Accident près de la gare de Waremme

Le 24 novembre 1941, le jeune MARTINAUX Joseph-Louis est happé par un train près de la gare de Waremme. Gravement blessé, il est emmené à la Clinique Notre-Dame de Waremme.

La maison « Doyen » occupées par les Allemands (Waremme – Allemagne)

Le 1er août 1941, des « Feldgrau » occupent la maison « DOYEN », place de la Gare à Waremme (qui deviendra la place Ernest Rongvaux). Ils y resteront jusqu’au 1er avril 1942.

Des Allemands s’installent à la gare de Waremme

En cette fin d’année 1940, un détachement de la Wehrmacht occupe deux locaux, au premier étage de la station de Waremme, à côté de l’appartement du chef de gare. Ces soldats « techniciens » sont chargés de l’installation, de l’entretien et de la réparation du réseau téléphonique. Dans ce central, baptisé « Vermitlung des Fernsprechendienst des W.H. » travaillent 6 ou 7 hommes sous les ordres d’un sous-lieutenant. Certains sont logés chez l’habitant et certains dans les hôtels du quartier de la gare.

Il y a peu de résistance à Waremme

Le 12 mai 1940, vers huit heures du matin, des motocyclistes et des fantassins allemands traversent Waremme, en rang par trois, entrecoupés, de temps à autre, par un autre véhicule motorisé ou tiré par des chevaux. Dans la rue Joseph Wauters, une rafale éclate, tirée vers le bas de l’avenue Reine Astrid. Une autre rafale est tirée vers la gare.

Pris au piège par la progression foudroyante de l’ennemi, de nombreux soldats qui ont passé la nuit chez l’habitant, sont faits prisonniers et sont rassemblés dans la rue Joseph Wauters, avant d’être emmenés en colonne, vers Oreye et Tongres.

Un train est mitraillé en gare de Waremme

Le 11 mai 1940, dans l’après-midi, un train est mitraillé en gare de Waremme. Des soldats ripostent par les portes et les fenêtres. Des balles frappent le pignon de l’Ecole d’Agriculture. Le convoi est mis sur une voie de garage, où il restera à l’abandon plusieurs jours.

Des blessés à la Clinique Joseph Wauters (Waremme)

Le 11 mai 1940, un train qui a été attaqué par la Luftwaffe arrive à la gare de Waremme. Les blessés sont amenés à la clinique Joseph Wauters. Mais il n’y a plus de médecin. Pour sauver la vie de certains d’entre eux, SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », procède elle-même à des amputations.

Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme

Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».

Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.

Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.

Des avions survolent Waremme

Le 10 mai 1940, à 6h20, le facteur de Waremme, HELLA George, aperçoit depuis la gare, deux groupes d’une dizaine d’avions chacun, volant à basse altitude. Ils viennent de l’est. Ils rasent le clocher de l’église. Peu de temps après, ce sont trois biplans belges qui survolent la gare, dans la direction de Bierset.

La Belgique est attaquée (Allemagne)

Le 10 mai 1940, à l’aube, les Allemands lancent une offensive générale et envahissent la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Peu après 5 heures du matin, le garde-barrière de la gare de Waremme est prévenu que la frontière belge a été violée.

Mort de Hubert Krains (Waremme – Bruxelles)

hubert krains

hubert krains

Le 10 mai 1934, au retour d’une excursion à Liège où il accompagnait des écrivains belges, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, tombe du train qui le ramène en gare de Bruxelles-Nord et est broyé sous les roues, comme le tragique héros qu’il a laissé à la postérité, protagoniste de Pain noir.

Le retour n’a pu se faire à l’heure prévue et KRAINS Hubert se tracasse pour sa femme malade qui pourrait s’inquiéter du retard. Au moment où le train entre en gare, il ouvre la portière, croyant le convoi sur le point de s’arrêter. Du marche-pied de la voiture, il saute sur le quai, avant l’arrêt complet du train, trébuche et tombe. Il se relève aussitôt, légèrement étourdi par la chute, mais est projeté sur les voies par le marche-pied de la voiture suivante. Il est littéralement coupé en deux sous les roues du lourd convoi.

Il sera inhumé au cimetière de Les Waleffes.