinquantaine d’années, institutrice à mi-temps à l’Ecole Communale de Faimes, est accrochée par un train en aval de la gare de Waremme, à hauteur du pont de la rue des Prés. La personne est décédée. On ignore les circonstances du drame, mais il pourrait s’agir d’un suicide, car elle souffrait de dépression.