Albert Pirson fuit Waremme

Le 11 mai 1940, PIRSON Albert quitte Waremme à vélo. Il exploite une quincaillerie rue de Huy à Waremme. Il est gendarme supplétif.

Albert Pirson, quincailler (Waremme)

En janvier 1940, PIRSON Albert exploite une quincaillerie rue de Huy à Waremme. Il est gendarme supplétif.

Charles Cocquyt, gendarme (Waremme – Charleroi)

En mars 1940, le lieutenant COCQUYT Charles prend le commandement du district de gendarmerie de Waremme. Il a été muté de Charleroi.

Il habite au n° 9 de l’avenue des Tilleuls, avec son épouse (?) Victoria et leur fils, COCQUYT Jacques.

Il faut évacuer la famille des gendarmes (Waremme)

Le 11 mai 1940, vers 13 heures, convaincu de l’arrivée prochaine des Allemands, le premier maréchal des logis-chef, MARECHAL Jules, décide de faire évacuer toutes les familles logées à la caserne de gendarmerie de Waremme, et leur demande de quitter les lieux le plus rapidement possible:

  • les MARTIN
  • les GIGOT
  • le DELCHAMBRE
  • les DEJARDIN
  • les DE BARQUIN

Charles de Barquin, fils de gendarme (Waremme)

En 1944, DE BARQUIN Charles est âgé de 14 ans. Il est le fils du maréchal des logis-chef DE BARQUIN Marcel, gendarme à Waremme.

Les Allemands vont quitter Waremme

Le 2 septembre 1944, dans la matinée, le lieutenant de gendarmerie, JAMAR Ambroise, se rend à la Feldgendarmerie (qui s’est installée dans les locaux de la gendarmerie de Waremme), accompagné des gendarmes DE BARQUIN Marcel et DELVIGNE Louis. On lui a signalé que les « feldgendarmes » étaient sur le point de partir et qu’il faudrait éviter que des documents disparaissent après ce départ.

Il faut mettre les biens des sinistrés à l’abri (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, les jeunes de la section locale de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) travaillent sous la surveillance de WEBER Jean-Baptiste.

Il décide d’entreposer les meubles et les objets de valeur, des immeubles touchés par les explosions, dans les locaux de l’ancienne centrale électrique. En raison de la tombée de la nuit, ce travail sera surtout effectué le lendemain.

En attendant, des gardes-champêtres et des gendarmes surveillent la zone sinistrée.

Les gendarmes Walgraffe et Lebon (Waremme)

En 1944, WALGRAFFE Adelin et LEBON Gilbert sont gendarmes à Waremme.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Omer Gérard, gendarme « Résistant » (Waremme)

En 1944, le gendarme GERARD Omer habite rue Gustave Renier à Waremme. Il fait partie du Groupe « Otarie ».